Forum JDR post-apocalyptique dans un monde contemporain alternatif en proie aux zombies, à des créatures pires encore ainsi que des événements surnaturels.
Fiche de personnage Points de RP: (19/1200) Etat Mental: (100/100) Destin: (0/300) Réputation: (0/500) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Jeu 14 Oct - 18:33
Fiche d'identité
Prénom(s) : Triss
Nom : Anderson
Né(e) le : 08/06/2000
À : Portland, Oregon, USA
Métier : Policière, Maître chien
Particularité(s) : Je ne me sépare jamais de mon alliance que je porte autour du cou grâce à une chaine en argent. Depuis l'accident, je suis régulièrement sujette à des troubles du sommeil.
À-propos
Thème musical :
Feat : Natalie Portman Type : Survivant
Description physique
J'ai un physique plutôt banal, dans la moyenne. Je suis assez petite, mesurant 1 mètre 62 pour 54 kg, ce qui peut être un avantage tout autant qu'un inconvénient. Si je peux difficilement me battre à mains nues par manque de force, surtout contre un adversaire costaud, je mise sur mon agilité qui me permet de fuir une situation dangereuse. Grâce aux entrainements sportifs et de self défense que je suivais dans mon ancien métier, ainsi que pendant mon temps libre depuis l'Apocalypse pour me maintenir en forme, mon corps est svelte et athlétique. Je suis assez sportive, et j'entretiens mon corps comme je le peux pour rester au meilleure de ma forme afin de survivre plus longtemps dans ce monde où la moindre erreur est fatale. Mes yeux ont une couleur noisette, et j'ai de long cheveux châtains que j'attache en queue de cheval lorsque je pars en chasse ou en mission. Le reste du temps, ils tombent sur mes épaules. Je n'ai jamais été du genre à passer des heures dans la salle de bain pour me pomponner, mais je fais le minimum pour ne pas me montrer négligée et rester féminine. Ainsi, une légère touche de maquillage me suffit. Depuis l'Apocalypse, il m'arrive souvent de rester au naturel par manque de ressource, ce qui ne retire en rien de mon charme. J'ai deux petits grains de beauté sur le visage, l'un au niveau de la pommette gauche, l'autre sur la joue droite. J'ai une cicatrice bien visible sur mon épaule gauche suite à mon accident, je la cache en permanence en évitant certains vêtements, comme les débardeurs par exemple. Cette cicatrice est à l'origine de mon traumatisme, et j'aurais aimé quelle disparaisse. J'ai également un tatouage situé sur mon flanc droit, représentant un dragon ailé.
Description psychologique
Avant l'Apocalypse
Dans ma vie d'avant, j'étais quelqu'un de gentil et de sociable. Souriante, aimante, j'étais tout simplement heureuse de vivre. J'avais souvent un sourire aux lèvres. Professionnelle dans mon travail, attentionnée dans ma vie privée, c'était difficile de devenir mon ennemi. Je m'entendais généralement bien avec mon entourage. Même pendant les missions, j'étais du genre à apaiser la situation par la parole plutôt que par les poings, comme certains de mes collègues qui n'avaient pas leur langue dans leur poche. Je me souciais du bien être des autres. J'étais quelqu'un d'agréable à vivre, même si j'avais mes petits défauts, comme tout le monde. J'étais susceptible, un rien pouvait me faire démarrer au quart de tour parce que je prenais souvent des remarques pour moi même. Je me montrais également rancunière à l'encontre de ceux qui me faisaient du mal. Je n'aimais pas être trahie, je le rendais bien. Un trait de caractère que j'ai encore aujourd'hui. J'étais également un peu trop bavarde, j'aimais parler de tout et n'importe quoi.
Après l'Apocalypse
Depuis le début l'Apocalypse et les épreuves que j'ai vécu, mon caractère a changé. Autrefois bienveillante avec mon entourage, je me suis renfermée sur moi même, je me suis endurcie, et j'accorde difficilement ma confiance. Plutôt solitaire, je peux discuter avec les autres, mais je reste très secrète sur mon passé. Il est difficile de me pousser à me confier sur l'origine de mes démons intérieurs. Autant dire que, contrairement à ma vie d'avant, je me plonge plus facilement dans le mutisme que dans le bavardage, un trait de caractère que j'ai abandonné. En me voyant, mon entourage peut facilement deviner que je souffre intérieurement, que je suis brisée, mais rares sont ceux qui en connaissent la raison. Je dors souvent très mal, envahie par les cauchemars du passé qui m'épuisent aussi bien physiquement que moralement. Je peux paraitre froide et distante, mais ce n'est qu'une façade. J'enfouis simplement mes sentiments au plus profond de moi même pour ne pas craquer devant les autres. Lorsque cela arrive, je préfère être seule pour ne pas montrer de faiblesse. Si dans ma vie d'avant, la vie des autres passait avant la mienne, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Certes, je vais continuer de protéger mon entourage. Mais si je vois que la situation est défavorable pour moi, et que j'ai de grandes chances de mourir, je n'hésite pas à sauver ma propre vie avant celle des autres. La vie est devenue très difficile, et pour éviter de souffrir davantage, je fais mon possible pour éviter de m'attacher à quelqu'un. Perdre des amis devient de plus en plus insupportable, raison pour laquelle je semble avoir un coeur de pierre, comme si je ne ressentais rien. Je me montre parfois têtue, et je suis toujours aussi susceptible, bien plus qu'avant, vu les épreuves que j'ai subi. Je peux me mettre rapidement en colère, comme si j'en voulais à la terre entière.
Histoire
Une vie normale sur le point de s'achever
Ma vie avant l'Apocalypse n'a rien de bien extraordinaire, elle était tout à fait normale, comme celle de la plupart des gens. A cette époque, j'étais loin d'imaginer que cette vie banale allait prendre fin si brutalement. Et que j'allais la regretter.
Je suis née il y a 35 ans, dans la ville de Portland, dans l'Oregon. Mon père était policier, une tradition dans la famille depuis plusieurs générations, et ma mère était institutrice. J'avais un frère, Matthew, et depuis notre enfance, nous étions les meilleurs amis du monde, à faire les 400 coups ensemble pour le plus grand désespoir de nos parents. Nous nous entendions tellement bien qu'on aurait pu croire que nous étions jumeaux. Ce qui n'était pas le cas, car Matthew avait deux ans de plus que moi. Mais nous avions une relation presque fusionnelle, qui hélas disparut avec le temps, lorsque mon frère devint adolescent. Il commençait à passer davantage de temps avec ses amis, sa petite copine, et à se plonger dans ses études. Tout comme moi, élève modèle qui cherchait à avoir les meilleures notes possibles pour faire la fierté de mes parents. Matthew et moi avions simplement grandi, tout avait une fin.
Contrairement à la tradition familiale, mon frère décida de suivre une autre voie, ce qui ne plut pas vraiment à notre père. Mais c'était sa vie, il décidait pour lui, et non pour le paternel. Après ses études, il quitta la maison et partit s'installer à New York pour commencer une carrière d'avocat. Quant à moi, je n'avais pas vraiment d'ambition malgré mes bons résultats. Je décidai d'entrer à mon tour dans la police, ce qui combla mon père de joie d'avoir un enfant qui suivait ses traces. Comme si ce dernier reniait son propre fils pour ne voir que sa fille. Sa colère contre Matthew finit par s'estomper avec le temps, jusqu'à nous aimer tous les deux comme avant. Puis, ce fut à mon tour de partir vivre ma vie.
Après être sortie de l'Académie, je partis m'installer à Los Angeles où je passais des examens pour entrer dans la Brigade Canine. J'avais toujours eu une relation particulière avec les chiens depuis mon enfance. Devenir Maitre chien m'intéressa grandement, et je fis tout mon possible pour y parvenir. Ce fut un succès, et pour mon premier chien, on me confia le dressage d'un malinois de 8 mois. Il me fallut du temps, mais il finit par devenir mon "coéquipier" pour mes missions. Chien d'attaque, je savais que je pouvais compter sur lui en toutes circonstances. Lorsqu'il fut réformé à cause de son âge, je décidai de le garder tout en prenant un autre animal sous mon aile. C'était une femelle berger allemand, Gaïa, une chienne pleine d'énergie qui avait un bel avenir devant elle.
