Forum JDR post-apocalyptique dans un monde contemporain alternatif en proie aux zombies, à des créatures pires encore ainsi que des événements surnaturels.
Fiche de personnage Points de RP: (83/1200) Etat Mental: (90/100) Destin: (0/300) Réputation: (0/500) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Ven 1 Avr - 16:26
Fiche d'identité
Prénom(s) : Tobias James
Nom : Evans
Né(e) le : 12/05/2004
À : Whitby, England
Métier : Artiste
Particularité(s) : Un tatouage sur l'intérieur de l'avant bras droit. Il est gaucher.
À-propos
Thème musical :
Feat : Jonathan Bailey Type : Survivant
Description physique
Des années à gambader dans la campagne anglaise plutôt qu'à être un assidu chauffeur de bancs d'école ont prédisposé le gamin qu'il était à développer son corps plutôt que son bagage scolaire. Ayant très tôt affirmé son goût prononcé pour le plein air et les activités s'y rapportant, Tobias possède un corps sain à défaut d'en avoir l'esprit. Relativement grand puisqu'avoisinant le mètre 82, il possède une silhouette élancée et la musculature allouée à une activité physique régulière constituée de marche, d’escalade et de sports en tout genre. Les épaules larges et la taille fine, il semble de constitution robuste et possède une force tout à fait convenable à laquelle peu de bocaux à confiture résistent.
Le pas sûr et agile, l’allure athlétique, il se déplace avec souplesse quoi qu’empreint d’un certain détachement. Ce qui autrefois avait pour but unique de satisfaire sa curiosité en se faufilant dans les lieux les plus incongrus est devenu depuis quelques mois un atout imparable pour fuir les situations dues à l'apocalypse. Tobias ne craint ni les hauteurs, ni les efforts physiques et connait suffisamment son corps pour déterminer ce qu'il est capable de faire ou non.
Charismatique, il use parfois - pour ne pas dire souvent - de la douceur de son visage et l'intensité de son regard pour convaincre ses auditeurs du bien fondé de ses nouvelles idées. En particulier quand cela permet de lui éviter des ennuis. Il possède un visage agréable, bruni par le plein air, des yeux bruns et doux, bordés des longs cils noirs hérités de sa mère. Un nez droit et une bouche sensible complète un visage qui, s'il n'a rien de remarquable au premier abord, n'en reste pas moins amène et fort plaisant à regarder.
Bien qu’esthète en ce qui concerne le reste du monde, il s’avère peu intéressé par sa propre apparence. Les cheveux ébouriffés, pas toujours rasé, il aborde un style pratique et décontracté composé de chemises ou t-shirt, de pantalons à poches mais surtout de chaussures résistantes. Il n’est pas rare de le trouver les doigts noircis de fusain ou de feutres quand il a la chance de mettre la main dessus, puisque l’un des ses passe-temps favoris est de donner vie aux paysages qu’il croise en les couchant sur papier.
Description psychologique
Élevé aux fables d'une grand-mère fantasque – que certains auraient probablement qualifiée de folle - et cadet d'une fratrie de quatre, Tobias a toujours été considéré comme un enfant un peu différent de ses frères et sœurs, au caractère insaisissable et instable, ce qui se confirmera à l’âge adulte.
Rêveur invétéré depuis son plus jeune âge, il est certain que sa candeur a été mise à mal avec les événements de 2034. Il conserve néanmoins une forte propension à se réfugier dans un univers qui n’appartient qu’à lui, à griffonner ses pages de dessins et récits qui jusque-là, lui ont évité l’aliénation mentale.
Doté d'une imagination sans borne et d'une faculté innée à contourner les règles, il a toujours eu beaucoup de mal avec l'autorité et les lignes à suivre. Ayant toujours préféré jouer les funambules sur les frontières que se contenter de les respecter, il est très probablement la cause de nombreux cheveux blancs chez ceux qui l'aiment et aura tendance à taper sur le système des pro-ordre établi.
Curieux et observateur, il aimait passer de longs moments contemplatifs avant que la vie ne semble s’accélérer pour tout un chacun. Les nombreux après-midis d’école buissonnière allongé dans l’herbe à observer le monde et le dessiner lui ont néanmoins permis de cultiver sa perception des choses, ainsi qu'un sens du détail lui conférant un don pour les analyses presque instinctives des situations. Hypersensible, il est attentif aux sons, aux images et aux odeurs, tel un animal.
Particulièrement lunatique, il alterne les phases taciturnes et mélancoliques avec de francs moments d'exaltation pour des sujets divers et variés. Depuis l'apocalypse néanmoins, il se montre plus silencieux et morose. Solitaire et discret, on sait rarement ce qu’il pense.
Dans ses rapports avec les autres, il se montre plutôt réservé, préférant, là encore, l’observation à une action trop exposante. Néanmoins, une fois mis en confiance, il se révèle un compagnon agréable et cultivé, doté d’un sens de l’humour très britannique, ponctué d’une pointe de cynisme. Plutôt indépendant, il a appris que pour survivre, il fallait mettre son altruisme de côté et penser à soi. Aussi, agit-il la plupart du temps dans son propre intérêt, se refusant aux opérations qu’il ne juge pas agir dans son sens. Affectionnant le calme et la solitude, il peut rapidement se montrer renfermé et fuyant si on empiète sur son précieux espace vital.
Anticonformiste à souhait, saupoudré d’un fort esprit de contradiction, il suffit d'énoncer blanc pour qu’il pense immédiatement noir. Les étiquettes, les cases, les normes sociales semblent passer des lieues au-dessus de sa tête. Il évolue selon son propre avis sans se laisser influencer par quiconque et préfère se forger sa propre opinion sur les gens comme les situations. En rébellion contre les voies toutes tracées, il aime bousculer les habitudes, mettre à mal les conventions et semer le doute dans les esprits trop cartésiens.
Intelligent et cultivé, il nourrit une obsession dévorante pour les livres. Pourvu d’une appétence d’apprendre, il est capable de se passionner des heures pour un manuel de botanique et d’enchainer sur un traité de mécanique, sans établir de hiérarchie dans les sujets. Autodidacte et un peu touche-à-tout, son esprit vif apprend vite dès qu’il s’intéresse à un sujet.
Comme beaucoup d'artistes, il est atteint par de nombreuses névroses. Obsessionnel compulsif, il navigue d'une lubie à une autre, s'y plongeant de tout son être jusqu'à la maîtrise ou jusqu'à être engloutie par cette dernière. Ancien mysophobe, si le monde post-apocalyptique a entrepris d’être une thérapie à ciel ouvert, il demeure encore rebuté par les microbes et les possibles infections. Parmi ses autres phobies, on pourrait lister les serpents qui le tétanisent, mais également les chats qui le mettent particulièrement mal à l’aise, le crissement des ongles, les bruits de mastication, les espaces clos et enfin, il ne l’avouera probablement pas, mais il n’apprécie guère l’obscurité.
Histoire jusqu'à l'Apocalypse
De son enfance à Whitby, Tobias conserve quelques souvenirs mêlés très certainement à des inventions de son esprit prolixe. Il se rappelle des accents de Millicent, sa grand-mère, lorsqu'elle lui contait les inspirations de certains écrivains, venues de la brume du village. Il se souvient de l'odeur des livres de la librairie qu'elle tenait à l'angle de la Grand Rue. De ces étagères plus hautes que lui, foisonnants d'ouvrages aux couvertures colorées. Des heures passées à flâner dans les rayonnages en laissant courir ses mains sur la tranche de ces objets gorgés d'histoire, persuadé de s'en imprégner à leur seul contact ; Des heures passées à plat ventre sous l'escalier de la librairie, plongé dans les aventures de Jim Hawkins ; Des courses éperdues dans la lande ou sur le pavé des ruelles, le visage offert aux embruns marins. De l'odeur de cette mer sauvage, ces parfums et ses roulements ponctués par les jurons des pêcheurs. De ces heures à l'embrasser du regard, tandis que leurs yeux d'enfants guettaient le retour des bateaux.
