Forum JDR post-apocalyptique dans un monde contemporain alternatif en proie aux zombies, à des créatures pires encore ainsi que des événements surnaturels.
Particularité(s) : - a un léger asthme, porte des lunettes, est anxieux de nature - est doué dans le domaine de l’informatique, a un esprit analytique, logique
À-propos
Thème musical :
Feat : Justin Kelly Type : Survivant
Description physique
Malo a la peau claire, des cheveux châtains coupés assez courts, des yeux noisette. Il porte des lunettes de vue avec une correction légère et un filtre à lumière bleue. Il a également toujours sur lui de la Ventoline mais, à défaut de pouvoir la remplacer quand il n’en aura plus, il préfère l’économiser et la garder en cas de grosse crise d’asthme.
Malo mesure 1m78 et est de corpulence moyenne ; il n’est ni grassouillet, ni athlétique. Il n’a jamais été très sportif et a passé le plus clair de son temps devant un écran d’ordinateur. Evidemment, la vie depuis que l’apocalypse a déferlé sur les Etats-Unis l’a rendu plus actif et l’a renforcé musculairement ; mais il est loin d’être très costaud ou d’être un bon combattant...
Malo n’a pas de tatouage, de coiffure excentrique ou quoi que ce soit qui puisse être remarquable. Il n’a jamais cherché à attirer l’attention sur lui, et essaye d’être le plus discret possible. Quand il a quelque chose à faire ou qu’il n’est pas au centre de l’attention, il a souvent une attitude réservée et est très renfermé sur lui-même. Mais dès qu’il doit interagir avec les autres survivants, il se dégage de lui une impression de mal-être ou d’inquiétude, plus ou moins marquée selon les personnes et les situations.
Description psychologique
La première chose qu’on remarque chez Malo, c’est qu’il est un garçon peu sûr de lui. Il l’a toujours été. Sa timidité, pour ne pas parler d’anxiété sociale, le rend discret et effacé. De manière générale, il ne se sent pas légitime et n’ose pas faire entendre son avis. Croiser le regard d’autrui, avoir l’impression de se sentir jugé alors que lui-même ne se sent pas à sa place, l’inquiète profondément. Être dans la même pièce que d’autres personnes est difficile pour lui, interagir avec ses semblables peut même devenir une véritable épreuve. Il a besoin de temps pour faire confiance aux gens et accepter que ses idées méritent d’être partagées.
Droit, sincère, juste et loyal, il a beaucoup de qualités, mais il ne s’en rend pas toujours compte. Pourtant, Malo est quelqu’un d’efficace, sur qui on peut compter. Il a beaucoup de connaissances mais tellement intégrées au fond de lui qu’elles lui semblent ordinaires et peu utiles : l’entretien de certaines armes qu’il connait depuis son enfance, le "bidouillage informatique" qui l’a passionné durant plusieurs années… pour lui, c’est normal et facile, alors à quoi bon les mettre en avant ? Rigoureux et minutieux, aimant les énigmes et les défis cérébraux, il peut se révéler être un bon stratège. Une fois suffisamment en confiance pour s’investir dans une tâche, il n’est pas du genre à abandonner et peut se révéler volontaire et motivé.
Au final, il manque surtout de confiance en lui pour exploiter tout son potentiel. Par contre, mettez-le en confiance et loin du regard d’autrui et il peut devenir un vrai dragon !
Histoire jusqu'à l'Apocalypse
Les parents, les origines
Malo a été élevé par Mary et Marvin (dit Marcel) Garshkipper. Originaires de villages voisins, ils s’étaient rencontrés au collège et s’étaient mariés quand Mary avait tout juste vingt ans.
Marvin avait grandi dans une famille dissonante, avec une mère sévère obnubilée par ses lointaines origines françaises, une grande sœur rebelle qui cherchait à attirer l’attention en changeant souvent de look et de fréquentations, un petit frère trop sage qui a mal finalement tourné à l’adolescence et un père démissionnaire qui a quitté la maison quand Marvin avait à peine 14 ans. C’est peu après l’abandon de son père que Marvin se fit appeler Marcel (prénom que sa mère aurait choisi si son père n’avait pas eu le dernier mot), et qu’il s’intéressa à ses origines, voulant premièrement soutenir sa mère dans ses passions avant de s’y intéresser réellement au moins autant qu’elle. Mary avait été élevée dans une famille pieuse, avec de nombreux frères et sœurs. Ses parents, Joy et Howard Whitaker, n’avaient pas apprécié son mariage avec Marcel et ont décidé de couper les ponts avec leur fille. Cependant, la jeune femme a gardé le contact avec ses frères et sœurs ; principalement avec Donna, sa jeune sœur un peu lunaire, et Kenneth, l’aîné de la fratrie, Texan bourru qui aime la vie au ranch et la chasse, probablement le seul de la famille à avoir vraiment sympathisé avec Marcel.