Alors que ma vie professionnelle se passait bien, ma vie sentimentale ne fut pas délaissée. Je fis la rencontre de Nathan, un militaire que j'épousai quelques temps après. De notre union naquit une adorable petite fille, Emily, mon petit rayon de soleil. Au fil des ans, nous avions fini par nous lasser de la vie à Los Angeles. Il était temps d'aller vivre ailleurs, et notre petite famille partit s'installer à Jacksonville, au Texas. Nous avions réussi à éviter la base militaire pour garder une certaine intimité. Nathan était souvent absent à cause de son travail, il partait pendant des mois en mission, me laissant seule m'occuper de notre fille. Tout semblait presque idyllique. Une maison dans un quartier pavillonnaire tranquille. Un métier que j'appréciais. Et surtout, ma petite fille que j'aimais par dessus tout, et qui allait fêter ses 6 ans.
Puis, tout bascula lorsqu'ils arrivèrent.
Le cauchemar commence
Depuis peu, il se passait quelque chose d'étrange dans le Nord des Etats Unis. Les médias parlaient d'agressions en pleine ville. D'abord, des cas isolés. Puis, on en entendait parler de plus en plus souvent. Des attaques plus fréquentes, plus sauvages, plus importantes. Si au début, je n'avais pas vraiment fait attention à cette affaire, je changeai rapidement d'avis devant l'ampleur de la situation. Los Angeles, Philadelphie, Washington, New-York, toutes les grandes villes du pays commençaient à être la proie d'une terrible épidémie qui semblait transformer les gens en tueurs, agressant tout ce qui se trouvait sur leur passage avec bestialité. L'épidémie commença alors à se répandre dans le monde lorsque le Mexique, la France, puis le Canada, furent touchés à leur tour. Mais rapidement, ce fut un black out, il n'y eut plus aucune communication entrante aux Etats Unis, nous étions isolés sans savoir ce qui se passait réellement dans le reste du monde.
Au moment où l'épidémie gagnait en intensité dans le pays, j'avais eu le droit à une permission de quelques jours pour m'occuper de ma fille. Nathan se trouvait quelque part à l'autre bout du monde, et je n'avais plus de nouvelle de lui. Je décidai donc d'emmener ma petite fille visiter le zoo de Dallas. Nous passâmes une bonne journée, Emily aimait beaucoup les animaux. Les voir en vrai la mettait en joie, elle était excitée en découvrant chaque espèce animale. Sur le chemin du retour, alors que je conduisais tranquillement, je l'écoutai me raconter sa dernière journée d'école, et des dessins qu'elle avait fait à la demande de la maitresse. Un vrai moulin à paroles, et cela me fit sourire. De temps en temps, je jetai un oeil dans le rétroviseur pour la regarder, assise à l'arrière de la voiture, dans son siège enfant. L'observer me réchauffait le coeur. Je l'aimais tellement, cette petite partie de moi que je voyais grandir jour après jour, et qui me comblait de bonheur à chaque instant. La voilà maintenant qui m'expliquait avoir appris les premières lettres de l'alphabet. Emily serait douée pour les études, j'en étais certaine. Tout à coup, au milieu d'une phrase de ma fille, ce fut le trou noir. Je venais de plonger dans l'inconscience.
Je repris connaissance quelques jours plus tard, allongée sur un lit d'hôpital. Le réveil fut difficile, ma vue était brouillée. Tout était flou autour de moi, et j'entendis le son d'un moniteur cardiaque qui s'accélérait à mesure que je me réveillais. Inquiète et perdue, je voulus me redresser, mais un tiraillement au niveau de mon épaule gauche m'arracha un gémissement, m'obligeant à rester allonger. Malgré la morphine injectée dans mon organisme, mon corps me faisait souffrir. Un médecin vint me voir et m'apprit que je venais d'être victime d'un accident de voiture trois jours auparavant, causé par un chauffard qui avait grillé le feu rouge, et qui était venu percuté violemment ma voiture. Sous l'impact, celle ci avait par la suite effectué plusieurs tonneaux. J'avais été assez sévèrement blessée sous le choc des deux véhicules. Une tige en métal s'était plantée dans mon épaule, ce qui expliquait en cet instant que mon bras était placé en écharpe. Mais par chance, la tige n'avait causé aucun dommage grave et irréversible. Je souffrais également d'une commotion cérébrale, et de plusieurs contusions, mais cela aurait pu être bien pire. J'étais une miraculée, d'après les dires du médecin. Sur le coup, je ne comprenais pas ce que l'homme me racontait. Je ne me souvenais de rien. Puis, quelque chose attira mon attention. Il manquait quelqu'un à mes côtés. Où était ma fille ? Le médecin ne semblait plus trouver ses mots, hésitant, et je compris à son regard et à son air attristé qu'il était arrivé quelque chose de grave à Emily. Il m'annonça alors son décès, malgré la tentative de réanimation des secours sur les lieux de l'accident, pendant que j'étais conduite à l'hôpital dans un état grave. Son petit coeur avait lâché et n'était jamais reparti. Son corps avait subi bien trop de dommages pour survivre. Ma fille était partie, à jamais. Ma vie s'effondra à ce moment là, et je crus mourir en apprenant cette nouvelle. Je voulus mourir. Anéantie, rien ne pouvait me consoler tant la douleur était immense. L'équipe médicale faisait son possible, mais ils ne parvenaient pas à m'empêcher de sombrer dans une dépression. Dire à une mère qui venait de perdre son enfant que la vie continuait n'avait bien sûr aucun effet. Plus rien n'avait d'importance pour moi depuis cette nouvelle. Je restai allongée sur le lit, sans réaction, au fur et à mesure que les jours passaient. J'avais tellement pleurer que plus aucune larme ne coulait, comme si mes yeux s'étaient desséchés. Pendant plus de deux semaines, mon corps se remettait des traumatismes physiques qu'il venait de subir. Mais mon esprit était détruit à jamais, en proie à une profonde détresse.
Quelques jours plus tard, alors que la plupart de mes blessures physiques étaient presque guéries, une sirène retentit dans la ville. A l'extérieur, ce fut le chaos, la panique générale. Dallas venait d'être à son tour touchée par de nombreuses attaques, et la population tentait de fuir ce fléau. Tout le monde évacua l'hôpital pour essayer de sauver leur vie. J'aurais pu rester là à attendre la mort pour rejoindre ma fille, mais mon instinct de survie en décida autrement, et me poussa à agir. J'eus à peine le temps de m'habiller et de prendre mes affaires, avant de suivre le flot de personnes qui se ruait dehors, dans les rues où les gens courraient dans tous les sens en criant, où les voitures furent rapidement stoppées par les embouteillages, klaxonnant sans répit comme si ça allait débloquer la situation. C'était l'anarchie. La Garde Nationale qui avait été déployée, épaulées par les policiers de la ville mais également des militaires américains ou provenant d'autres pays venus en aide pour surmonter cette crise, ne parvinrent pas à contrôler ce chaos, ni à affronter les zombies qui déferlaient en masse de toute part. Je ne réfléchis pas davantage, et tout en serrant mon bras contre moi même s'il était déjà entravé, je pris à mon tour la fuite comme tous ces pauvres gens. A un moment, j'eus l'idée d'utiliser une voiture pour partir plus vite. Mais le traumatisme que je venais de vivre était encore trop présent, je ne me sentais pas du tout capable de conduire. Et vu qu'aucun véhicule ne pouvait circuler dans tout ce bazar, je n'aurais pas été loin. Seule solution : la fuite à pied. Alors, je me mis à courir le plus vite possible, sans me retourner, tandis que la ville s'effondrait aux mains des zombies.