Il se souvient des bancs de l'école et de la poussière qui flottait dans la lumière qu'il contemplait sans lassitude, jamais ; des maîtresses dont l'espoir en voyant son nom dans la liste des élèves était retombé comme un soufflet lorsqu'elles avaient réalisé qu'il ne ressemblait en rien à son aîné ; Des regards de sa mère après qu'elle ait appris qu'une fois encore, il avait préféré passer son temps à observer les pêcheurs plutôt que se rendre en classe ;
C'était cette maison, perchée sur la colline, telle un phare qui avait vu naître les trois aînés. William d'abord, le fils prodigue. La réalisation idéale de l'aîné, ambitieux, couronné de succès et doté d'une prestance et d'une aisance naturelle à faire pâlir quelques politiciens. Digne héritier du caractère affirmé de leur père, ce dernier avait toujours semblé savoir ce qu'il voulait faire de sa vie. Aussi, ce fut sans surprise qu'il marcha dans les traces de son père et embrassa la voie prestigieuse de la médecine. Vint ensuite Tobias, deuxième d'une fratrie composée de quatre enfants, puis Victoria et enfin Charlie, première à naître sur le sol américain lorsque la famille s'installa dans le Maine en 2010.
Terrence Evans, citoyen américain de naissance et brillant médecin, avait parcouru le monde durant ses jeunes années au sein d'organismes humanitaires, avant de s'établir à Whitby ville d'origine de sa jeune épouse, dans laquelle il exerça quelques années avant de rejoindre le groupe Génuthopie inc. Ce qui eut pour conséquence d'entrainer l'émigration de toute la famille vers les Etats-Unis.
De ce dernier, Tobias garde le souvenir d'un homme exigeant, à la voix grave et aux regards sévères qui lorsqu'il n'exerçait pas, était plongé dans l'écriture de sa thèse en génétique et dont le jugement s'avérait implacable.
L'établissement dans le Maine lorsque son père fut recruté apporta son lot de fantasmes à l'enfant rêveur qu'il était. De nouvelles explorations, un nouveau terrain de jeu. De ses toutes jeunes années il avait conservé son goût pour les livres et les récits et y puisa les connaissances qu'il désirait acquérir, plus que dans les salles de classe qui ne parvenaient toujours pas à capter son intérêt. Au grand désarroi de son père qui prônait l'importance de la science, il continua de développer sa sensibilité et son attrait pour les arts en général. Sa mère, de son côté, sans l'encourager réellement dans cette voie, tentait d'arrondir les angles entre lui et son père qui avait toujours estimé ne rien trouver de sérieux dans l'art. Il ne s'agissait là que d'un passe-temps pour oisifs, rien qui établisse un homme et encore moins qui ne permette de gagner sa vie.
Les confrontations entre les deux hommes furent nombreuses au cours des années qui suivirent, tant leurs visions de la vie étaient éloignées. Ni l'un ni l'autre ne céda du terrain, partageant la même obstination pour garantir l'existence de leurs principes.
La maladie de leur mère en 2014 marqua un tournant dans la vie des quatre enfants. Souffrant de ce que leur père qualifia alors d'une profonde dépression, cette dernière se coupa peu à peu de la réalité, conjuguant de rares moments d'euphorie juvénile avant de longues périodes d'enfermement. William redoubla d'efforts avec plus d'intensité encore – si c'était possible – pour parvenir à marcher dans les pas de son père, Victoria, en dépit de son jeune âge se découvrit un instinct maternel et clanique pour gouverner la maisonnée et Tobias s'adonna plus encore à la solitude qu'il chérissait tant. Quant à la benjamine, elle fut davantage élevée par ses frères et sœur que par sa mère, gardant d'elle l'image d'une jeune femme triste et imprévisible qui passait de l'embrassade étouffante aux cris sans signes avant-coureurs.
La pièce en haut des escaliers devint le repère d'une femme qui réinventa une vie entre de rares moments de lucidité. Et si Tobias montait souvent lui lire des livres, il savait qu'elle ne le reconnaissait pas toujours bien qu'elle sembla toujours apprécier les moments passés avec lui. Elle lui confiait des anecdotes sur sa vie qu'il concevait être inventées sur l'instant, mais elle semblait y croire avec tant de ferveur qu'il n'eût jamais le cœur de la contredire et se contentait d'écouter en souriant.
C'est à cette époque, si ses souvenirs sont bons que la vie plaça Lawrence Munroe sur son chemin. Considéré depuis de nombreuses années par le voisinage comme un hurluberlu de premier ordre, le vieil homme vivait reclus dans sa grande maison depuis la mort de sa femme, et ne mettait le nez dehors que pour chasser les enfants curieux qui s'aventuraient dans son jardin pour jeter des saletés sur sa porte. On le disait devenu fou après la perte de sa femme Deirdre. D'aucun prétendaient qu'autrefois, il avait été un homme brillant et cultivé, dont il ne restait plus rien aujourd'hui qu'un vieillard bourru ravagé par des années de vie en ermite. Mais les rumeurs les plus folles se disputant aux théories les plus extrêmes, l'unique chose à laquelle s'accordait tout un chacun était finalement que l'homme n'était pas fréquentable.
Par une conjonction d'événements comme la vie sait les apporter et qui seront contés dans d'autres temps, le vieil homme et l'enfant se découvrirent quelques points communs qui mena leur étrange duo à se fréquenter plusieurs fois par semaine. L'improbable amitié qui en découla permit à Tobias de s'initier au dessin, à la musique, à la critique artistique et bien d'autres domaines à travers les ouvrages de la bibliothèque inégalable du vieil homme. Ce dernier fut à l'initiative des premiers encouragements que reçut le jeune garçon dans cette voie, pour laquelle il se montrait plus que doué. Autodidacte accompli, il mettait en application ce qu'il observait avec une maestria non dénuée de talent qui éveilla l'intérêt de Lawrence qui après avoir seulement toléré la présence du jeune garçon, se mit à guetter ses visites et regretter ses absences. La rencontre de ses deux âmes solitaires bouleversa leurs deux vies et lorsque Tobias quitta le Maine pour intégrer Parsons, ils entreprirent tous deux une vive et régulière correspondance. Au dernières nouvelles, Lawrence finit par quitter le Maine à son tour et entreprit d'accomplir le rêve inachevé de Deirdre, à savoir, parcourir le monde.
Tobias voyagea lui aussi beaucoup après ses études d'arts. Peu sont les pays qu'il n'alla pas fouler de ses chaussures de marche, se gorgeant de paysages et se délectant d'us et coutumes étranger. Habitué à une vie simple, il gagnait sa vie modestement avant l'apocalypse avec ses photos et ses dessins et se contentait d'un confort minimum, s'adonnant tout entier à son art.
Tantôt photographe, illustrateur ou portraitiste, Tobias traina ses guêtres à travers le monde, fuyant la stabilité d'une vie trop rangée qui l'effrayait. Sans attaches pérennes, un quotidien rythmé par ses besoins et envies, il s'appliquait à remplir ses yeux et sa tête d'expériences et de paysages nouveaux avant de ne plus pouvoir le faire. D'un point de vue relationnel, il fait de nombreuses expériences, sans promesses de toujours. Doté d'un charisme certain et d'un physique attrayant, on lui prête de nombreuses aventures, bien qu'il se refuse à un quelconque engagement. Vivant les choses passionnément, il prête à l'amour une manifestation presque divine qu'il prétendra n'avoir jamais ressenti jusque-là au point d'accepter de raccrocher son sac et ses chaussures de marche.
Il se trouvait à Santa Fé lorsque les premiers incidents éclatèrent. En résidence d'artiste, il se délectait alors des nombreux musées et des merveilles architecturales que la ville avait à offrir. L'organisatrice de la résidence, Marina, était une jeune femme qui connaissait la région sur le bout des doigts, un puit de culture locale et une amante passionnée. Peu friands d'informations télévisées, il n'avait suivi que de très loin les pérégrinations des attaques étranges dont étaient victimes certaines états du nord, si bien qu'il fut premièrement surpris lorsque son frère avec qui il avait peu de rapport, pris contact avec lui début avril pour tâcher de rejoindre leur jeune sœur au Texas.
Partagé entre la sensation que la panique de son aîné, éminent virologue, n'était pas vaine et la raison qui criait de ne pas perdre tout entendement, il quitta Santa Fé, persuadé d'y revenir tôt ou tard, laissant Marina et quelques rêves au pieds des tableaux de Georgia O'Keeffe.