Au sein du couple, la passion des premières années laissa place à une forme de routine malgré des rythmes de vie et des loisirs très différents. Le père aimait partir à la chasse ou à la pêche tandis que sa femme faisait les courses et entretenait la maison ; ou on pouvait le voir accoudé au bar à regarder un match avec des camarades de beuverie tandis que sa femme s’investissait dans la vie du village, faisait de la couture, ou voyait des amies.
Lorsqu’ils ont appris qu’ils attendaient enfin un enfant, Mary et Marcel se sont rapidement mis d’accord sur le prénom “Malo“. C’était un symbole des lointaines origines bretonnes de la famille paternelle, car Malo était le prénom d’un évangéliste présenté comme l’un des sept saints fondateurs de la Bretagne. En plus, c’était le prénom du dessinateur d’humour Malo Louarn que Marcel affectionnait beaucoup depuis que sa sœur lui avait rapporté la série de bande dessinée Rona lors d’un voyage en France dans les années 2000. Et puis, détail humoristique important pour le couple, ce prénom commençait par MA, comme Mary, Marvin et Marcel... Comme deuxième et troisième prénom, ils ont décidé de lui donner le prénom de son arrière-grand-père maternel et du frère de son père malheureusement décédé.
Le contexte général des premières années
Malo a grandi dans un tout petit village de campagne très tranquille, entouré de champs et de forêts. Le village enclavé avait la chance d’abriter un petit bar-tabac où des habitués venaient chaque matin boire leur café en discutant, ainsi qu’une petite épicerie tenue par un vieux monsieur râleur qui faisait un peu peur aux enfants. Quelques voisins vendaient des œufs ou du miel, directement chez eux. Une vieille dame charmante arrondissait sa maigre retraite en cuisinant quelques tartes aux pommes qui sentaient très bon. Malo se souvient encore de l’odeur fruitée qui lui chatouillait les narines lorsqu’il passait devant chez elle. Le village connaissait un peu plus d’animation le samedi, lorsque le marché hebdomadaire s’installait sur la place de l’église, avec ses quelques étals qui pouvaient se compter sur les doigts de la main.
Quand Mary Garshkipper n’était pas trop occupée avec ses réunions associatives, c’était une femme adorable qui aimait avoir son enfant près d’elle ; surtout lorsqu’il était tout petit. Elle le considérait comme la plus belle chose qui lui soit arrivée dans sa vie et était fière de montrer son beau bébé à ses amies ou à quiconque croisait son chemin. A l’inverse, n’étant pas du genre à pouponner, Marcel Garshkipper fut relativement peu présent durant les premières années de la vie de Malo ; mais il a essayé de se rattraper par la suite. Quand il ne sombrait pas dans l’alcool, la dépression et la violence, il était un homme attachant, qui aimait partager ses passions avec son fils et qui nourrissait secrètement l’espoir que Malo développe les mêmes goûts que lui.
Occasionnellement, lors des après-midi pluvieuses, les Garshkipper se réunissaient autour d’un Monopoly ou d’une partie de Petits Chevaux sans trouver de grand intérêt au jeu, ou alors ils passaient le temps en regardant des albums de photos de famille ou des émissions télévisées plus ou moins abrutissantes. Mais de manière générale, les activités réunissant toute la famille (hormis les dimanches matins à l’église) étaient rares. Du fait de leur propre éducation et par manque de connaissances dans le domaine, les parents n’étaient pas du genre à proposer des activités stimulantes pour leur enfant ou des jeux de société éducatifs. De plus, aucun des parents n’étant un fervent amateur de culture, jamais les Garshkipper n’emmenèrent leur fils découvrir les vestiges architecturaux et les musées des villes voisines pourtant faciles d’accès en voiture. Si bien qu’à part lors des rares sorties scolaires ou des visites au ranch de Kenneth, Malo ne quitta pas son village campagnard avant le collège.