La survie passe par l'Exil
Après avoir quitté Dallas, je me mis à errer sur la route, sans but, sans savoir où j'allais. Dans la précipitation, je ne m'étais pas demandée quelle direction prendre. Je devais rentrer chez moi, mais impossible de savoir quel chemin menait jusqu'à ma maison. Le chaos était derrière moi. Cependant, les zombies allaient rapidement sortir de la ville lorsqu'ils n'auraient plus personne à attaquer. Alors, il fallait avancer sans s'arrêter. Peu importait où mes pas me mèneraient. Instinctivement, plusieurs survivants se regroupèrent, comme si le nombre était la clé de la survie. Ces gens n'avaient probablement pas tort. Je n'avais rien sur moi, excepté mes vêtements et mon sac à main que j'avais pris avant de quitter l'hôpital. Mais quelques effets personnels ne m'aideraient pas à survivre. Je décidai alors de rejoindre un petit groupe d'une dizaine de personnes composé d'une famille, de leurs voisins d'un certain âge, et de quelques solitaires perdus comme moi. Ensemble, nous longeâmes la route pour nous éloigner de Dallas. La nuit commença à tomber, et les enfants du couple voulaient s'arrêter pour dormir et manger. Ils étaient terrorisés, comme tous les autres. Comme moi même. Par chance, une station service se dressa devant nous. Vide. Tout le monde était parti, les lieux semblaient même avoir été pillés, et pour cause : en m'approchant, j'entendis le son d'une radio allumée qui diffusait un message d'alerte disant que Dallas venait d'être frappé par l'épidémie, qu'il y avait de nombreux morts, et qu'il fallait fuir le plus loin possible. Pas étonnant que cette station service soit déserte. Ce fut notre salut pour passer la nuit à l'abri, après avoir verrouillé les portes. Les pilleurs avaient tout emporté après avoir renversé plusieurs étagères. Nul doute que beaucoup s'étaient battus pour récupérer ce qu'ils pouvaient emporter. Quelques personnes commencèrent à chercher des choses utiles que les pillards auraient laissé. Pendant ce temps, je restai avec le couple âgé, m'asseyant sur le sol tandis que la douleur de mon épaule se réveillait. Dans mon état, je ne pouvais pas être d'une grande aide. L'un des membres du groupe tomba sur la réserve, et par chance, il trouva un sac qui contenait un peu de nourriture. Dans la précipitation, quelqu'un avait du oublier de prendre ce sac en cherchant à fuir la station en proie à la barbarie humaine. Une chance pour nous, même s'il n'y avait presque rien à manger. Les enfants furent nourris en priorité, tandis que les adultes se rationnèrent pour partager les maigres ressources. Après ce léger repas, chacun d'entre nous tenta de trouver le sommeil. Mais personne n'arriva à dormir cette nuit là.
Les jours suivants, le petit groupe continua sa progression le long de la route. Les deux personnes âgées restèrent rapidement en arrière, incapables d'avancer plus loin. Ils étaient à bout de force, promis à une mort certaine. Les autres continuaient d'avancer sans vraiment savoir où aller. J'avais réussi à trouver une carte de la région, mais nous n'étions pas d'accord sur la destination. Je voulais retourner chez moi, à Jacksonville, qui n'était qu'à deux jours de marche. Les autres voulaient tenter leur chance à l'Est pour quitter l'Etat, et trouver un refuge ailleurs. Nos routes finirent par se séparer, et ce fut seule que je poursuivis mon chemin, terrifiée. La solitude s'empara rapidement de moi, et mes pensées dérivèrent aussitôt sur ma défunte fille et mon mari disparu. Entre deux crises de désespoir, je me demandais même si mes parents et mon frère étaient toujours en vie. Je n'aurais sans doute jamais la réponse à cette question, comme pour Nathan qui ne reviendrait probablement pas. Mais je devais quand même espérer avoir de leurs nouvelles un jour. L'espoir m'aiderait à rester vivante.
Après près de trois jours, je finis par arriver à Jacksonville, mais les lieux étaient méconnaissables. Une tension pesante régnait dans l'air, et je compris pourquoi en entrant dans la ville. Les habitants avaient fui, mais il y avait eu une attaque. Des zombies arpentaient les rues, avançant lentement, sans but. Il n'y avait pas un bruit excepté leurs râles. Mon rythme cardiaque s'accéléra en les voyant, et je voulus faire demi tour pour fuir cet endroit. Mais les morts vivants ne m'avaient pas vu, et je devais atteindre ma maison. Je mis beaucoup de temps pour progresser, faisant preuve d'agilité, me dissimulant en silence derrière des obstacles, avançant à pas de loup et contournant autant que possible les zombies que je croisais. Je n'osai même plus respirer, de peur que mon souffle ne trahisse ma présence. Au bout d'un long moment, je finis par me retrouver devant ma maison. Le portail était grand ouvert, et il n'y avait aucun signe de Gaïa que j'avais laissé dans le jardin. Pire que tout : la porte de la maison était également ouverte, une fenêtre était cassée. Des pillards étaient passés par là, visitant chaque maison pour voler les trésors de première nécessité qui allaient s'avérer précieux à l'avenir. Je voulus appeler ma chienne, mais il fallait être réaliste : Gaia n'était plus là depuis longtemps. Avait elle fui ? Etait elle morte quelque part ? Encore des questions qui n'auraient aucune réponse. Et puis, si je criais, le son de ma voix allait attirer les zombies qui se trouvaient dans la rue. Au loin, je pus même apercevoir l'une de ces créatures qui tapait lentement contre la porte d'une maison, comme s'il avait entendu du bruit derrière. Peut être un survivant ? Je n'allais pas vérifier cette supposition. En entrant dans mon chez moi, j'éclatais en sanglot en découvrant le chaos qui régnait à l'intérieur. Tout était sans dessus dessous, mes biens avaient été fouillés et volés. Vu les épreuves que je venais de traverser, celle ci fut l'épreuve de trop, et je m'écroulai sur le sol en pleur, m'abandonnant à un profond désarroi, recroquevillée sur moi même. J'ignorai combien de temps s'était écoulé depuis mon retour chez moi, mais une chose était sûre : je ne pouvais pas rester ici.
Après m'être ressaisie, même si cela était difficile pour moi, je me dirigeai vers ma chambre. Par chance, mon pistolet Beretta 96 était toujours dans le coffre fort que les pillards n'avaient pas réussi à ouvrir. Au moins, j'avais une arme pour me défendre, même si je n'avais que deux chargeurs en ma possession, et que j'étais blessée. J'attrapai un sac à dos dans lequel je mis quelques vêtements et affaire de toilette, avant de m'asseoir sur le bord du lit conjugal pour regarder autour de moi. Mes yeux se posèrent sur un objet qui se trouvait sur le sol. C'était un petit zèbre en peluche, le doudou de ma fille qu'elle ne quittait jamais. Emily pensait l'avoir perdu lorsque nous étions partis à Dallas, elle avait pleuré toutes les larmes de son corps jusqu'à ce que les animaux du zoo lui fassent oublier cette peluche. Mon coeur se serra en voyant l'objet, et je le pris dans mes mains. Sans même réfléchir, je le serrais contre moi comme si elle était précieuse. Avec tout ce qui venait subitement de se passer, je ne pouvais pas faire mon deuil, et je pourrais sans doute jamais le faire. Je n'avais même pas pu enterrer ma propre fille. Je souffrais de cette horrible perte qui avait détruit mon âme à jamais. D'Emily, je n'avais plus que cette petite peluche que je décidais de garder avec moi pour toujours, cet objet qui avait été si important pour elle. Après avoir mis le zèbre dans mon sac, je retournai à la cuisine afin de voir si je pouvais emporter quelque chose d'utile. Malheureusement, les pillards avaient emporté la nourriture, il ne restait rien pour assurer ma survie. Je ne pus que remplir une bouteille d'eau avant de la mettre dans mon sac. Mon regard se posa sur une petite boite dans laquelle se trouvaient des photos de famille. Mon mari. Mes parents et mon frère. Et bien sûr, ma fille. A sa naissance. Lors de ses premiers pas. A sa première bougie soufflée sur un gâteau d'anniversaire. Ou entrain de jouer avec Gaïa. Fébrilement, j'en pris plusieurs pour les regarder, et les larmes se remirent à couler en silence. Alors, je replaçai les photos dans la boite, et je mis cette dernière dans mon sac à dos, avec le reste de mes affaires. C'était tout ce qui me restait de ma famille. De ma fille. Je ne voulais pas les laisser là, dans cette maison qui n'était plus la nôtre. J'essuyai mes yeux humides, puis après un dernier regard dans ce lieu qui était autrefois mon chez moi, je décidai de partir.