Lorsque les informations les plus inquiétantes tombèrent, il se trouvait au chevet de Charlie qui avait contractée une mauvaise grippe. Elle ne put, comme prévu, rejoindre William qui l'attendait à Philadelphie, avec le reste de la famille. Il y possédait une demeure de taille fort honorable, capable d'accueillir plusieurs personnes et avait insisté pour que ses frères et sœurs l'y rejoignent dès que possible. Tobias avait décliné, promettant d'y envoyer Charlie lorsqu'elle irait mieux. Néanmoins, lorsque les états et ville du nord furent mis en quarantaine, il ne put honorer sa promesse et demeura donc avec elle, le temps que les événements se tassent.
Loin de s'amoindrir, l'épidémie prit de l'ampleur au cours du mois. Des forces militaires furent déployées de toutes parts, les contacts avec les états du nord furent rendus plus difficiles, les chaînes de télévision et réseaux internet cessèrent d'émettre brusquement et tous deux se retrouvèrent isolés du reste de la famille. Comme de nombreuses personnes, ils attendirent les premiers jours. Que les communications se rétablissent, que l'armée donne des informations, que le gouvernement annonce des consignes, que quelqu'un trouve une solution. En vain. Les jours s'égrainaient au rythme de la violence qui montait au sein de Dallas. La panique entrainait pillage et crimes dans son sillage, tandis qu'aucune information ne semblait venir de nulle part. Lorsqu'à la cinquième semaine, les premiers morts-vivants firent leur apparition dans cette partie des États-Unis, la panique acheva de gagner la ville et ceux qui n'avaient pas encore fui le firent à ce moment-là. Tachant de maîtriser la terreur qui l'avait envahi lorsqu'il comprit qu'aucune aide ne viendrait et que son esprit ne s'était pas égaré dans un nouveau récit, Tobias prit les choses en main pour Charlie et lui. Il renonça momentanément à trouver une explication rationnelle aux événements et tâcha de se concentrer sur leur survie, gardant ses doutes et questionnements pour les longues nuits d'insomnies à se torturer.
Equipement Porté :
Première main
-
Seconde main
-
Ceinture 1/2
Enc. 3 max
Revolver 6C Muni.A. (3)
Poches 2/4
Enc. 1 max
Cran d’arrêt (1)
Lampe dynamo (1)
Accessoires Pratiques :
1ères Mun. 3/3 : Muni.A.
Tête : -
Epaule : -
Torse : Haut protecteur (5)
Dos : Grand sac (12)
Bras : Brassards tactiques (6)
Flancs : -
Taille : -
Jambes : -
Véhicules 1/3
Clé de Durango IV 3/4
Contenants Personnels :
Dos 9/30
Grand sac
Kit de crochetage (3)
Herbertz (3)
Tonfa (3)
Fiche de personnage Points de RP: (83/1200) Etat Mental: (90/100) Destin: (0/300) Réputation: (0/500) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Sam 2 Avr - 18:28
Quelle(s) zone(s) de l'État votre personnage a fréquenté ?
Tobias s’est, dans les premiers jours d'avril, établi à Dallas où résidait sa jeune sœur. Lorsque fin avril, les médias cessèrent leurs activités et que tout contact avec le reste des états fut coupé, ils quittèrent la ville par le sud, dans le but de gagner l’aéroport de Ennis et de rejoindre le reste de leur famille dont ils n'avaient plus de nouvelles. Ce dernier avait malheureusement déjà été évacué et pillé si bien qu'ils furent dans l'obligation de renoncer à leur projet. Ils longèrent ensuite la route 45 dans l’espoir de croiser quelques convois militaires pouvant leur apporter une aide mais durent se résoudre à ne plus en attendre.
Ils s’établirent tous deux environs six mois à Chatfield au sein d’une communauté d'une douzaine de personnes qui avait pris possession d’une grande propriété fermière dont le terrain conséquent permettait une surveillance des alentours et pourvoyaient à leur besoin en nourriture. Néanmoins après un incident impliquant Charlie et l’un des leaders de la communauté, ils se virent dans l’obligation de quitter le confort et la sécurité des lieux pour retourner sur les routes. Deux autres membres, touchés par les événements se joignirent à eux, Carla Livingstone et Jimmy Holden, respectivement danseuse et fiabiliste pour une entreprise de téléphonie. Ce dernier, possédant un véhicule, ils quittèrent Chatfield au matin du 11 septembre et se dirigèrent vers le sud, estimant que peut-être à Houston résidaient encore des gens qui résistaient au mal ambiant ou qui en sauraient davantage sur ce qui se passait dans les autres villes.
En chemin, ils eurent vent d’un refuge à Oakwood, au sein de la First Christian Church et tentèrent leur chance. Épuisés, étreints par la sensation que la situation ne pouvait avoir d’issue heureuse, ils gagnèrent la ville en quelques jours et décidèrent de s'installer au sein de ce nouveau groupe qui après avoir barricadé un quartier de la ville tentait de survivre en autarcie.
Les mois passés au refuge permirent au petit groupe de tisser quelques liens avec des habitants et de se rendre utile au sein de la communauté. Charlie, de par sa jovialité et sa facilité à évoluer au sein d'un groupe, attirait les gens qui se prenaient facilement d'affection pour elle. Tobias, plus timoré, trouva à s’occuper les mains pour s'anesthésier l’esprit, et demeura davantage sur la réserve quant aux personnes qu'ils rencontrèrent. Oakfield survivait depuis plusieurs mois grâce aux cultures entretenues dans les jardins du quartier préservé. Un convoi militaire échoué là au début de l'épidémie en assurait la sécurité, tandis qu'une organisation cadrée, régit par un système de corvées et de tâches permettaient de rationner la nourriture récoltée et les éléments nécessaires à la survie.
Tobias, Charlie, Carla et Jimmy y séjournèrent de septembre 2034 à octobre2035. Durant cette période, au gré des arrivants, des messages contradictoires et paradoxaux parvinrent aux habitants qui ne savaient plus à quel saint se vouer. D'aucuns prétendaient que quelque part, au Mexique, un laboratoire travaillait sur un vaccin qui permettrait de rétablir l'ordre des choses. Tandis que d'autres, assuraient que toutes les grandes villes étaient tombées, que les états avaient fini par faire usage de frappes nucléaires pour enrayer le problème et que l'espoir de l'humanité était vain. Il se murmurait des théories plus folles les unes que les autres quant aux soi-disant causes de cette apocalypse, si bien que plus personne n'avait une réelle idée de la situation actuelle. Les récits des uns et des autres ne se recoupaient pas toujours et la terreur inspirée par les voyages rendait tout discernement délicat.
Une fois encore, les jeunes gens prirent conscience que dans ce nouveau monde, comme dans l’ancien, rien n’était jamais acquis. Sans que l’on ne comprenne vraiment comment l’épidémie ait pu franchir les barricades du refuge, un cas de contagion se déclara un soir dans la communauté. En quelques heures, plusieurs personnes furent contaminées, et l’évacuation se fit dans la panique, causant de nombreuses pertes au sein du groupe qui s’éparpilla dans la campagne environnante, ne pouvant emporter que de rares objets, faute de préparatifs plus anticipés.
Accompagné de quelques autres, Tobias et sa sœur se dirigèrent encore plus au sud et finirent par tomber dans la région de Conroe, sur un bunker, ancien centre d’affaire qui avait été construit au XXème siècle pour protéger les citoyens d’une quelconque attaque nucléaire. Ils furent accueillis par un groupe armé et extrêmement méfiant de toute personne arrivant de l’extérieur. On leur fit rapidement comprendre que les réserves de nourriture étaient basses et qu’ils étaient priés de ne pas trop s’attarder. La partie enterrée du Bunker n'était plus utilisable depuis des mois car plus ventilée depuis que les générateurs avaient cessé de fonctionner, ne restait plus que les locaux et bureaux, qui, s'ils offraient un point de défense stratégique, n'étaient pas aussi sûrs que la partie sous terraine. L'ambiance était particulièrement tendue et nerveuse, ne laissant pas envie de s'établir longuement. C'est là qu'ils entendirent parler de l’Oasis, par un groupe de personnes qui comme eux, avaient fait escale ici dans le but de pouvoir l’atteindre.