Un début de scolarisation difficile
Mary Garshkipper avait décidé de ne pas scolariser son enfant avant l’école élémentaire, le trouvant trop petit et trop fragile. Elle estimait que ces premières années d’école ne pourraient rien apporter à un enfant si jeune et préférait le garder près d’elle. Malo connut alors les longues après-midi à jouer sur un tapis tandis que sa mère et ses amies discutaient. Il n’aimait pas les débuts de ses réunions associatives où il était propulsé au centre de l’attention d’une dizaine de femmes, certes gentilles, mais trop collantes, trop bavardes, trop attentionnées...
Découvrir la vie en collectivité fut un vrai choc pour l’enfant. A part la petite Carolyn avec qui il passait parfois une partie de l’après-midi quand elle accompagnait sa mère durant ces réunions, et quelques gamins plus grands qu’il croisait lorsqu’il accompagnait sa mère au marché, Malo ne connaissait pas beaucoup d’enfants, si bien qu’il n’arrivait pas à se représenter ce que c’était que « l’école » dont on lui avait parlé. Il ne s’attendait pas à se retrouver au milieu d’une classe réunissant autant de gamins inconnus et ne pouvait pas comprendre que cette école accueille des enfants de plusieurs villages voisins, faute d’effectifs suffisants pour avoir une école par village.
Les premières semaines furent quasiment insurmontables pour Malo et les activités proposées par la maîtresse étaient tristement teintées d’appréhension et d’angoisse de se retrouver dans un endroit pareil. Contents d’accueillir un enfant qu’ils ne connaissaient pas dans la classe, les autres élèves avaient tendance à beaucoup tourner autour de lui, par curiosité et pour lui proposer de jouer avec eux, ce qui n’aidait pas Malo à se sentir à l’aise. Petit à petit, ils se désintéressèrent de ce nouveau qui ne venait pas jouer avec eux, et Malo s’habitua au cadre de l’école, sans y trouver réellement du plaisir ou de la satisfaction.
Même s’il y avait moins d’enfants, il n’était pas plus à l’aise à l’école du dimanche, car on l’y encourageait à participer et à prendre la parole régulièrement. A part quand sa mère le forçait à baragouiner les quelques mots de français qu’il avait appris par cœur devant ses amies, il n’avait jamais eu l’habitude de parler en public et le regard des autres le stressait. Il se sentait jugé et avait très peur de se tromper, car il pensait qu’il aurait été la risée de la classe et une déception pour ses parents.
Avec le temps, le manque d’intérêt de ses camarades de classe se transforma en moqueries. Le léger asthme et le petit embonpoint de Malo, dû aux rondeurs de l’enfance et aux copieux goûters préparés sa mère, l’empêchaient de courir autant que ses camarades de classe ; et son attitude effacée le mettait encore plus à l’écart. Le garçon grassouillet et fragile était chahuté par ses camarades. Individuellement rien de bien grave dans les actes ; quelques paroles, des petits gestes, des rires... mais pour un enfant, ce type de harcèlement n’est pas sans conséquence. C’est ainsi que Malo se renferma davantage sur lui-même et devint de plus en plus quelqu’un de très peu sûr de lui. Ses parents n’étaient pas conscients de ses difficultés, surtout que Malo évitait de le montrer, et le voyaient comme un enfant sage qui ne faisait pas de vague.
Les premières passions
Un matin, alors que Malo était en première année d’école élémentaire, la maîtresse distribua des jeux de logique aux élèves. Malo se retrouva face à un quadrillage dans lequel on voyait des points de couleur, avec comme consigne de devoir placer des jetons colorés dans les cases vides. Intrigué, il écouta sa maîtresse expliquer le principe du sudoku et se plongea dans le travail. Ce n’est qu’une fois qu’il eut trouvé la solution qu’il réalisa que réfléchir aux agencements des jetons lui avait permis de se plonger dans sa bulle et d’occulter totalement la présence des autres élèves. Revenu à la réalité de la classe, il jeta des regards anxieux autour de lui et constata que plusieurs de ses camarades n’arrivaient pas à trouver la solution. Ne voulant pas se faire remarquer, il retira trois jetons de son plateau et attendit que d’autres enfants aient montré la bonne réponse à la maîtresse avant de remettre les jetons et de lever timidement la main pour appeler la maîtresse à son tour. Elle le félicita et lui proposa un autre jeu mathématique qu’il fit avec plaisir. Et c’est comme ça que Malo se prit d’intérêt pour les jeux mathématiques et les énigmes logiques. Par extension, il apprit à prendre du plaisir à apprendre des choses (même si les cours de langue et de religion l’intéressaient moins) ainsi qu’à développer son raisonnement, sa réflexion.