A ce moment là, une idée me vint en tête. Les pillards avaient vidé la maison, mais avaient ils eu le temps de regarder partout ? Lorsque nous avions acheté notre nouveau chez nous, les précédents propriétaires avaient aménagé un bunker au fond du jardin, derrière la maison, pour se protéger des ouragans. Mon mari y avait installé un véritable lieu de survie, avec des provisions et divers objets utiles. Je sortis dans le jardin avec prudence, vérifiant qu'aucun zombie ne se promenait dans les parages. En m'approchant de l'entrée du bunker, je fus soulagée de constater que les pillards n'avaient pas été vérifier cet endroit. Je descendis dans les entrailles de la terre, et trouvai ce qu'il me fallait pour survivre. Des rations de survie. Des médicaments. Même une petite lampe torche que je m'emparai. Depuis notre installation à Jacksonville, nous avions du utiliser ce bunker une seule fois, et aujourd'hui, ce lieu allait être mon salut. Je commençai d'abord par changer le bandage de ma blessure, pensant à désinfecter la plaie, et à la bander, avant de replacer l'écharpe pour caler mon bras contre moi. Je n'étais pas une spécialiste, et se soigner seule était difficile, mais j'y parvins tant bien que mal. Comme la douleur était toujours là, je pensai à prendre des comprimés d'antidouleur. Avec la nourriture mise à ma disposition, je pouvais rester ici pendant un moment, à l'abri dans le bunker. Mais lorsque l'alimentation disparaitrait, que ferais je si les morts vivants se trouvaient dans le jardin ? Ou que leur nombre devenait bien trop important pour quitter la ville ? Je serais prise au piège, et une mort certaine m'attendrait. Il valait mieux partir maintenant. Je mis dans mon sac à dos une trousse de soin, quelques médicaments et des antidouleurs pour ma blessure, ainsi que plusieurs rations de survie. Je ne pouvais hélas pas en emporter davantage, le poids me ralentirait. Je devais laisser le reste derrière moi.
Après avoir préparé mes affaires, je partis en direction du Nord pour chercher un endroit sécurisé où me réfugier. J'aurais pu tout abandonner, et en finir avec cette vie de souffrance. Mais je devais continuer de me battre tant que j'aurais un faible espoir de retrouver le reste de ma famille dont je n'avais plus aucune nouvelle. Je devais rester en vie pour eux, même s'il y avait très peu de chance de les revoir un jour. Je devais le faire pour ma fille.
L'entraide est la bienvenue
La survie en solitaire était très difficile, surtout pour quelqu'un qui n'y était pas préparé. D'autant plus qu'avec le temps, la Nature commençait à reprendre ses droits, surtout avec la présence plus constante de prédateurs dont le nombre ne cessait d'augmenter, maintenant qu'il n'y avait presque plus d'humains pour les chasser. Pendant mon exil forcé, je restai près des routes pour trouver facilement des villages, des maisons, des fermes où me réfugier pour passer les nuits à l'abri. Cependant, les traces de civilisation diminuaient à mesure que j'avançais plus loin dans la campagne. Je tentai de quitter le Texas, mais ce fut impossible. Sur ma route, je croisai un petit groupe de survivants, et je décidai de rester avec eux quelques temps, notamment pour que ma blessure puisse se guérir, et que je retrouve un usage normal de mon épaule et de mon bras. L'un des survivants m'affirma qu'un mur avait été érigé à la frontière de l'Etat pour essayer de stopper l'épidémie, empêchant quiconque d'entrer sur le territoire. Personne ne pouvait non plus quitter ce dernier. J'eus du mal à croire à une telle chose, mais l'homme me montra des photos prises avant le déclin du Texas, où je pus constater la construction d'un mur au niveau de la frontière avec un autre Etat. Nul doute qu'il devait en faire le tour pour nous isoler du reste du pays. S'approcher du mur était impossible, car il y avait énormément de zombies à la frontière. Impossible de chercher un moyen pour franchir le mur sans se faire dévorer. Je soupirai face à cette nouvelle, désespérée à l'idée de quitter le territoire pour tenter de retrouver ma famille.
Lorsque mon épaule fut guérie, je quittai le groupe de survivants, et je repris la route. Mes pas me menèrent ailleurs, prenant la direction de l'Ouest sans vraiment savoir où aller. De temps à autre, je croisai quelques zombies que je préférais contourner pour les éviter. Pour l'instant, il n'y en avait qu'un petit nombre. Mais par moment, leur concentration devint plus importante, m'obligeant à rebrousser chemin pour m'éloigner de ces hordes. J'étais suffisamment silencieuse pour ne pas me faire remarquer, et même lorsqu'il n'y avait qu'un ou deux ennemis, je n'étais pas du genre à tenter un affrontement que je pourrais perdre à la première erreur. Une simple griffure, une simple morsure, et ma vie se terminerait. Pendant mon exil, je trouvai de temps en temps de quoi me nourrir dans les lieux où je me réfugiais. Mais cette situation précaire n'allait pas durer. Dans les lieux reculés, il n'y avait plus d'électricité ni d'eau potable, comme presque partout ailleurs. Pendant que ma situation devenait de plus en plus désespérante, le monde s'effondrait face à ce fléau qui n'avait mis qu'un mois pour tout bouleverser à jamais, plongeant l'Humanité au bord de son extinction. Comment en étions nous arriver là ?
Affamée, épuisée, alors que l'été s'était installé avec sa chaleur écrasante, mes pas me conduisirent vers une ferme isolée, et curieusement fortifiée par des clôtures en barbelés. L'endroit n'était pas abandonné, il y avait des gens qui y vivaient. Des survivants venus des environs et regroupés en une petite communauté. Un espoir pour moi qui errais dans la nature depuis trop longtemps sans moyen de survie à long terme. Les rations alimentaires que j'avais trouvé sur mon chemin diminuaient à vu d'oeil, et cette ferme fut une bénédiction pour moi. Je fus chaleureusement accueillie et invitée à rester pour renforcer ce groupe qui était assez nombreux. La nourriture était encore abondante dans cette ferme, entre le potager et le bétail, et il y avait suffisamment de places entre la maison principale, la grange et l'étable pour loger tout le monde. Pour la première fois depuis le début de ce cauchemar, je pus me reposer, même si mes démons me suivaient pour m'empêcher de dormir correctement la nuit.
Bien qu'étant de nature solitaire depuis la perte de ma fille, j'apportai mon aide pour la survie de cette petite communauté. Chacun avait un rôle à jouer, les tâches étaient très diversifiées. Etant une ancienne policière, le groupe me désigna pour la chasse, même si je ne connaissais rien à ce domaine. Mais je savais manipuler une arme, j'étais l'une des personnes les plus aptes pour ce travail. Il ne me restait plus qu'à apprendre l'art de la chasse, et pour cela, un homme d'une cinquantaine d'année, Connor, me prit sous son aile pour m'enseigner tout ce qu'il savait. La première règle qu'il m'enseigna fut d'abandonner mon pistolet pour chasser. Les armes à feu étaient trop bruyantes, elles attireraient les zombies à coup sûr. Il y en avait quelques uns qui sillonnaient les chemins autour de la ferme, mais les clôtures les empêchaient d'entrer pour le moment. Si les rôdeurs devenaient plus nombreux, rien ne les retiendrait. Il fallait donc éviter de les attirer. Pour chasser, Connor me donna un arc et des flèches, et m'apprit à utiliser cette arme pour atteindre un animal. Je n'aimais pas l'idée de m'emparer d'une vie, je n'avais jamais apprécié la chasse, mais je devais penser à notre survie. Aujourd'hui, je n'avais pas d'autre choix que d'aller à l'encontre de mes convictions qui faisaient partie d'une personnalité aujourd'hui disparue. Connor m'apprit également bien d'autres choses utiles pour survivre, comme pister un animal, ou encore faire un feu après avoir choisi les bons matériaux pour alimenter le brasier. Ce qui me permettrait de me réchauffer et de cuire mon repas, ou de repousser les prédateurs pendant la nuit. Il me fallut plusieurs semaines pour parvenir à appliquer tous ses conseils, et peu à peu, j'appris à manier l'arc. J'étais encore loin de chasser seule, car j'avais encore beaucoup à apprendre. Je faisais équipe avec Connor à chaque sortie, et il m'aida à me perfectionner dans l'art de la chasse, à traquer le gibier, à m'orienter pour retrouver mon chemin. Grâce à son aide, je pus ramener de la nourriture pour la communauté. D'autres chasseurs faisaient la même chose, souvent en petits groupes, mais je préférais partir seule avec Connor.