Après s’être reposé quelques jours, ils s’engagèrent en décembre dans la région de Houston, prenant soin de contourner la ville pour éviter les hordes.
Dans quel(s) groupe(s) votre personnage a-t-il évolué ?
- Fuite de Dallas avec Angus, Hector et Prue, colocataires de Charlie. Le groupe est malheureusement séparé lors d’une bousculade virant à l’émeute à la sortie de la ville. Il se retrouve alors accompagné de Charlie et sept autres personnes : un couple et leur jeune fils, deux policiers, une jeune journaliste et un lycéen de Dallas.
- Communauté de Chatfield, au sein d’un groupe de 12 personnes, mené par deux militaires n’ayant pas réussi à rejoindre leur base, Martin Becket et Sloan Ekyle. Ils y font la connaissance de Carla et Jimmy qui se joindront à eux pour une partie de leur périple. Une altercation entre Martin et Charlie déclenche un conflit entre Tobias et Martin, menant à leur exclusion de la communauté. Ils quittent donc Chatfield accompagnés de Carla Livingstone avec qui Tobias entretiendra une liaison à Oakwood et Jimmy Holden.
- Etablissement au refuge d’Oakwood où ils firent la connaissance d’Isaiah et Josy Menders, un couple de retraités très croyant et de Bradford Prewett, jeune agriculteur ayant échappé de peu à une bande de rôdeur lors de l’attaque de la ferme familiale.
- Court séjour au Bunker. Ancien centre d’affaire construit pour être un abri anti-atomique, il abrite un groupe d’une vingtaine de personnes. Néanmoins le rationnement et la situation critique des niveaux de réserves incitera le groupe à refuser de nouveaux arrivants, qu’ils aiguillent vers l’Oasis. Tobias, Charlie et Bradford chemineront ensemble, jusqu’à la disparition de ce dernier, sans explication.
Comment votre personnage a vécu la seconde apocalypse ?
On aurait pu imaginer là quelques histoires pour adolescents racontées au coin du feu un soir d'octobre. Néanmoins, après des semaines à découvrir que l'horreur se terraient à chaque coin de rue comme en chaque homme, les cœurs n'étaient plus à rire de récits qui auraient pu paraitre trop fantasques. Lorsque les premiers coureurs furent mentionnés, Tobias su immédiatement qu'il ne s'agissait pas là d'histoires sans fondement destinées à effrayer les autres. Tous les éléments d'un excellent film apocalyptique étaient réunis. Leur génération avait beau avoir été bercée aux récits de science-fiction, la réalité semblait tout autre. Les cris, les râles à chaque déplacement leur glaçaient le sang. Les disparitions au sein de groupe n'étaient plus attribuées au simple égarement, tant et si bien que sortir des zones de confort offertes par les différents refuges devint source inépuisable d'angoisse et de cauchemars.
C'est au cours d'une soirée à Oakwood qu'ils entendirent parler des coureurs pour la première fois. L'homme qui en fit la description à Tobias prétendait avoir échappé à l'un d'eux lors de son périple pour gagner le refuge. Arrivé récemment au sein de la communauté, Dougal était un homme étrange et peu affable qui ne se déridait que pour conter les prouesses qu'il avait réalisées au cours de son voyage. Si on voyait qu'il aimait parler, l'homme dégageait également une certaine défiance vis-à-vis des autres, un certain malaise qui exerçait une forme de retenue sur les autres habitants qui le craignaient un peu. Tobias, en revanche, se prit d'une passion quelque peu morbide pour les récits de l'homme. Bien qu'il le soupçonnât parfois de s'attribuer les mérites d'autres à travers ses histoires, il semblait avoir beaucoup voyagé et apportait un éclairage nouveau sur les événements actuels. Lorsqu'il mentionna les chasseurs diurnes, ces derniers se mirent à obséder Tobias, au grand damne de Charlie qui se refusait à écouter de telles horreurs. Malgré les tentatives de cette dernière pour le tenir éloigner de Dougal, Tobias questionna l'homme jusqu'à plus soif et entama à ses côtés un carnet de croquis des créatures qui peuplaient l'état, d'après les descriptions de l'homme. Et si celles-ci variaient quelques fois en fonction de l'état d'esprit de Dougal, Tobias obtint néanmoins un bestiaire relativement intéressant qui le fascinait tout autant qu'il le hantait.
Au cours des voyages qu'ils firent d'un abri à l'autre, ils constatèrent que les rôdeurs se faisaient de plus en plus nombreux. Le phénomène qui aurait pu selon les dires de certains, se tasser, évoluer vers une stabilisation avant un retour à la normal, ne semblait que croitre. Avoir croisé une horde était désormais chose courante pour les personnes qui arrivaient maintenant au refuge. On apprenait à tout faire en silence lors des déplacements. A ne pas s'éloigner, à ne plus s'attendre en cas de disparition et à courir vite. Les nuits étaient désormais peuplées de cauchemars, ne sachant si les cris résonnaient dans les esprits où s'il s'agissait de créatures pires encore, agissant dans l'ombre.
D'un naturel taciturne et mélancolique, Tobias se refermera encore plus sur lui-même au cours de cette année. Son optimisme et sa foi en la nature et en l'humain se dégradèrent grandement et il se mit à envisager sérieusement qu'il ne puisse y avoir d'issue heureuse, pour personne.
Mentionnez des moments forts de la survie de votre personnage :
- La première période de mise en quarantaine fut pour lui un moment éprouvant. En constante revendication et recherche de liberté, se voir bouclé dans une ville provoqua en lui de nombreuses angoisses qu'il se refusa à exprimer devant Charlie, mais qui furent la cause d'insomnies et de longues nuits anxiogènes et empreintes de réflexions moroses.
- La fuite de Dallas, après que les forces militaires et le reste des citoyens aient dû se rendre à l'évidence que l'épidémie était totalement hors de contrôle, apportèrent les premiers élans de sauvagerie humaine dont il fut le témoin direct. La violence rapportée aux informations avant qu'elles ne cessent prit d'autres tournures lorsqu'il vit des gens en piétiner d'autres dans les escaliers pour passer les premiers, des véhicules foncer dans la foule pour ne pas être assaillis par la masse des fuyards cherchant à survivre à n'importe quel prix. A de nombreuses reprises, il fut obligé de jouer des épaules pour extraire Charlie de cette masse compacte, terrorisé à la seule idée de lâcher sa main et la voir engloutie par cette foule hystérique.
- Suite à la fuite de Dallas, ils firent route avec sept autres personnes, dont deux policiers et un couple avec un jeune garçon, Shauna. Lorsque ce dernier fut pris d'une crise d'asthme aux symptômes alarmants, Patrick, l'un des policiers paniqua et fit usage de son arme sur le jeune garçon, persuadé qu'il était infecté et représentait une menace pour le groupe. Malgré les tentatives désespérées de son père et Tobias pour contenir l'hémorragie, le garçon mourut dans les bras de sa mère. Quant à Patrick, il mettra fin à ses jours en retournant son arme contre lui, horrifié par son acte et le regard de ses compagnons.
- L'incident de Chatfiled sera probablement un autre des événements marquant de leur fuite. Si Tobias n'avait pu s'empêcher de remarquer les œillades appuyées de Martin envers Charlie, il avait noté que cette dernière ne semblait pas y répondre particulièrement. Aussi, n'avait-il pas imaginé que cet intérêt puisse aller plus loin. Néanmoins, bien qu'elle ait refusé ses avances, Martin tenta une nuit d'abuser de la jeune femme. Tobias, témoin de la scène alors qu'il vivait une nuit de plus privé de sommeil se rua au secours de sa sœur en proie à une haine et une sauvagerie qu'il ne soupçonnait pas en lui. Les hommes en vinrent aux mains et si on les sépara avant que le militaire ne mette en pièces Tobias, ce dernier fut prié de quitter le refuge avec sa pétasse de sœur.
- A Oakwood, le meurtre de Josy lors de l'évacuation du refuge finira d'achever sa foi en la nature humaine. Alors que l'épidémie se propageait au sein du refuge et que les habitants quittèrent précipitamment les lieux, Josy sera poussée au sein d'une horde. Jugée trop lente à se déplacer et donc dangereuse pour le groupe, l'un de ses compatriotes de refuge la jeta en contrebas pour libérer le passage aux autres. Impuissants témoins de la scène, le petit groupe assistera en direct à la mort de la vieille femme. Isaiah quant à lui, ne se remettra pas de la perte de son épouse et se laissera mourir deux jours plus tard.