Il aimait tellement ça que tous les samedis, en rentrant du marché, sa mère lui achetait un ou deux magazine de jeux pour enfants. Parfois, son père lui en prenait aussi, quand il allait acheter ses cigarettes au bureau de tabac. Dès qu’il en avait l’occasion, l’enfant s’installait dehors, au pied d’un arbre, pour résoudre ses casse-têtes, trouver les suites de couleurs en repérant les algorithmes qui se répètent, déduire les suites de lettres en comprenant la logique de leurs placements... Pourquoi dehors et pas dans sa chambre, me direz-vous ? Tout simplement à cause de la rengaine de ses parents : « T’es à la campagne, faut t’aérer ! T’vas pô rester enfermé dans ta chambre… ». Alors Malo, pour ne pas les faire râler, s’installait à l’extérieur. Il n’avait jamais été un enfant difficile. Il faisait bien volontairement ce que lui demandaient ses parents. C’était normal pour lui. Et puis, au fond, il espérait que son obéissance suffise à protéger sa famille des disputes, des conflits. Qu’est-ce qu’il était naïf... Il avait pourtant eu des preuves que c’était insuffisant, et cela bien plus d’une fois.
La transmission paternelle
Avec l’école et l’école du dimanche, il échappait à de nombreuses entrevues entre sa mère et ses amies. Mais même en-dehors de cette contraintes de temps, petit à petit, les moments avec sa mère s’étiolaient, devenaient plus diffus. Dans les premiers temps, elle aimait qu’il fasse ses devoirs dans un coin de la pièce, pour montrer à ses amies qu’il était studieux et appliqué ; tout comme elle avait adoré lui faire dire quelques mots en français quand il commençait à retenir quelques phrases que son père lui avait apprises. Mais finalement, Mary ne se voyait pas de le garder toute l’après-midi auprès d’elle lorsqu’elle recevait ses amies. Ce n’était plus un bébé qu’elle pouvait pouponner ou un bambin qui pouvait s’occuper sur le tapis tout en offrant une adorable présence à ses invités. Elle aimait qu’il passe de temps en temps, leur apporter un thé glacé ou une boisson chaude selon la saison, pour montrer à quel point son petit Malo était mignon et serviable, mais qu’aurait-il fait en leur compagnie toute l’après-midi ?
Malheureusement pour lui, Malo ne pouvait pas consacrer ce temps à ses jeux de logique car parallèlement, son père se fit de plus en plus présent. Maintenant qu’il n’était plus un bambin, Marcel Garshkipper voulait davantage passer du temps avec lui et, avec un peu de chance, lui transmettre ses goûts et ses passions. C’est ainsi qu’en sa compagnie, Malo commença à passer ses samedis matins à attendre que les poissons daignent mordre à l’hameçon ou à arpenter la forêt pour poser ou relever des collets. Aucune de ses activités ne lui plaisait vraiment, mais il voyait dans ses moments de silence la fuite idéale loin des amies de sa mère toujours trop démonstratives.
Si Marcel avait arrêté de donner des cours de français à son fils et lui avait payé des cours par un étudiant, il continuait d’observer ses progrès en l’encourageant à parler avec lui dans cette langue. Malo obéissait mais n’était pas à l’aise : son père n’était pas aussi patient et pédagogue que son professeur, et l’enfant avait l’impression d’être de plus en plus mauvais à chaque fois qu’il se trompait de mot ou de conjugaison, ce qui le rendait de plus en plus hésitant… Marcel, estimant que l’étudiant qu’il avait engagé ne faisait pas son travail correctement, décida de le renvoyer et de reprendre les leçons lui-même, avant de finalement engager une autre étudiante, par manque de temps (et, même s’il ne voulait pas l’avouer, de compétences). Le père et le fils ne parlèrent plus en français pendant longtemps, et Marcel se concentra sur les autres choses qu’il voulait partager avec son fils.