Je restai plusieurs mois à la ferme, où je finis par devenir autonome pour la chasse, retrouvant avec plaisir cette solitude que j'appréciais. Hélas, toute bonne chose avait une fin. Le danger ne vint pas des zombies, que ça soit des rôdeurs ou bien des coureurs, des créatures plus dangereuses. Tout se termina à cause des êtres humains qui, finalement, n'avaient pas changé malgré l'Apocalypse. Les provisions en abondance pour assurer notre survie finirent par attirer des pillards. Un jour, alors que le mois de décembre venait de commencer, la ferme fut attaquée par un groupe bien organisé. Notre communauté ne tint pas longtemps, et il ne resta plus qu'une seule issue. Celle de la fuite. Quelques survivants quittèrent précipitamment la ferme pour éviter de se faire tuer ou capturer, et je fis de même, mais dans une autre direction. Avec ma nouvelle arme et mes capacités de chasse, je pouvais me débrouiller seule tant que je ne tombais pas sur un danger. Une nouvelle période d'errance m'attendait.
Une rencontre imprévue
J'étais bien loin de me douter que ma solitude allait s'achever d'une manière étrange et inattendue. Qui aurait cru que ma route allait croiser celle non pas d'un autre humain, mais d'un animal qui allait devenir mon plus fidèle allié ?
L'hiver s'était installé depuis plusieurs semaines, la température avait chuté pour frôler le zéro. Même le Texas n'était pas à l'abri des caprices de Dame Nature. La neige tombait depuis quelques jours sans interruption, recouvrant le sol d'une couche de neige qui ne voulait pas fondre. Assise près d'un feu pour me réchauffer, tandis qu'un lapin cuisait au dessus des flammes, je regardai autour de moi, silencieuse. J'appréciai d'écouter les bruits de la nature. Le crépitement du feu. Le souffle du vent dans les arbres dénués de feuillage. Le chant d'un oiseau qui passait par là. Tout était si tranquille. J'avais fini par m'éloigner des routes et des petites villes pour m'enfoncer dans les terres sauvages, car la présence de zombies y était plus réduite qu'aux abords des agglomérations. Mais aussi des pillards. Voilà pourquoi je me trouvais dans cette forêt en cet instant, après avoir établi un petit campement pour ma journée de chasse. J'avais trouvé refuge dans une cabane abandonnée à deux kilomètres vers le Sud, cela serait mon chez moi pour quelques temps, avant de reprendre la route. En attendant, je savourai cette solitude que je recherchais.
Soudain, un bruit attira mon attention, et tout en me redressant, je me saisis aussitôt de mon arc, préparant une flèche au cas où un danger surviendrait. Je tendis l'oreille pour entendre d'où venait ce son. Un jappement à peine perceptible, mais pas très loin de mon campement. Curieuse, je décidai de suivre la direction de ce petit cri. Après quelques minutes de recherche, je finis par en trouver l'origine. Un loup gris était couché, un mâle, gémissant de douleur, la fourrure en sang au niveau de l'une de ses pattes entravée par un piège. L'animal était à la fois terrorisé et épuisé. Depuis combien de temps était il là ? Il semblait jeune, pas plus de deux ans vu sa morphologie, mais il n'avait aucune chance de survie dans cet état. En le voyant, mon coeur se serra, souffrant avec lui. J'aurais pu simplement m'en aller. Ou bien abréger sa vie. Mais je n'eus pas le courage de choisir l'une de ces deux options. Au contraire, mon instinct me poussa à lui venir en aide. Ce n'était pas un chien, c'était un loup, mais c'était un animal en détresse. Une fois l'arc posé, le prédateur remarqua mon approche lente, et eut un mouvement de recul qui lui arracha un long gémissement de douleur en tirant sur sa patte entravée. Les oreilles couchées, il se mit à grogner dans ma direction, mais il était bien trop faible pour me sauter dessus et me mordre. Il me fallut faire preuve d'inventivité pour parvenir à ouvrir le piège tout en évitant sa gueule dont les crocs auraient pu sans mal arracher un morceau de chair de mon bras. Une fois libéré, le loup ne s'enfuit pourtant pas. Il ne m'attaqua pas. Il resta allongé dans la neige, la respiration rapide, tentant encore de m'intimider avec ses grognements pour que je recule. Le prédateur était trop épuisé pour s'en aller, et la blessure de sa patte lui serait fatale si elle n'était pas soignée. Voilà comment, après m'être armée de patience et être allée chercher un peu de matériel pour l'entraver, je finis par capturer le loup pour le ramener à l'abri dans la cabane.
Soigner un loup sans tranquillisant n'était pas une mince affaire, surtout pour bander la blessure. Heureusement, cette dernière n'était pas grave, l'état misérable du loup était dû à son épuisement. Mes connaissances suffiraient à le soigner, mais encore fallait il parvenir à l'approcher. Mon entrainement de Maitre chien me servit beaucoup pour tenter de gagner sa confiance. Je mis en pratique ce que j'avais appris, les gestes à adopter et à éviter, les mots à dire, à prononcer, comme si j'avais eu un simple chien devant moi. Comme s'il avait compris que sa survie ne dépendait que de moi en cet instant, la bête finit par se calmer lentement, m'autorisant peu à peu à l'approcher sans me faire mordre, bien qu'il restait très craintif. Les repas que je lui donnais grâce à la chasse aidèrent beaucoup à le tranquilliser. Et avec du temps, je finis même par le caresser brièvement, même s'il y avait encore du chemin pour pouvoir le manipuler. Le loup finit par reprendre des forces et se remettre de sa blessure, il n'en garda aucune séquelle. Par chance, la patte n'avait pas été cassée par le piège. Mais au lieu de partir dans la forêt, il resta à proximité du campement. Bien que sachant chasser et se débrouiller tout seul pour survivre, il ne me quitta pas. J'ignorais quelle raison poussait un animal comme lui à vouloir rester avec un humain, même après de longues semaines à se côtoyer. Mais curieusement, sa présence ne me dérangea pas, bien au contraire. Je pouvais passer de longues minutes à l'observer dans les yeux, tandis qu'il se trouvait allongé à une dizaine de mètres de moi. Comme si sa présence m'apaisait et comblait un vide en moi. Ou me rappelait cette vie que j'avais avant l'Apocalypse. Je n'avais pas un humain en face de moi, mais un animal. Etrangement, j'éprouvai en ce moment bien plus d'empathie à l'égard de cette bête plutôt qu'à l'encontre des membres de mon espèce. Quelque chose chez le loup était brisé, je pouvais le voir dans son attitude et dans son regard. Tout comme chez moi.
Je passai le reste de l'hiver à veiller sur le prédateur, à m'occuper de lui jusqu'à sa guérison complète. La cabane offrait un excellent refuge pour échapper aux températures froides. Je ne sortais que pour aller chasser, ou ramener des plantes comestibles pour varier un peu mes repas, voir même de l'alimentation que je parvenais à trouver dans des habitations abandonnées, même s'il n'y avait pas grand chose à piller. Il m'était même arrivé une fois de trouver quelques légumes dans un potager. A la fin de l'hiver, je finis par quitter la sécurité de la cabane pour reprendre ma route. Les averses de neige avait cessé, le printemps approchait lentement, la température remontait progressivement. Il était temps de partir, mais cette fois ci, je n'étais pas seule. Le loup me suivait à la trace comme si de rien n'était. Avec le temps, j'avais fini par l'apprivoiser. Et même s'il différait d'un chien, son comportement restait similaire, bien qu'il restait plus calme et à l'affut du moindre danger. J'étais parvenue à lui apprendre en premier quelques mots basique comme "coucher" ou "assis". Un long sifflement lui signifiait qu'il devait revenir immédiatement à mes pieds. Et comme pour mes précédents chiens, je lui avais appris à attaquer une cible en prononçant plusieurs mots par rapport à la finalité voulue. Le travail avait été long et difficile de part la nature de l'animal, mais cela avait finit par payer. Le voilà maintenant qui suivait mes pas partout où j'allais. Quand je le réprimandais, il venait aussitôt se coucher à mes pieds, sur le dos, la queue entre ses pattes arrières, les oreilles rabattues, en signe d'une soumission absolue. J'étais tout simplement devenue l'Alpha de notre petite meute. Voilà comment mon voyage se poursuivit, en compagnie de Lucky, un jeune loup gris qui avait eu beaucoup de chance de m'avoir rencontré. J'avais moi même beaucoup de chance de l'avoir trouvé.