Qu'est-ce que votre personnage a fait pour survivre ?
D'un caractère calme et indépendant, Tobias n'a jamais souhaité se mêler aux conflits tout au long de sa vie. Partisan de s'occuper de ses propres affaires en laissant soin aux autres d'en faire de même, il préfère laisser les gens laver leur linge sale entre eux et tourner les talons pour ne pas avoir à arbitrer des conflits qu'il jugera, au mieux, futiles. Habile joueur de mots, il a rarement eu besoin d'utiliser la force au cours de sa vie pour se défendre. Doté d'un esprit vif et cynique, il a toujours su tourner les situations à son avantage pour éviter de devoir faire preuve de violence. Pacifiste dans l'âme, il aura plutôt tendance à défendre la cause animale et le respect par la non-violence. Néanmoins, lorsqu'au sein de la communauté de Chatfield, Charlie se fait agresser par Martin, l’un comme l'autre découvre en lui une violence insoupçonnée. Alors qu'une nuit Martin tente d'abuser d'elle, profitant de sa position au sein du groupe, Tobias intervient et en vient aux mains avec l'autre, sentant monter en lui une rage meurtrière. Martin accusera la sœur d'être une menteuse séductrice et qualifiera le frère de menace pour la communauté, les obligeant à abandonner la propriété au petit matin, avec pour seuls possessions leurs sacs à dos. Malgré les tentatives de Charlie pour en parler, Tobias refusera d'aborder le sujet, terrorisé par la bouffée de violence l'ayant alors saisi. Il constate avec horreur qu'une part sombre réside en chacun et comprend que le contexte est favorable à l'essor de la sauvagerie, poussant les êtres les plus calmes à des actes de barbarie, pour leur survie.
S’il n’est pas allé jusqu’au meurtre pour assurer leur survie à tous deux, il a en revanche, volé des antibiotiques dans la maison de Josy et Isaiah à Oakwood avant leur départ précipité. Bien que les deux propriétaires soient désormais décédés, il en demeure encore honteux.
Equipement Porté :
Première main
-
Seconde main
-
Ceinture 1/2
Enc. 3 max
Revolver 6C Muni.A. (3)
Poches 2/4
Enc. 1 max
Cran d’arrêt (1)
Lampe dynamo (1)
Accessoires Pratiques :
1ères Mun. 3/3 : Muni.A.
Tête : -
Epaule : -
Torse : Haut protecteur (5)
Dos : Grand sac (12)
Bras : Brassards tactiques (6)
Flancs : -
Taille : -
Jambes : -
Véhicules 1/3
Clé de Durango IV 3/4
Contenants Personnels :
Dos 9/30
Grand sac
Kit de crochetage (3)
Herbertz (3)
Tonfa (3)
Fiche de personnage Points de RP: (83/1200) Etat Mental: (90/100) Destin: (0/300) Réputation: (0/500) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Ven 8 Avr - 9:28
Récit d'Arrivée à Houston
- J'ai chaud… - Je sais. - Et soif… - Hmm. - En plus tu marches trop vite…
Les joues rosies par la marche, quelques mèches de cheveux collés sur le front par la sueur, Charlie trainait les pieds depuis plusieurs heures maintenant. Les chaussures qu'elle portait étaient un peu trop grandes et lui avait causé une multitude d'ampoules. Les lanières du sac qu'elle portait quelques jours plus tôt avaient entamé ses épaules brulées par le frottement de tissus qui n’avaient pas vu de lessives depuis des lustres. Il lui semblait avoir marché des années durant et si Tobias n'avait pas tenu le compte des jours, elle n'aurait pas été en mesure de donner une date approximative. Les yeux rivés sur les épaules carrées de son frère qui avalait la distance avec des jambes d'une longueur non réglementaire, il avait l'impression qu'elle ne pourrait plus jamais reprendre son souffle.
Pourquoi ce chameau ne se plaignait-il pas lui aussi ? Cela lui aurait fait du bien de l'entendre se plaindre ou souffrir également ! Mais non, ce bougre d'imbécile embrassait les épreuves de la vie sans un mot, se contentant de haussement d'épaules avant de se retrousser les manches et s'activer. Comment faisait-il pour être si sûr de lui quand tout foutait le camp ?
Intérieurement pourtant, il devait souffrir, lui aussi. Elle devinait aux crispations de sa mâchoire que quelques douleurs habitaient son corps. Pourtant il n'en soufflait mot. Son regard se posa sur sa jambe et la déchirure sur le haut de la cuisse du pantalon.
Cet épisode lui avait couté une crise d'hystérie. Persuadée, en voyant le sang consteller son pantalon qu'il avait été contaminé, elle avait momentanément perdu son sang-froid, hurlant et pleurant tandis qu'il l'assurait qu'il ne s'agissait que d'une écorchure due à un grillage en s'extrayant de la zone qu'ils quittaient alors et s’appliquait à la calmer. Elle avait passé les heures suivantes à imaginer son grand frère se mettre à cracher du sang comme on en avait tant vu… puis rejoindre les autres. Mais rien n'était venu. Et si les nuits suivantes, il avait semblé être fiévreux ou anxieux, il n'y eu aucune transformation en créature horrible. La découverte d'un fond d'alcool avait achevé de désinfecter la plaie, qui semblait avoir bien cicatrisée maintenant. Elle n’imaginait pas sa vie sans lui.
Cela faisait des heures maintenant qu'il ne disait rien mais elle percevait de la nervosité dans ses gestes. Il scrutait les alentours avec ferveurs, accélérait le pas quand bien même il était évident qu'elle avait du mal à suivre et se mordait régulièrement la lèvre, ce qui, chez lui, indiquait quelques ruminations peu légères.
- Moi j'avance plus! Finit-elle par lâcher comme une bombe en se laissant tomber à même le sol, dans la poussière.
Il marqua un temps de pause et se retourna, le visage grave. Ouvrant la bouche une première fois, il sembla se raviser et la referma avant de la rejoindre.
•
Fin mars 2034
- Tobias ? Bon sang tu ne réponds jamais aux appels !!!!??? - Tu sais moi les téléph… - Ecoute pas le temps de se disputer, tu as vu les infos ? - Heu non… - Évidement… Au bout du fil, l'homme soupira. Pour une fois dans ta vie tu vas m'écouter attentivement. Tobias leva les yeux au ciel et esquissa un léger sourire que son frère ne pouvait voir. - William … commença-t-il en soupirant. - Non, tais-toi et écoute. Dans quelques jours, les villes seront bouclées. Tout… L'autre marqua une pause, comme s'il cherchait ses mots. - De quoi tu parles ? - Victoria et les enfants arrivent en fin de journée. Je sais que je ne devrais pas te demander ça, mais… je n'arrive pas à joindre Charlie. - Depuis quand essaies-tu? - Deux jours. Nouveau sourire. - Je crois qu'à son âge on peut passer deux jours sans inform… - Putain, tu ne veux pas prendre les choses au sérieux pour une fois dans ta vie ? S’énerva William. - Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Concéda son cadet. - Je veux que tu la rejoignes. Il ne faut pas qu'elle reste seule. Pas dans les jours à venir. - Pourquoi? - Tobias… ça craint là. Ça craint vraiment. Je serais bien allé la chercher mais avec Maria qui va bientôt accoucher, je ne peux pas bouger… - William, qu'est-ce qu'il se passe ? - Je ne sais pas… mais ça pue. Je ne te demanderais pas ça si ce n'était pas important. S'il te plait va chercher Charlie et rejoignez-nous dès que possible.