Un matin de printemps, avec un sourire fier et maladroit sur le visage, Marcel Garshkipper lui mit une carabine dans les mains pour la première fois. Il imaginait sans doute déjà Malo en fier chasseur perpétuant les traditions familiales, même si ce n’était encore qu’un enfant aux yeux écarquillés qui tenait sans trop savoir comment cet instrument de mort trop lourd et trop grand pour lui. « Bientôt, elle sera à toi » dit-il, dans un murmure ému. A cet instant, le petit Malo aurait préféré se terrer à l’autre bout du monde ; mais il se contenta de forcer un petit sourire à l’intention de son père tandis qu’il le délivrait de son fardeau en rangeant la carabine.
Par la suite, Marcel entreprit de transmettre à Malo ses connaissances sur l’entretien des armes. Progressivement, il le faisait de plus en plus participer, en lui faisant répéter les bons gestes et en le guidant. Malo se souvient encore de la sensation des mains sèches et calleuses de son père qui se posaient sur les siennes pour guider ses mouvements…
Il n’avait pas neuf ans quand son père décida qu’il était temps de l’emmener chasser pour de vrai. Dans ses rêves, Malo revoit encore ce jour, ressent encore ces sensations. Une silhouette derrière la végétation. Le poids de la carabine dans ses mains. La force de la poigne de son père dont les doigts enserraient son épaule. Un murmure, à peine un souffle dans le silence du petit matin. « Vas-y… concentre-toi… » Une détonation. Un râle poignant. Un jeune cervidé s’écroulant au sol, le regard éteint. Malo avait donné la mort. Ce n’était pas la première fois qu’il tirait, loin de là, mais jusqu’à présent son père ne l’avait fait tirer que sur des objets. Pas sur des animaux vivants. L’enfant en resta tétanisé pendant ce qui lui sembla une éternité. Mais son père était tellement fier, tellement heureux que Malo ait tué son premier chevreuil, qu’il ne comprit pas ce que ressentait vraiment son fils. Il s’était empressé de se vanter auprès de Mary des exploits de l’enfant. Et Mary avait hurlé. Et une dispute avait éclaté au sein de la famille, laissant l’enfant s’enfermer encore plus dans ses tourments.
Pendant quelques temps, il ne fut plus question d’aller chasser. Mais Marcel Garshkipper continua d’essayer de passer du temps avec son fils et de lui transmettre son savoir. Il l’emmena plus souvent à la pêche, et commença à lui apprendre à jouer de la guitare. Malo n’aimait pas particulièrement, mais il préférait ça à la chasse. En plus, il était assez tranquille : il n’y avait personne d’autres que son père et lui, dans une petite barque au milieu du lac ou sur une rive tranquille pour la pêche, ou bien au pied d’un arbre au milieu de nulle part pour la guitare. Ce n’est que bien des années plus tard qu’il trouvera du plaisir à jouer de la musique pour s’évader dans sa bulle. Cependant, contrairement à son père, il n’a jamais considéré cet instrument comme un “atout séduction“.
La vie en ligne
C’est à partir de l’adolescence que Malo put s’épanouir, en découvrant le monde passionnant d’Internet. Il commença par s’intéresser à différents forums d’énigmes sur lesquels il découvrit quelques jeux vidéo de réflexion. Tandis que les autres adolescents trainaient ou regardaient des matches, il commença à s’initier au codage informatique. Une nouvelle vie commençait pour lui.
Derrière son avatar, il pouvait se cacher et éviter les brimades sur son physique. Pourtant, il n’était plus le gamin grassouillet et faiblard qu’il était avant ; il était même devenu plutôt beau garçon. Il n’avait rien fait de particulier pour ça ; pas de régime draconien, pas de séances interminables de sport, pas de pseudo-médicaments coupe-faim. Il avait juste perdu ses rondeurs de l’enfance et adopté une alimentation plus saine en abandonnant entre autres les énormes goûters que sa mère lui préparait quand il était gamin.
Si au début ses interactions ne se faisaient que par écrit, il dût passer en vocal en s’investissant dans les MMORPG. Les premiers temps, il se contentait d’écouter les directives, mais petit à petit, en devenant meilleur et en ne subissant pas le regard de ses interlocuteurs, il prit davantage confiance. De réservé, il en devint très affirmé, presque agressif ; mais sans méchanceté gratuite, sans insulte. Sauf quand on le poussait à bout. Il était finalement à l’aise dans le rapport à autrui… du moins tant qu’il se faisait par l’intermédiaire d’un écran et d’un micro-casque !