A la recherche de l'Eldorado
Après quelques temps d'errance en solitaire, évitant les zombies plutôt que de les affronter, ma route croisa à nouveau celle d'un autre groupe de survivants. Ces gens s'étaient réfugiés dans un ancien hangar abandonné qu'ils avaient fortifié. Les lieux semblaient sécurisés, et ils ne manquaient de rien. Je fus invitée à rester, mais Lucky resta à l'extérieur, passant la plupart de son temps à vagabonder autour pour chasser et vivre sa vie. L'animal était très méfiant et craintif en présence d'autres humains, surtout face à un groupe aussi imposant. Il valait mieux qu'il reste à l'écart le plus possible, même si un appel de ma part suffisait à le faire revenir à mes côtés. Je passai plusieurs mois avec ces individus organisés. Bien qu'ils ne disposaient que d'un petit potager, contrairement aux ressources de la ferme où j'avais vécu avant l'hiver, ce groupe partait chaque jour pour chasser, pécher, et piller les villes alentours, afin de ramener ce qu'il fallait pour survivre. Les lieux étaient suffisamment sécurisés pour repousser les hordes de morts vivants qui commençaient à se multiplier dans la région.
Le temps passa, mais les choses ne se passèrent pas comme je l'avais espéré. Alors qu'à mon arrivée, j'avais pensé avoir enfin trouvé le bon endroit pour m'installer, la situation changea en notre défaveur. Les ressources devinrent de plus en plus rares à mesure que le temps passait, et il fallut s'aventurer bien plus loin pour espérer trouver quelque chose d'intéressant. Les réserves de nourriture commençaient à nous faire défaut. Les matériaux qui assuraient la sécurité du hangar étaient de moins en moins renouvelés. Même l'armement devenait difficile à trouver. Notre survie allait être mise à rude épreuve. Cette situation continua de se dégrader jusqu'à ce que la faim commence à se faire sentir. Des tensions entre les survivants apparurent peu à peu, à tel point que certains souhaitaient quitter cet endroit autrefois salvateur. Le chef du groupe voyait son autorité remise en question, une chose qu'il ne supporta pas, et il devint plus agressif dans les décisions qu'il prenait. Des disputes éclatèrent régulièrement, à tel point que personne ne vit la menace qui planait sur nous. Et qui allait nous détruire.
Rapidement, des conflits naquirent entre plusieurs membres, allant jusqu'à se battre violement pour des broutilles. Je finis par en avoir assez de cette situation. Les ressources qui diminuaient drastiquement m'aidèrent à prendre une décision radicale : je devais partir. L'Eldorado n'était finalement pas ici. Existait-il seulement ? Avec ce chaos autour de nous, j'en doutais. J'allais finir par mourir comme tous les autres survivants, ce n'était qu'une question de temps. Mais je voulais lutter le plus longtemps possible, et ce n'était plus ce camps fortifié qui allait m'aider. Ma décision était prise, et je n'étais pas la seule à faire ce choix. D'autres voulaient également tenter leurs chances ailleurs, quitte à devoir sortir de la sécurité des grilles qui empêchaient les rôdeurs et les coureurs de les attaquer. Mais ils n'en eurent pas le temps.
Un soir, alors que la nuit était tombée depuis quelques heures, je rangeai mes affaires dans la musette que j'avais trouvé pour remplacer mon sac à dos, afin de pouvoir porter un carquois en même temps. Je vérifiai le chargeur du pistolet situé dans mon holster de cuisse, m'assurant qu'il était plein. Lucky se trouvait à la porte de ce qui me servait de chambre, quand soudain, son regard se fixa vers l'extérieur, les oreilles tournées vers l'avant. Il se mit à grogner doucement, un simple signe d'alerte pour me prévenir qu'un danger rôdait. Je me dépêchai de prendre mon sac, et attrapai mon arc au moment où les grognements de l'animal devinrent plus insistants et menaçants. Les oreilles couchées, les poils hérissés, le dos arrondi, je reconnus aussitôt ces signes. Quelque chose de dangereux se trouvait à l'extérieur, et le loup le sentait. Un cri retentit dehors, c'était un survivant qui donnait l'alerte. Je sortis précipitamment de la pièce pour voir les autres membres du groupe courir dans la direction du danger. Certains hurlaient pour prévenir les autres que le hangar était attaqué par les zombies. Une importante horde avait fini par arriver, et exerçait une pression sur l'une des grilles renforcées qui céda rapidement. Leur nombre leur permit d'entrer, excités par les cris des humains qui tentaient de les repousser en leur tirant dessus. Mais malgré tous leurs efforts, les survivants succombèrent les uns après les autres. Même la sentinelle tomba après quelques coups de feu visiblement sans effet. Parmi les morts vivants, il y avait plusieurs coureurs, des zombies rapides, difficiles à abattre. Ces derniers furent responsables de la mort de beaucoup d'humains à eux seuls.
Nous allions tous mourir face à ces monstres, le hangar était perdu. Sans réfléchir, sachant que la situation était désespérée, et que la mort prendrait chaque personne dans ce camp, je ne cherchai pas à me battre, sachant que j'allais perdre. Alors, pendant qu'un côté du hangar était saccagé, je m'enfuis par l'autre, Lucky sur les talons. Les coureurs ne me laisseraient aucune chance si je partais à pied, il me fallait un moyen de transport. Le groupe possédait quelques véhicules, et malgré mon traumatisme, je décidai de me diriger vers un pick up qui se trouvait non loin de là. Je courus aussi vite que je le pus pour monter à bord avec Lucky, pendant que les coups de feu et les cris de terreur résonnaient derrière moi. Je m'en voulais de les abandonner à leur sort, mais je savais pertinemment que si je restais, je mourrais. Il était hors de question que je disparaisse de cette planète avant de savoir si ma famille ou mon mari étaient en vie quelque part, ou morts. Deux autres survivants qui cherchaient également à s'enfuir me rejoignirent, et ensemble, pendant que les autres se battaient, nous disparûmes dans la nuit noire à toute allure, avec nos maigres ressources.
Le cauchemar était derrière nous, mais nous étions maintenant livrés à nous mêmes. Après de longues heures, le véhicule finit par tomber à court de carburant en pleine campagne, sans possibilité d'en trouver pour remplir le réservoir. Je devais continuer à pied avec ce qu'il restait de notre groupe de survivants. Mais où aller ? L'autre femme qui m'accompagnait nous parla d'un endroit où aller, quelque part vers Houston. Un lieu encore plus sécurisé que le hangar, qui ressemblait d'après les rumeurs à une véritable terre promise. L'Eldorado était-il là bas ? J'étais sceptique, mais nous n'avions pas d'autre choix. Alors, nous nous dirigeâmes vers cette soit disant base sécurisée. Le chemin était long et périlleux pour arriver jusqu'à Houston, et en chemin, nous croisâmes beaucoup de zombies. Les hordes devenaient plus nombreuses à mesure que nous descendions vers le Sud. Et les affrontements devinrent plus réguliers qu'avant. Un jour, la jeune femme de notre petit groupe se fit mordre en tentant de repousser un rôdeur. Sachant ce qui l'attendait, elle se mit à craquer et s'effondra sur le sol en pleurant. Ses cris étaient en train d'ameuter d'autres zombies dans notre direction. L'homme hésita, avant de lui loger une balle dans la tête, afin qu'elle ne se transforme pas en l'un de ces monstres. Je fermai les yeux, maudissant tout ce qui nous arrivait, avant de partir en courant pour échapper au reste de la horde, suivie de près par l'homme abattu par ce qu'il venait de faire à son amie.