•
L'homme nota les nombreuses écorchures sur les bras de la jeune femme. Son visage rougit par le vent, le froid et par l'effort. La finesse de ses épaules et son dos disparaissant sous veste bien trop large. Charlie était menue mais avait fait preuve jusque-là d'une volonté remarquable. L'espace d'un instant, le visage de la jeune femme se superposa à celui de l'enfant qu'elle était il y a peu encore. Ses yeux expressifs, ses traits fins, sa moue boudeuse toujours quelque part entre le rire et les larmes. A une époque où l'insouciance avait encore sa place. Malgré les efforts de la douce Victoria pour en faire une jeune fille à son image, Charlie avait choisi ses frères pour modèles. Loin d'être attirée par les poupées et les activités proposées par son aînée, elle avait passé le plus clair de son enfance à grimper aux arbres et espionner ses grands frères, jurant par tous les diables, qu'être un garçon était extrêmement facilitant. Désormais adulte, elle avait gardé quelques manières un peu brusques, mais n'avait plus rien du garçon manqué de l'époque.
- Ok on fait une pause. Lâcha-t-il de sa voix grave en déposant son sac près de Charlie après avoir soigneusement jeté un œil à la ronde.
Sur le qui-vive, il s'appliquait à ne pas relâcher l'attention alors que leur but était si près. Il avait expérimenté de nombreuses fois que c'est souvent au bout du parcours que l'on commet l'erreur fatale pour avoir trop relâché la pression.
De son sac à dos, il extraya une vieille gourde métallique de l'armée américaine et après l'avoir soupesée pour en estimer le contenu, la tendit à la jeune femme. Elle avait les lèvres desséchées par le froid et la soif et ne se fit pas prier pour s'en emparer. Tandis qu'elle se désaltérait un peu, il observa les alentours en quête d'une indication précise de leur localisation. Ils avaient dépassé Texas city la veille et avait marché toute la journée… il estima qu'il devait rester tout au plus deux heures de marche. Il jeta un œil au soleil timide dont la course était bien avancée, puis à sa sœur qui bougonnait seule et dont il ne capta que quelques mots parmi la litanie de jurons. Lui qui avait toujours vécu sans montre, au gré de ses envies, avait découvert avec l'apocalypse le stress d'une heure trop tardive qui pouvait vous mener à une mort certaine si vous n'étiez pas à l'abris à la tombée de la nuit. Il y avait de nombreuses rumeurs à leur sujet. Dans chacun des camps qu'ils avaient écumés, il y avait toujours eu quelqu'un pour avoir une histoire sordide au sujet des malheureux qui n'avait pas été dans une bâtisse au coucher du soleil. Ils portaient bien des noms et bien que certains prétendent les avoirs croisés, les descriptions étaient tellement fantasques et différentes que Tobias doutait que quiconque en ait déjà réellement vu de près et y ait survécu. Au gré des récits, il en avait croqué quelques-uns dans ses carnets et en avait peuplé ses cauchemars sans jamais en avoir réellement vu de ses propres yeux. En revanche, il ne doutait pas de leur existence. Les disparitions au sein des groupes étaient suffisantes pour prouver qu'être dehors la nuit était tout simplement inenvisageable.
- Allez, on s'y remet. Lâcha-t-il brusquement. - Déjà ?? Mais je viens juste de m'assoir ! - C'est mieux que rien. Glissa-t-il en lui en tentant de sourire.
Peut-être saisit-elle l'inquiétude à travers le rictus, toujours est-il qu'elle se releva rapidement.
- Je pense qu'on distingue le mur au fond… Tenta-t-il pour l'encourager.
En réalité, il pouvait tout aussi bien s'agir d'une barre nuageuse ou d'une vue de son esprit fatigué. Chaque partie de son corps était douloureuse comme si on l'avait roué de coups, ses yeux le brûlaient à force de nuits blanches et de journée à guetter le moindre mouvement, il avait faim au point que son estomac l'empêche de dormir et sentait vaciller l'espoir auquel il demandait pourtant à Charlie de se raccrocher.
Elle plissa les yeux et secoua la tête.
- Je te préviens Tobias, si ton truc s'avère être un conte pour enfant, je te bouffe.
Il acquiesça d'un signe de tête dans un sourire amusé. Elle n'en ferait rien. Elle lui vouait depuis toujours une telle adoration, qu'elle aurait été capable de dépecer un rôdeur à mains nues pour le tirer d'un mauvais pas.
Et pourtant l'angoisse lui étreignit à nouveau la gorge. Et s'il s'était planté de direction ? Et s'il n'y avait rien là-bas ? Et s'ils arrivaient trop tard dans un nouveau camp dévasté comme on avait pu en croiser en route ? Et si les routes jonchées de restes ou de cadavres d'une civilisation sur le point de s'éteindre ne menaient à rien d'autre que ce qu'ils avaient déjà vu ? Auraient-ils le courage de poursuivre ? Aurait-il la foi d'avancer encore, la force pour deux de porter un espoir qu'il sentait s'amenuiser à chaque pas ?
L'espace d'un instant, il repensa à ceux qui avaient choisi une mort plus propre. Enfonçant le canon d'une arme dans leur bouche pour éviter de finir dépecés ou d'endurer la faim et la soif jusqu'à ce que mort s'en suive. Certains avaient pris soin de supprimer leur famille pour leur épargner des jours d'errance et de souffrance. Beaucoup s'étaient offusqués de tels choix. Au nom du principe de l'instinct de survie et de la préciosité de la vie. Se devait-on réellement de tout essayer ? Baisser les bras n'était-il pas un choix tout aussi respectable que les autres ? Aurait-il le courage de décider pour Charlie si tout espoir venait à disparaître ? Il balaya rapidement l'idée, son imagination déjà lancée au triple galop lui révélant des images qui le firent frémir d'horreur à l'idée de les avoir simplement envisagées. Une petite voix le nargua d'un recoin torturé de son esprit… même abandonner dignement ne serait pas à leur portée. Ils n'avaient pas d'armes, ils n'avaient rien.
Equipement Porté :
Première main
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Poches 2/4
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Cran d’arrêt (1)
Lampe dynamo (1)
Accessoires Pratiques :
1ères Mun. 3/3 : Muni.A.
Tête : -
Epaule : -
Torse : Haut protecteur (5)
Dos : Grand sac (12)
Bras : Brassards tactiques (6)
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Véhicules 1/3
Clé de Durango IV 3/4
Contenants Personnels :
Dos 9/30
Grand sac
Kit de crochetage (3)
Herbertz (3)
Tonfa (3)
Fiche de personnage Points de RP: (0/0) Etat Mental: (0/0) Destin: (0/0) Réputation: (0/0) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Jeu 14 Avr - 23:13
Bonsoir Tobias,
On y vient : le retour promis (et normal). Je précise que ce retour prendra en compte ceux de DVK (Kyle) et de Strempton (Ivy), bien que j'utiliserais la première personne du singulier pour plus de facilité.
Dans l'ensemble, la fiche est très bonne à quelques points près. Tu as une fort belle écriture, ta narration est soignée et charmeuse, ça a été une lecture particulièrement agréable, je te félicite déjà pour cela.
Du point de vue du fond, il y aura des modifications et des compléments, toutefois, rien d'insurmontable. Je suis assez indécis par certains aspects, notamment de compréhension du contexte, mais je pense que c'est avant tout dû au fait qu'une partie du récit d'ensemble est assez vague et en conséquence, propice à des interprétations qui ne seront peut-être pas justes comparativement à ce que tu avais en tête. Je vais développer tout cela en tâchant de ne pas trop tergiverser afin que ce ne soit pas inutilement (plus) long, n'hésite pas à répondre et développer les différents points en réponse à ce post, plus spécifiquement si tu considères que ça a été mal interprété, je suis toujours intéressé par les précisions.
- Description physique et psychologique -
Rien à dire dans l'ensemble. La psychologie met sans doute un peu trop en avant les points forts de Tobias, au détriment de défauts naturels à tout personnage, néanmoins rien de choquant ou gênant en soi, cela se révélera en RP.
- Histoire jusqu'à l'Apocalypse -
Tout est bon jusqu'à l'apocalypse, c'est une belle histoire avec tout un tas de détails et d'idées tout à fait séduisantes, j'apprécie beaucoup et ton orthographe irréprochable ou presque (ou rien sur quoi je me serais arrêté) ajoute au soin narratif.