C’est ainsi que petit à petit, les jeux en ligne de tous types – du MMO très prenant aux petits jeux par navigateur – occupèrent très vite une bonne partie de son temps, et une part encore plus grande dans son cœur. Mais Malo arrivait à combiner études et jeux ; il jouait aux gros jeux une fois chez lui et passait du temps, pendant les cours et les amphis qui ne l’intéressaient pas, à étudier diverses choses sur ses jeux préférés ou à gérer ses comptes sur les jeux par navigateur. Lorsqu’il fut un joueur suffisamment aguerri pour rejoindre une guilde de haut niveau, il rejoignit les Swordae, une guilde assez connue dans le monde virtuel qui proposait occasionnellement à d’autres joueurs de faire des missions ou de les accompagner en donjon. Dans cette vie virtuelle, Malo formait un super trio avec les deux autres officiers principaux : le strict Laz qui, en bon chef, aboyait ses ordres et attendait qu’on les respecte avec précision ; le trop patient Wolf qui s’acharnait à aider ceux qu’il s’était engagé à aider même si ça l’ennuyait ; et lui-même, Métha, le dragon, le tyran qui râle à la moindre “erreur de débutant“ et qui kicke sans le moindre remord les boulets qui s’accrochent à leur groupe.
Finalement, même en-dehors des temps de jeux, Malo devint particulièrement proche des autres officiers de sa guilde : le lien qui les unissait était très fort. Pour lui, c’était comme une nouvelle famille. Une famille avec qui il partageait beaucoup de choses. Il apprit à les connaître et à se dévoiler. Wolf était celui dont il était le plus proche, son meilleur ami ; tous les deux, ils étaient comme des frères inséparables, des confidents même s’ils avaient quelques années de différence d’âge. Il sympathisa également avec Alice, la petite sœur de Wolf, une jeune fille vive et bavarde qui, habituée à entendre sa voix familière sortir de l’ordinateur de son frère, lui parlait de tout et de n’importe quoi, même des sujets les plus gênants.
La vie professionnelle
Malo, toujours passionné par le monde de l’informatique, devint programmeur. Il rejoignit la boîte d’un certain Sean Freeman, un peu par défaut, et faisait sérieusement son travail. Mais l’entrée dans la vie professionnelle ne l’a pas coupé de sa vie virtuelle. Son travail lui laissait le loisir de se connecter avec sa guilde quand il en avait besoin, et ses connaissances lui permirent de coder quelques petites choses utiles pour sa guilde.
Avec ses collègues, Malo restait assez neutre, mais il arrivait quand même à communiquer quand c’était nécessaire. Il ne se sentait pas jugé parmi ses pairs et savait qu’il était à sa place : il avait largement les compétences requises pour son poste. En plus, pour la plupart, ses collègues parlaient peu et avaient beaucoup de travail. A part un, Kyle. Celui-ci était un peu l’électron libre de la boîte, un énergumène survolté. Malo était bien forcé de parler un peu avec lui, quand celui-ci venait s’assoir sur le coin de son bureau en lui agitant son téléphone sous le nez pour lui montrer des photos de la « femme de sa vie », ou plutôt « des » femmes de sa vie, car Kyle tombait très facilement amoureux et n’arrivait pas à séduire ou à garder ses conquêtes très longtemps. Il eut d’abord un petit faible pour Ruby, des ressources humaines, mais celle-ci était mariée à Jesus, ancien passionné de navigation qui avait eu un malheureux accident quelques années plus tôt le forçant à présent à se déplacer en fauteuil roulant. Ensuite, il tomba amoureux de la livreuse de pizzas, et en commanda – pour le plus grand plaisir de l’équipe – tous les jours pour la revoir…
Sans lui plaire réellement, la relation au client n’était pas trop prenante et pas trop désagréable non plus, car il n’était pas dans une position de victime : c’était lui qui savait comment réaliser ce que les clients imaginaient, c’était lui qui apportait les réponses. Alors, certes, ça arrivait que des clients soient pénibles, haussent le ton ou s’énervent, mais Malo géraient de mieux en mieux ces situations, d’autant plus qu’elles avaient le plus souvent lieu par téléphone ce qui faisait qu’il n’avait pas à affronter le regard de ses clients. Mais il avait cependant encore du mal lorsqu’il devait communiquer avec son patron, Sean Freeman… Celui-ci demandait beaucoup à son équipe, promettait beaucoup aux clients et se reposait sur son équipe pour concrétiser ses projets souvent aberrants car il était assez déconnecté sur travail concret.