Nous rejoignîmes enfin Houston, mais il valait mieux contourner la ville autant que possible pour poursuivre notre route. Les morts vivants étaient en surnombre, il fallait les éviter. Mais mon compagnon d'infortune finit par être assailli à son tour, et j'aurais du le rejoindre dans la mort lorsqu'un rôdeur, qui se cachait sous une voiture, attrapa ma jambe. Lucky réagit aussitôt en attrapant le bras putrifié du zombie pour qu'il lâche prise, m'évitant ainsi une fin tragique après tout ce temps à survivre. J'utilisai mes dernières cartouches pour libérer un passage, afin de continuer de courir pour m'éloigner du danger, le loup à mes côtés. Privée de mon arme à feu devenue inutilisable, et ne pouvant compter que sur mon arc et son nombre de flèches limité, je décidai de faire un grand détour pour éviter au maximum les ennuis, marchant la journée, dormant dans des lieux sûrs la nuit pour ne pas tomber sur les chasseurs nocturnes. Et finalement, après un très long périple, je finis par arriver devant les portes du sanctuaire tant espéré au début du mois de décembre 2035, affamée et épuisée, ayant utilisé presque toutes mes ressources dans ma lutte pour la survie.
Fiche de personnage Points de RP: (0/0) Etat Mental: (0/0) Destin: (0/0) Réputation: (0/0) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Lun 18 Oct - 19:15
Bonsoir ici Triss,
Je viens comme promis te faire un retour sur ta fiche, en précisant que cela inclut les retours de Strempton et DVK que j'intègre à cette synthèse, donc même si j'emploie la première personne du singulier, c'est un avis de Staff.
Tout d'abord, j'apprécie beaucoup le style d'écriture, certes simple, mais efficace. On sent que tu as beaucoup d'idées, et que tu ne trouves pas forcément les mots que tu voudrais, mais tu arrives à retransmettre quand même ce que tu cherches à évoquer et c'est vraiment plaisant. Il y a très peu de fautes et elles ne sont pas méchantes, le tout commun, nous en faisons tous, rien à dire de ce coté-ci. Pour t'aider à perfectionner cet aspect, je ne peux que te conseiller au quotidien scribens comme top choix du correcteur gratuit, nous utilisons aussi un correcteur comme tu le sais dans le Staff quand bien même ce n'est pas un besoin, il n'y a rien de négatif à ça, au contraire, c'est une aide certaine et ça peut soulager quand la relecture n'est pas quelque chose d'amusant pour soi (c'est mon cas).
De la description physique et psychologique se dégagent un charme certain du personnage, elle est touchante et ça se sent. Tu dis tout ce qu'il faut dire et c'est presque parfait. Seule petite chose pour la psychologie : peut-être mettre un tantinet en avant ses travers, ses propres « défauts » ou en tout cas ses petits excès. Ce n'est pas une obligation, seulement une suggestion, sachant qu'atouts et leurs opposés se manifesteront naturellement dans le RP.
L'histoire pré-apocalypse est excellente à mon goût, tu as parfaitement su lui donner une simplicité qui ne lui retire ni du vécu, ni de la profondeur, tout en collant au contexte, je n'ai absolument rien à y redire au contraire.
Vis-à-vis de l'histoire intra et post-apocalypse, quelques corrections que je notifie d'abord. Je vais argumenter pour parler contexte, et pas seulement demander des modifications.
Pour « Une vie normale sur le point de s'achever » : Rien à dire, tu as encore une fois su donner du fond sans embaumer la forme de choses extravagantes, c'est parfait.
Pour « Le cauchemar commence » :
- Triss ne peut pas avoir de certitude sur le fait que le monde entier ai été contaminé. Durant la quatrième semaine sur ce gros mois d'apocalypse avant l'isolement et l'abandon - ce que l'on peut qualifier de rapide ou non mais c'est un point de vue, qui se passe dans la semaine qui précède l'invasion du Texas, elle a pu entendre parler comme stipulé de cas au nord du Mexique, en Europe (France) puis au Canada peu après. Est-ce que c'est aller plus loin ? Est-ce que l'ensemble du monde est touché ? Impossible de le savoir en l'état.
- Bien que sa blessure à l'épaule n'ai pas été trop grave comme tu le soulignes et que l'avancée médicale accroît la guérison, il faudra appuyer le fait que son épaule n'ai pas été encore bien rétablie et qu'elle aura des faiblesses, des douleurs en cas de mouvement appuyé et des sensations de tirement à ce niveau-là. Elle n'aura pas pu entièrement guérir sous quelques jours, il faudra compter qu'elle ai encore ce que j'ai évoqué durant les deux semaines suivant son échappée de l'hôpital, donc jusqu'après l'apocalypse.
- La garde nationale et la police n'ont pas été les seules sur place, l'armée des USA et quelques reliquats d'autres pays étaient également présents puisque l'ensemble des forces dans le monde ont été rapatriées pour faire face à la crise - en vain. Le pays, et à ce stade l'état, fut une véritable zone de guerre encore jamais vue.
Autrement, j'ai adoré cette lecture. C'est à la fois touchant, dramatique et très humain, là encore tout en restant dans quelque chose de très réaliste et à portée de nous, je t'en félicite.
Pour « La survie passe par l'Exil » :
- Alors, c'est un détail, mais tu dis que la station-service était vide et pillée, cependant ils trouvent quand même assez de nourriture pour une dizaine de personnes (ou moins ?). Une planque cachée ? Un sac potentiellement oublié dans la précipitation durant le pillage ? Je veux bien une précision dans ce passage.
- De par sa localisation, Jacksonville n'aura pas pu être déserte : elle était forcément infestée de morts-vivants. Triss aura pu trouver le moyen d'atteindre sa maison, mais il n'existe pas de ville « à l'abandon », elles sont forcément infestées, tout comme pas mal de campagnes.
- Là encore, détail : tu dis que la maison de Triss a été pillée, mais il reste des provisions alimentaires dans la cuisine, ce qui est peu probable puisque c'est le premier objectif de tout survivant (en règle générale et à cette période dirons-nous). Peut-être trouver une raison à cela. A contrario, le coup du coffre fort est bien pensé pour l'arme.
Ceci dit, ça reste un petit bonbon de plaisir à lire. Beaucoup d'émotions, des épreuves poignantes et un réalisme à toute épreuve. J'ai savouré.
Pour « L'entraide est la bienvenue » :
- C'est peut-être quelque chose que tu as pris en compte, au passage où tu évoques la tentative de quitter le Texas et la découverte des murs de quarantaine, mais il faut considérer que plus on s'approche des frontières, plus l'infestation est spectaculaire et les abords des murs d'un bout à l'autre sont totalement inondés des morts-vivants qui s'entassent sur des kilomètres à la ronde, elle n'aura pas pu s'approcher assez pour voir de près les murs.
- Quelques semaines suffiraient pour avoir de très bonnes bases en chasse, mais si tu veux considérer qu'elle est à ce moment vraiment compétente pour se débrouiller toute seule en toute circonstance, il est préférable de partir du postulat que ça a pris davantage jusque plusieurs mois, sachant que ça ne l'aura pas empêché de faire ses armes en solitaire autant que faire se peut, elle n'aura pas pu se passer de Connor tout de suite. Puisqu'elle a passé plusieurs mois dans la ferme, ce n'est pas gênant pour le personnage.
Je ne vais pas répéter les mêmes termes, ça ferait redondant, mais je n'en pense pas moins et la lecture est très fluide. On sent que c'est le passage où Triss fait ses armes pour devenir une survivante, et c'est bien pensé tout en restant plausible et palpable.
Pour « Une rencontre imprévue » :
- Détail, mais tu sembles évoquer qu'elle ai concentré sa quête de nourriture exclusivement sur la chasse, néanmoins la viande ne peut être la seule source de besoin sans subir des carences, il faudra prendre en compte qu'elle se soit adonnée à la cueillette et à quelques fouilles plus classiques pour compléter ses besoins, bien que la chasse ai pu être le gros de son travail de recherche.
- Le passage quant à la découverte du loup est très agréable et plausible, je note simplement qu'il faudra certainement prendre au moins 2 ou 3 paliers dans la discipline Praticien pour justifier qu'elle ai eu les compétences permettant de pratiquer seule ces soins, plus ne sera pas nécessaire du fait que ce n'était pas trop grave. Mais tu as peut-être déjà songé à ça.