Cette partie s'arrête un peu tôt, avec un récit très vague et plutôt minimaliste. Tu t'évertues à combler ces aspects dans le formulaire de développement, toutefois, il y a un sentiment de discrétion autour de la façon dont Tobias a vécu l'apocalypse sur les premiers temps/premiers mois, et des données sur lesquelles j'aimerais être sûr que ça a bien été pris en compte : je pense par exemple à la coupure des réseaux et des communications, qui n'est pas évoquée et même, la fin de cette partie continue d'en parler comme si ça n'avait pas été le cas.
Par précaution, je te renverrais tout de même au sujet « L'Apocalypse : Une Contamination Fulgurante » et je serais favorable à quelques ajouts, autour de la survie de Tobias et des points principaux de cette partie : comme la coupure des réseaux, la quarantaine du Texas et l'arrivée des morts-vivants dans cette partie du pays durant la cinquième semaine, entre autres. Rien de très long ni extravagant, ça peut être sous la forme de rajouts ou d'anecdotes indépendantes, je te laisse y songer.
- Formulaire de Développement -
Alors là, nous entrons dans une partie qui tranche assez entre deux sentiments distincts. Pour être clair sur cela :
Ici à nouveau, on retrouve un personnage très bon sur la forme, qui promet un vrai potentiel, ainsi que des anecdotes très intéressantes et qui creusent sa psychologie, plausibles et réfléchies. Malheureusement, il y a plusieurs aspects qui tendent à bloquer la validation du point de vue du contexte, également quelques modifications et précisions plus mineures.
Je vais commencer par le mineur :
(Dans : Quelle(s) zone(s) de l'État votre personnage a fréquentées ?) - Le groupe de Oakwood n'aura pu seul barricader la ville, l'invasion des morts-vivants étant ingérable, contrôler un aussi grand territoire semble impensable pour un groupe moyen. Ils ont pu barricader un quartier et se sont efforcés de le tenir, difficilement, néanmoins les rôdeurs errants et l'invasion des hordes sont des calamités même pour les plus petites zones à défendre.
(Dans : Mentionnez des moments forts de la survie de votre personnage :) - Je reviens sur la notion de coupure des réseaux, car ici, les conséquences de ces pertes ne semblent pas palpables, autour des informations (télévisées à priori) évoquées, surtout que c'est en rapport avec la fuite de Dallas. Je rappelle, par précaution ici encore, qu'il n'y a pas un mort-vivant avant la cinquième semaine de l'épidémie au Texas, en quarantaine par de hauts murs édifiés.
- Il est évoqué que Tobias est plutôt un non-violent, qui en tout cas en a rarement usé, cependant, il roue de coups un militaire. Ça m'a interpellé pour tout t'avouer : quel type de militaire ? Un membre de l'Air Force ou la Navy plutôt technique ou logistique ? Car s'il s'agit d'un marine par exemple, d'un seal ou de toute autre troupe entraînée, il paraît étonnant que Tobias parvienne à la rouer de coups à mains nues. Si oui, il faudra lui donner au moins le palier 4 en Bagarre.
Passons aux points importants liés au Contexte :
As-tu vu le sujet présenté dans le formulaire : « [MJ] La Survie Post-Apocalypse » ? Il y a de la bonne volonté et de l'envie autour du personnage, attention, je ne remets pas du tout ça en cause. Je constate néanmoins que divers points ne respectent pas le contexte : en premier lieu, Tobias et ses compagnons semblent principalement nomades, fréquentant quelques groupes mentionnés pour de courtes périodes de quelques jours, quelques semaines peut-être ? Ce qui est impossible. La survie en nomade, passant d'abri en abri et récoltant les ressources essentielles dans la nature est impensable au regard du contexte.
L'Oasis est aussi mentionnée beaucoup trop tôt, avant la seconde apocalypse j'ai l'impression. Je ne suis sûr de rien en réalité, car je suis très indécis autour de la période post-apocalyptique, c'est peut-être le fait que les choses soient vagues, mais j'ai le sentiment que l'ensemble des événements tiennent sur quelques mois tout au plus, alors que dix-huit mois passent entre l'apocalypse et la date actuelle de Décembre 2035. C'est ici que l'impression minimaliste ressort, il y a un manque de chronologie qui rend plus complexe de comprendre à quelle période et pendant combien de temps il rejoint tel ou tel groupe, notamment, pour réussir à situer Tobias dans l'évolution des événements de fond.
L'accent est par ailleurs mis sur le voyage et le rationnement par des sorties dans la nature, ce qui renforce le côté nomade inabordable en l'occurrence, ou seulement sur de très courtes périodes. La sédentarisation est nécessaire pour survivre, comme évoquée dans le sujet que j'ai nommé plus haut. Pour revenir à l'Oasis, les rumeurs autour de la Safe Zone n'apparaissent qu'au cours des dernières semaines/derniers mois avant Décembre 2035, après la seconde apocalypse et de ce fait, après que la survie ait changée et que les groupes de diverses natures se soient progressivement dissous pour préférer d'importantes communautés fortifiées, les Safe Zones, pour les nommer.
Parlant de la seconde apocalypse, elle est traitée correctement et avec gravité en soi, ceci étant (beaucoup de synonymes du genre décidément), Tobias semble très prévenant et juste, jusqu'à donner l'apparat de sentir venir les coureurs. C'est peut-être à côté de la plaque, je te donne l'interprétation qui découle, et ça rejoint un point d'ensemble autour de Tobias lui-même.
À savoir, si on se réfère à sa description psychologique, qu'un décalage ressort dans les faits évoqués : de quelqu'un à priori solitaire, taciturne, rêveur et plutôt introverti, privilégiant sa survie au détriment des « règles établies », les faits en font quelqu'un d'avenant, très participatif à l'échelle du collectif et un peu héros malgré lui. Un héroïsme peut-être même un poil trop affirmé, à qui tout ou presque - en tout cas l'essentiel - réussit. Il connaît des péripéties et des obstacles, bien sûr, néanmoins il n'est pas confronté à la défaite ni à de sérieuses difficultés. Il s'avère très pragmatique à contrario du postulat initial et les événements viennent à couler sur lui, ou pas loin de cela, ses décisions sont justes et à raison, il réagit vite et bien en toutes circonstances.
Il se peut que tu trouves le trait tiré assez grossier et surfait, je pense que c'est surtout un manque de nuances qui se dessine dans le récit, les points forts du personnage et ses réussites sont bien établis, au détriment de toute pénibilité je dirais. Même lorsqu'il est confronté à quelque chose de certainement très dur, je prends l'exemple de l'agression de sa sœur, il l'emporte presque trop facilement et passe à autre chose, en tout cas se mur. Cela donne l'effet d'une double personnalité, ou d'un changement de personnalité qui ne correspond plus à l'artiste rêveur et sensible au sens large que décrit sa psychologie, bien autrement, il se démontre être un survivant, même un survivaliste dirais-je, habile, chevronné et de roc presque du jour ou lendemain, qui va à l'essentiel sans jamais fléchir, ne serait-ce qu'un peu. C'est très évident dans le récit d'arrivée par exemple qui humanise énormément Charlie et fait de Tobias un socle inébranlable par rien.
- Récit d'Arrivée à Houston -
Là encore, un récit qui est très bon en réalité, bien écrit et solide narrativement. Et pourtant, pour ne pas faire de transition, Tobias est rudoyé, marchant des heures et avec de lourdes charges, en dépit d'une blessure assez grave décrite, de fièvre et de mal-être qui ne se traduit pas vraiment dans les faits. On comprend que le but est de donner le point de vue de Charlie, toutefois, j'ai l'impression de constater que le point de vue de Tobias n'étant jamais donné, il ne s'apprivoise pas et se lisse involontairement. On (autrui) ne sait rien de lui et lui lit les autres trop facilement. Il est fort, très fort, trop fort ? C'est la question. ^^
C'est un détail, mais la période est pluvieuse et grise, il n'y a pas de soleil en ce Décembre 2035. Modification mineure (et erreur compréhensible qui n'en est pas vraiment une dans la situation).
Je note d'ailleurs que l'aspect taciturne et renfermé revient en force ici, un choix de mots sur les précédents textes qui portait à confusion possiblement en donnant un sentiment différent ?
- Compétences Décelées -
Au regard de la fiche et des affirmations établies, je suppute les compétences suivantes :
- Au moins le Palier 6 dans la discipline Réflexion. - Au moins le palier 5 dans la discipline Agilité. - Au moins le palier 5 en Robustesse. - Au moins le palier 5 en Influence (pour sa force de persuasion). - Palier 4 ou + en Force. - Palier 4 ou + en Bagarre.
