Forum JDR post-apocalyptique dans un monde contemporain alternatif en proie aux zombies, à des créatures pires encore ainsi que des événements surnaturels.
Particularité(s) : Fumeur et ancien alcoolique, constamment sur le fil de replonger dans ces addictions inapaisables.
À-propos
Feat : Cilian Murphy Type : Survivant
Description physique
Une silhouette se dessine derrière un étalage généreusement fournit en poissons. L'homme est debout, son regard bleu azur reste concentré sur l'écaillage d'une dorade bien grasse. Il ne remarque pas la présence de sa nouvelle cliente, ses cheveux mi-longs et bien coiffés lui tombant devant les yeux. Il se concentre à faire virevolter le poisson entre ses mains, faisant sauter chacune des écailles d'un raclement de lame bien précis. L'homme balance le poisson sur le côté et relève la tête pour se soulager de sa chevelure aveuglante. Il remarque sa cliente et lui adresse un maigre sourire. La jeune femme décèle en lui un regard froid et calculateur, malgré cela il sert la dame avec servitude et gentillesse, clôturant la transaction par un dernier sourire et un geste retenu de la main.
Adossé au mur il fume pensivement sa cigarette. Sa stature n'a rien de véritablement impressionnante. Une musculature sèche, un bon mètre quatre vingt néanmoins font de lui un homme relativement élancé. Pas de tatouage, quelques cicatrices sans souvenirs jonchent les mains et les bras de l'écailleur, une autre se dessine fièrement sur le côté de son crâne, maintenant timidement recouverte par sa chevelure brune. Il balance le mégot au loin dans la rue et se repousse lui-même du mur.
Sa démarche est lente, presque fatigante à regarder. Il dégage cependant quelques chose de rassurant. Son air blasé fait plutôt référence à une timide force de confiance en soit. Son regard froid n'a de froid que la couleur de ses yeux car quand il plonge son regard dans celui de la cliente précédemment servie, cette dernière se sens soudainement sous le charme du poissonnier. Elle lui tend la main
" Emma "
Description psychologique
Quinze ans sont passés depuis la naissance de Denzel. Aujourd'hui n'est pas un jour différent des autres et pourtant il le marquera à tout jamais. Sac à dos en main, béquilles dans l'autre, il sautille jusqu'à un tas de poil étalé à l'entrée de la maison, une caresse au chien familiale et direction le bus pour l'école. Le jeune Allen était d'un naturel jovial et calme. Bienheureux avec ses copains, skater et surfeur, il avait à son époque une rayonnante joie de vivre. Ses escapades amicales avec ses amis lui ayant d'ailleurs coûté un joli plâtre à la jambe. Une heure que le cours de mathématique avait commencé, barbant et soporifique. Denzel n'était pas un jeune homme doué pour les maths, ni la logique, il préférai rêver et laisser le libre arbitre faire sa vie.
L'alarme incendie sonne. Le professeur, en proie à l'inquiétude étant donné qu'aucun exercice n'avait été prévu en ce jour, se précipite dans le couloir, probablement pour savoir ce qu'il en était. Il n'en fallu pas davantage aux jeunes élèves pour se ruer, dans une panique juvénile, vers l'entrée. L'unique sortie étant bouchée par l'attroupement, les élèves se marchaient dessus. Denzel fut d'abord prit de panique, comme tous, mais se ravisa finalement voyant à quel point la panique générée était contre-productive, voir dangereuse. Il s'étonna même de voir qu'aucun de ses " potes " de se soucia de lui et de sa jambe emplâtrée.
Ce n'était qu'un exercice. Une leçon de (sur)vie pour d'autre.
Cela faisait un an que le jeune Allen travaillait dans cette poissonnerie. Thanks giving. Ou une journée de plus parmi l'hypocrisie. C'était là le fond de pensée d'un Denzel de vingts cinq ans éreinté par sa journée. Une journée tournée vers le partage, l'amour, l'entraide. L'après-midi passée à vendre des poissons énormes à des familles, la journée à voir ces associations collecter des fonds, des aliments pour les sans abris de ce beau pays. Demain tout aura changé. Denzel balança son mégot dans la rue et s'affaira à fermer la boutique. Il récupéra deux poissons invendus et se les offrit à lui-même, par pure esprit de Thanks giving. Le jeune homme roula son tablier en boule au fond de son sac et se rapprocha d'un chien mal point endormit dans le coin d'un caniveau.
Et toi personne ne t'as remarqué de la journée mon pauvre amis.
Denzel a toujours été d'un naturel calme et réfléchit. Il déteste cependant l'hypocrisie et par-dessus tout l'injustice. Individualiste et solitaire au fur et à mesure de ses âges, il sacrifierai tout pour ce qu'il estime être important. Généreux, mais pas trop, il n'aime pas spécialement s'enticher de relations qu'il sait qu'il perdra de vue un jour ou l'autre.
Histoire jusqu'à l'Apocalypse
Janvier 2033
La brume couvre un bord de mer nocturne. Le silence n'est percé que par le bruit d'un moteur de bateau bravant les longues vagues du pacifique. Cinq hommes s'affairent sur le pont, ils vont et viennent de bord en bord à l'arrière du bateau, tirant sur des cordages, des câbles, des manettes. Personne ne se parle vraiment, on ne se donne que des ordres à peine compréhensibles , des gestes de la main font offices de tirer telle ou telle mannette et quand la main virevolte il faut tirer sur le cordage que l'on nous crie. Parmi cette mer déchainée et ces hommes en proie à la passion du métier, Denzel reste assit sur son tabouret, attendant que son rôle ne l'appel. Son père est là, travaillant ces cordages raidis par l'ardeur de la mer, les embruns marins balayent tout le pont du bateau. Le paternel appel son fils à l'aide et aussitôt l'enfant rejoint son père, tout deux tirant sur le cordage pour ramener un filet remplit de produit de la mer. Le père tapote l'épaule de son fils unique et le renvoi gentiment écailler les poissons ramassés.
L'amour d'un père et d'un fils, américain qui plus est, une histoire d'amour bien compliquée. Denzel a trente-deux ans à ce jour. En tant qu'écailler sur le port il s'octroi quelques sorties avec les marins de différents chalutiers du port, mais souvent avec son paternel.
Il est assit sur son tabouret devant une grande cuve de glace avec des poissons qui débordent presque bientôt du bac. Son père le rejoint et joint ses mains en fermant les yeux, solennellement.
" Seigneur, merci pour ces offrandes, ces cadeaux qui serviront à nourrir ma famille.. Denzel écoute d'un air presque agacé le sermon de son père. Pour la Foi, le cœur, le courage que vous me donnez chaque jour d'affronter votre nature pour trouver pitance à nos besoins, merci seigneur. "
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