J'apprécie particulièrement l'attention accordée à la relation naissante entre Lucky et Triss, c'est un personnage important pour elle et tu as su le mettre en valeur.
Pour « A la recherche de l'Eldorado » :
De très bonnes idées, on voit que tu as lu l'ensemble du contexte et que tu l'as bien compris, de même pour les créatures. Quelques points tout de même à retoucher, le premier étant le temps passé avec la communauté. Avant de rencontrer Lucky, l'hiver s'était installé, soit au moins le mois de Décembre - fin Décembre, sachant qu'il y a une période avant qu'elle n'ai soudé le lien au loup et rencontré le groupe du hangar à priori à l'approche ou au début du printemps. Si on part du postulat qu'elle est restée près d'un an avec eux, cela fait une datation de Mars 3035 au début d'année suivant (Février 2036 mettons), ce n'est donc pas possible comme nous n'y sommes pas encore. Il faudra soit provoquer la rencontre plus tôt, soit simplement dire qu'elle est restée moins longtemps avec la communauté puisque nous sommes au présent mi-Décembre, moment où Triss va rejoindre la Safe Zone.
L'autre point qui va demander une modification, ce sont les chasseurs nocturnes : comme notifié, c'est exclusivement à l'interprétation du MJ comme personne de vivant ne peut témoigner en avoir rencontré. Tout ce que l'on sait d'eux, c'est le fait que la nuit en extérieur condamne à la mort et les nombreuses rumeurs qui les entourent et qui passent d'individu en individu selon des on-dit. Il n'est donc pas possible que ce soient des chasseurs nocturnes qui attaquent la communauté du hangar en présence de Triss. Je note aussi deux choses : il n'y a pas de rumeur avérée sur des cris possibles de ces monstres et à cette époque, une fuite en pleine nuit est possible si ça n'a pas duré longtemps et que Triss, comme ses compagnons, se sont vite mis à l'abri, mais ce n'est aujourd'hui (Décembre 2035) plus envisageable.
Je te conseille dans ce cas de remplacer les trois chasseurs par une grande horde parsemée de coureurs qui sont déjà très dangereux et difficiles à tuer même à l'arme à feu. L'alternative serait de dire que la communauté a été détruite en l'absence de Triss, qu'elle découvre le carnage en revenant (incluant pas mal de disparitions également à ce moment-là) et suppose que c'est le fait des chasseurs nocturnes, mais j'aime beaucoup ce passage et la manière dont tu le racontes, donc, privilégier une menace plutôt qu'une autre est préférable sans gêner le récit.
Je précise que cette erreur est la mienne avant tout : je n'ai certainement pas été suffisamment explicite dans le sujet. J'ai donc fait cet ajout en début de post :
Citation :
Précision : Les chasseurs nocturnes peuvent et doivent être évoqués dans l'histoire du personnage avant le RP, dès lors que cela reste du domaine de la supposition et des rumeurs. Le personnage ne peut pas en avoir rencontré directement.
En conclusion : une excellente fiche à mes yeux. Tu as su crédibiliser son histoire et son vécu, sans chercher compliqué mais surtout, tu lui as donné beaucoup de psychologie. Son passé de policier par exemple n'en fait pas sa fonction, elle n'est pas le policier Triss, c'est Triss qui a été dans la police. De même que son passif de maître-chien donne matière à sa relation avec Lucky, mais c'est bien la relation que tu as mis en avant.
Moyennant ces quelques corrections, ce sera parfait.
Fiche de personnage Points de RP: (0/1200) Etat Mental: (0/100) Destin: (0/300) Réputation: (0/500) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Mer 20 Oct - 15:59
Bonjour Triss et merci pour tes corrections !
Cette fiche est désormais parfaite et j'ai hâte de voir Triss s'incarner dans cet horrifique univers. Tu as ma validation.
Au plaisir de te croiser en jeu.
Equipement Porté :
Première main
-
Seconde main
-
Ceinture 2/2
Enc. 3 max
G. à Surpression 3G (3)
Dague de chasse (2)
Poches 1/4
Enc. 1 max
Menottes (1)
Accessoires Pratiques :
1ères Mun. 2/3 : 9mm (2)
Tête : -
Epaule : Bandoulière (2)
MAC-10 30C 9mm (4)
Torse : Gilet pare-balles (8)
Dos : Grand sac (12)
Bras : -
Flancs : -
Taille : Sacoche banane (2)
Jambes : Holster (2)
Mark III 13C 9mm (2)
Véhicules 2/3
Clé de Harley 2/4
Clé de Master III 1/2
Contenants Personnels :
Dos 3/30
Grand sac
Jumelles (3)
Taille 0/3
Sacoche banane
Coffre 40/500
Master III
Rations de survie (10)
Triton 1650 Flèc. (10)
Flèches 2/3 (6)
WA2000 6C 7.62 (12) EGC
7.62 mm 2/3 (2)
Coffre 0/8
Harley
-
Ivy Lockhart
Fiche de personnage Points de RP: (10/1200) Etat Mental: (64/100) Destin: (0/300) Réputation: (0/500) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Mer 20 Oct - 19:37
Bonsoir Triss et excellentes corrections,
Du même avis que Kyle, tu obtiens ma validation pour plonger les deux pieds dedans.
Au plaisir de te croiser en jeu (et beaucoup de courage le cas échéant).
Equipement Porté :
Première main
-
Seconde main
-
Ceinture 1/2
Enc. 3 max
Herbertz (3)
Poches 1/4
Enc. 1 max
Beretta M-21 7C 9mm (1)
Accessoires Pratiques :
1ères Mun. 3/3 : 9mm (2)
Tête : -
Epaule : -
Torse : Plastron (12)
Dos : Grand sac (12)
Bras : -
Flancs : -
Taille : -
Jambes : -
Véhicules 1/3
Clé de Blucamp Ford 0/2
Contenants Personnels :
Dos 5/30
Grand sac
Muni.A. 3/3 (2)
Revolver 6C Muni.A. (3)
Coffre 65/400
Blucamp Ford
Carbon XTRA (12) P.L.
Carburant (10)
Boite à outils (8)
Pièces détachées (35)
Jarod Blake
Fiche de personnage Points de RP: (0/0) Etat Mental: (0/0) Destin: (0/0) Réputation: (0/0) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Mer 20 Oct - 20:58
VALIDATION
Triss est validée !
Il s'agit du premier personnage hors Staff a être validé, félicitations ! Un personnage pilier en devenir ?
Dans le cadre du Prologue, un RP en compagnie du personnage de Jarod te sera prochainement ouvert, je te tiendrais au courant par MP. Je t'invite à me tenir au courant par MP également de ton rythme de réponse potentiel, pour que je puisse m'adapter au besoin.
Si tu ne souhaites pas que ton personnage démarre avec 100 Points en État Mental par défaut, je te propose de passer par MP - une fois encore - avec l'un de nous pour en discuter.
Tes Points de RP (PRP) sont d'ores et déjà disponibles sur ton profil : tu peux les dépenser dans l'Office, l'Armurerie ou l'Entrepôt.
Il te faudra définir le groupe sanguin (lien) de ton personnage dans la Boîte à Dés.
Tu as également accès à ton Espace Personnel (lien) où retrouver diverses informations à propos de ton personnage, ainsi qu'y créer des sujets tels qu'un récapitulatif des RPs, des liens ou autre. Dans cet espace, tu peux utiliser - ou non - des cadres codés à ta préférence.
Pense à regarder le volet Sujets Récents sur la page d'accueil, et les annonces lorsqu'elles sont postées. N'hésite pas si tu as des questions à contacter un membre du Staff, sur le forum ou sur discord (ce dernier n'est pas obligatoire).
Ces trois sujets te permettront d'avoir un ensemble d'informations utilisables en RP, grâce à la visite d'accueil, aux conversations avec d'autres résidents et aux rumeurs en tout genre. Ces éléments s'ajoutent aux descriptifs.
Chaque sous-forum RP a un descriptif qui permet d'en savoir plus sur la zone et la région, il est essentiel de les lire au fur et à mesure que tu voudras RP dans ces zones. Cependant, prend ton temps pour parcourir ces zones de jeu et la Safe Zone en particulier afin de te renseigner, et sollicite-nous autant que nécessaire pour t'aider à intégrer ton personnage.