Je constate que cet ensemble dépasse les possibilités de dépenses, restreintes à 800 PRP au départ. Je dirais que Tobias a trop de forces différentes, sans compter la polyvalence sous-entendue qui peut se traduire dans d'autres disciplines non évoquées, comme Maraudeur. Il y aura sans doute des choix à faire, qui devront se répercuter sur la fiche et ses affirmations à ce sujet. Rien de terrible, juste un choix sur le type de personnage. Je comprends que ce n'est jamais évident et on souhaite exploiter divers aspects qu'un seul personnage ne peut contenir au début du RP. Il faudra réfléchir à le faire polyvalent, et atténuer les mots employés, ou privilégier certaines disciplines et taire les autres compétences.
- Conclusion -
Un personnage très prometteur et une fiche qui propose beaucoup d'idées, qui a été réfléchie, ressentie et pesée. Tobias a besoin de nuances, je ne pense pas que ce soit nécessaire de modifier quoi que ce soit du récit d'arrivée hormis vis-à-vis de la blessure qui me paraît trop grave pour que le personnage tienne des heures et des jours de voyage (même avec une haute robustesse), mais la description psychologique mériterait peut-être d'être pensée et potentiellement remaniée, pour coller au personnage pragmatique, robuste et presque rustre qu'il paraît être devenu, avec de quoi contrebalancer à beaucoup de compétences et de forces particulièrement appuyées.
Il va y avoir des modifications à réaliser, surtout sur le formulaire de développement à propos des points majeurs évoqués et des ajouts/anecdotes bienvenus sur l'histoire jusqu'à l'apocalypse.
Rien d'insurmontable au final. À mon avis, tu as eu une idée de base autour du personnage, pensé pré-apocalypse, et tu as été très direct dans la partie apocalypse et post-apocalypse surtout, ce qui paraît fort tranché et de facto, pour un lecteur extérieur, présente quasiment deux individus distincts sans transition ni rattachement (sauf - un brin - à la fin dans le récit).
Comme dit, n'hésite pas à donner ton ressenti aussi si tu souhaites t'exprimer, expliquer ou donner des désaccords. Tu peux aussi MP DVK si tu souhaites échanger ou avoir des conseils. Il se peut que tu n'aies pas saisi certains points, elle saura te répondre plus posément.
Au plaisir de pouvoir valider ce personnage en tous les cas.
Fiche de personnage Points de RP: (83/1200) Etat Mental: (90/100) Destin: (0/300) Réputation: (0/500) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Ven 15 Avr - 11:08
Hello,
Tout d'abord, merci pour tous ces conseils et pour votre vigilance quant à la cohérence de tout l'univers. C'est un sacré boulot. Un peu déroutant à l'élaboration de la fiche étant donné tout ce qu'il faut prendre en compte, mais appréciable quant à la cohésion du tout.
Je me permets de répondre et de donner mon ressenti, puisque tu m'y invites gentiment. J'ai l'impression de me justifier comme un écolier mais c'est surtout pour vous assurer que j'essaie de prendre en compte vos remarques au mieux.
- Histoire jusqu'à l'apocalypse -
• J'avais volontairement laissé des points d'ombres pour me permettre de les exploiter en RP à travers des flash-back. Je suis parti sur un personnage qui effectivement réfléchit beaucoup, se pose beaucoup de questions et va être changé par ce qu'il va expérimenter. D'où la discrétion sur certains aspects. Je vais voir ce que je peux faire.
- Formulaire de Développement -
• Le groupe Oakwood : je vais modifier cela pour rendre les choses plus en adéquation avec le contexte.
•La coupure des réseaux : la date exacte m'avait échappée (merci DVK ) Je vais m'arranger pour le faire davantage transparaitre.
•Tobias est en effet non violent et cet épisode n'est absolument pas destiné à faire de lui un personnage bagarreur ou puissant physiquement, loin de là, uniquement une prise de conscience pour lui que, passer à l'acte sauvage n'est jamais bien loin dans un contexte aussi écrasant psychologiquement. Je modifierai ce passage de façon à ce qu'il paraisse moins puissant. Je ne souhaite effectivement pas qu'il obtienne un quelconque palier en bagarre, ce n'est pas le trait de caractère que je voulais mettre en lumière.
Le contexte
• Pour le côté nomade, je me suis senti dans l'obligation de remplir la partie et de fil en aiguille, ils ont vu pas mal de monde… Mais je pensais les avoir laissés établis suffisamment longtemps pour que cela ne fasse pas trop nomade justement… Je vais voir ce que je peux faire en indiquant les dates et remaniant un peu le tout.
• Pour la mention de l'Oasis, j'avoue avoir eu un doute sur la date où il apparaissait, je vais m'occuper de ça également.
- Récit d'Arrivée à Houston -
• Pour le manque de nuance dans le caractère de Tobias, ce que je souhaitais faire transparaitre avant tout, c'est un personnage qui va devoir bousculer sa vision de la vie (je fais ce que je veux quand je veux ) en se retrouvant responsable d'une autre vie (Charlie). Je souhaitais approfondir cet aspect-là à travers tous ses paradoxes justement. Il ne dit pas ce qu'il ressent, même si intérieurement tout est remis en question. Le côté double personnalité n'est pas si loin justement, c'est un grand lunatique, un névrosé, il réfléchit beaucoup et peut-être trop mais généralement, sur ce qu'il a déjà vécu. Le socle inébranlable, c'est la vision de Charlie, en effet. Je vais essayer de faire passer cela à travers la fiche, même si je pensais le traiter davantage en RP.
Les compétences
• Concernant les compétences, j'avoue que je tenais assez au côté polyvalent. C'est un baroudeur qui s'est permis le luxe de vivre au gré de ses envies pendant quelques années et je me dis que s'il a survécu, c'est en partie grâce à cet aspect-là puisqu'il n'a aucune compétence en défense, armement etc. En revanche, la compétence en bagarre, n'était pas du tout prévue, ni souhaitée. Je viens de revoir ça avec DVK qui m'a gentiment guidé, je pense pouvoir équilibrer ça.
Encore merci pour le regard vigilant et bienveillant, pour l'aide et l'accompagnement. Je m'occupe des modifications dans la journée, en espérant vous rejoindre bientôt, gagner des tas des PRP et dérouiller le cul des marines. et participer à cette chouette aventure!
Equipement Porté :
Première main
-
Seconde main
-
Ceinture 1/2
Enc. 3 max
Revolver 6C Muni.A. (3)
Poches 2/4
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Cran d’arrêt (1)
Lampe dynamo (1)
Accessoires Pratiques :
1ères Mun. 3/3 : Muni.A.
Tête : -
Epaule : -
Torse : Haut protecteur (5)
Dos : Grand sac (12)
Bras : Brassards tactiques (6)
Flancs : -
Taille : -
Jambes : -
Véhicules 1/3
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Contenants Personnels :
Dos 9/30
Grand sac
Kit de crochetage (3)
Herbertz (3)
Tonfa (3)
Fiche de personnage Points de RP: (83/1200) Etat Mental: (90/100) Destin: (0/300) Réputation: (0/500) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Mer 20 Avr - 14:29
J'ai fait au mieux pour apporter les modifications et précisions demandées. J'espère que cela conviendra davantage, j'ai tenté de redessiner les traits en fonction des points de compétences à attribuer.
Au plaisir de vous rejoindre bientôt.
Equipement Porté :
Première main
-
Seconde main
-
Ceinture 1/2
Enc. 3 max
Revolver 6C Muni.A. (3)
Poches 2/4
Enc. 1 max
Cran d’arrêt (1)
Lampe dynamo (1)
Accessoires Pratiques :
1ères Mun. 3/3 : Muni.A.
Tête : -
Epaule : -
Torse : Haut protecteur (5)
Dos : Grand sac (12)
Bras : Brassards tactiques (6)
Flancs : -
Taille : -
Jambes : -
Véhicules 1/3
Clé de Durango IV 3/4
Contenants Personnels :
Dos 9/30
Grand sac
Kit de crochetage (3)
Herbertz (3)
Tonfa (3)