Le début de la fin
Les premiers jours d’avril 2034, tout semblait très flou. Malo ne regardait pas beaucoup les informations, trop plongé dans un projet à rendre d’urgence à son client. Son patron avait promis des délais très courts, une fois de plus, ainsi que des modifications de dernière minute assez compliquées et peu précises. Mais quand des quarantaines d’urgence ont été déclarées dans les premières villes, tout est devenu plus concret et plus terrifiant. Par chance, seules les grandes villes semblaient touchées. Malo espérait que son village de campagne allait être épargné par ce fléau. Après tout, comment ce mal aurait pu s’y rendre ? Par contre, Kyle, son collègue (et colocataire forcé depuis qu’il s’était fait larguer par sa dernière conquête), n’était pas aussi confiant : sa famille vivait à Philadelphie. A la mi avril, celui-ci décida donc de partir pour la rejoindre. Malo essaya de le dissuader mais en vain. Il ne l’a jamais revu et ne sait même pas s’il a réussi à entrer dans la ville.
Finalement, le fléau gagna le Texas. Sean Freeman proposa à son équipe de rester dans les locaux de la boîte, pour éviter que chacun reste isolé chez soi. Le bâtiment était plus sûr, la cantine offrait un bon espace de stockage de vivre et personne ne serait seul face au danger. Malo et quatre de ses collègues, Wyatt, Caleb, Hudson et Landon, emménagèrent donc. A cette poignée d’informaticiens s’ajoutait Carter, un des hommes d’entretien, et sa femme Sadie ; ainsi que Ruby, venue se réfugier avec Jesus, son mari handicapé. Debra, la femme de Sean Freeman, s’installa également avec eux. C’était une femme avec un fort caractère, plus autoritaire encore que son mari. Visiblement, c’était elle qui prenait les décisions dans le couple ; et le petit groupe constata plus d’une fois que le patron si autoritaire avec son équipe s’écrasait devant sa femme. Même si c’était étrange, ce n’était finalement pas si déplaisant…
Comme la situation durait, Debra décida d’organiser un peu son étrange groupe. Il était hors de question que la sauvagerie environnante les atteigne. Il fallait survivre, et il était hors de question de se laisser aller ! Elle sentait que tout le monde était inquiet ; elle aussi d’ailleurs mais elle ne préférait pas y penser. Sa technique, c’était de ne jamais s’arrêter, de toujours avoir quelque chose à faire, pour ne pas penser au reste. Pour commencer, elle réunit tout le monde dans la plus grande salle. Elle prépara un planning pour la préparation des repas et l’entretien du lieu de vie, balançant ses idées sur le tableau blanc de la salle de réunion. Puis elle chargea Landon de le remettre au propre. Landon délégua discrètement, Malo s’occupa du travail et Landon reçut les félicitations de Debra. Ca ne changeait pas du travail, au final… Debra s’improvisa aussi coach en développement personnel, cherchant à aider chacun à s’épanouir malgré la situation. Malo, qui avait horreur de parler de lui, vécut très mal son insistance et se renferma davantage sur lui-même. Dans ses moments libres, il se mettait davantage à l’écart et, à défaut de jouer aux jeux vidéo pour s’évader, il se contentait d’y penser et de jouer ses thèmes musicaux préférés à la guitare. Debra revint à la charge en l’entendant jouer et lui imposa de jouer devant le groupe, pour détendre un peu l’atmosphère, pour donner du baume au cœur à tout le monde. Et le malheureux informaticien se retrouva au centre de l’attention…
Mais il y avait plus inquiétant encore : la situation empirait. Finalement, malgré la quarantaine, le Texas sombra. Personne n’avait imaginé que tout puisse empirer de la sorte. Personne ne s’attendait à ce que ça dure aussi longtemps.
Survivre loin de la ville
Depuis qu’ils s’étaient installés ensemble, les malheureux survivants avaient fait beaucoup de choses pour parer au plus pressé, pour répondre aux besoins immédiats, sans savoir combien de temps cette situation allait durer. Après une première attaque, ils avaient davantage sécurisé les lieux, en clouant et fixant des planches et plaques de métal servant normalement de cloison mobile entre les bureaux, pour qu’il y ait moins de vitres donnant sur l’extérieur. Ils étaient mieux organisés… Malgré tout, les ressources du petit groupe s’amenuisaient… Ils pouvaient tenir encore un moment, mais serait-ce suffisant si la situation s’éternisait ? Debra réunit le groupe. Les avis étaient partagés. Les uns pensaient qu’il fallait déménager, fuir cette ville, trouver un abri plus tranquille, plus à l’écart de la foule, en pleine nature… Les autres estimaient qu’il valait mieux rester en ville, sécuriser davantage le bâtiment, et pourquoi pas même transformer les platebandes de la petite cour centrale (autrefois utilisée par les fumeurs pendant leurs pauses) en potager. Sean évoqua même l’idée d’avoir des lapins – ils en trouveraient peut-être dans une animalerie ? – pour les faire se reproduire et avoir de la viande, mais l’idée fut avortée : personne ne se sentait prêt à tuer ces pauvres animaux. D’une certaine façon, ils essayaient de se convaincre que ce fléau n’allait pas durer et que leurs réserves seraient suffisantes.
Mais tout le monde se sentait perdu. La violence environnante n’aidait pas. Plusieurs fois, d’autres survivants essayèrent de s’en prendre à eux, du moins à leur abri et à leurs ressources. Le petit groupe n’était pas contre le partage ; mais les autres survivants ne l’entendaient pas forcément de la même manière…
Et finalement, presque à la mi-mai 2034, une attaque décida tout le monde à partir. Durant une nuit, un groupe de contaminés réussit à percer leurs défenses et à investir les lieux. Sean, qui était en première ligne, essaya de les repousser, de renforcer la barricade. Jesus, qui savait qu’il serait un frein pour le groupe à cause de sa mobilité réduire, essaya aussi de retenir les ennemis. Ruby les rejoignit. Debra voulut se battre, venger son mari, rester avec lui… mais Carter et Wyatt l’entrainèrent de force avec eux. Le petit groupe s’enfuit, sans trop savoir où aller. Mais une chose était certaine : ils voulaient s’éloigner de la ville, aller dans un endroit loin de tout… avec un peu de chance, ce serait plus sûr. Du moins, s’ils arrivaient jusqu’à là-bas…
Le petit groupe peina, mais finit malgré tout par rejoindre une zone moins urbanisée. En chemin, une poignée de survivants (dont un couple français dont la lune de miel avait été plus que gâchée par ce fléau) se joignit à eux, profitant de leur présence pour grossir le groupe et avoir plus de chances de survie. Malo n’était pas très à l’aise en leur présence mais et se contentait de suivre le mouvement. Debra, quant à elle, elle était passée par plusieurs phases depuis la mort de son mari (apathie, dépression, colère…) et elle était maintenant animée d’une forme de rage de vivre que le petit groupe ne lui avait jamais connue et elle reprit la tête du groupe. Elle essayait d’écouter tout le monde, mais elle savait que si elle devait prendre une décision radicale, elle favoriserait toujours ceux de son groupe d’origine au détriment des nouveaux arrivants. Telle une lionne, elle se sentait prête à défendre son groupe… et n’aurait eu aucun remord à s’en prendre aux autres survivants si jamais ils voulaient du mal à ceux qu’elle appelait affectueusement « ses petits geeks ».
La vie à la campagne n’avait jamais plu à Malo, qui ne se sentait finalement chez lui que devant un bon ordinateur, mais il y était étonnamment moins perdu que ses collègues de la ville. Il avait appris, lors de ses longues balades en forêt avec son père, à y s’y repérer, à identifier les traces et les plantes utiles… Durant sa longue marche avec son groupe de survivants, il sut conseiller à un de ses anciens collègues de ne pas manger les baies qu’il avait cueillies. Et à partir de là, lui qui n’aimait pas être au centre de l’attention, il s’était senti submergé par les questions du petit groupe. Pourtant, il ne se sentait pas légitime, il n’avait pas la science infuse, il ne connaissait pas tout de la vie dans la nature… A l’anxiété provoquée par les interactions sociales s’ajoutait la peur de causer la mort de son groupe en ne donnant pas les bons conseils. C’était un poids bien lourd pour ses pauvres épaules.
Finalement, au début de l’été, Malo et son groupe arrivèrent en vue du ranch de l’oncle Kenneth. La joie ne dura qu’un bref instant. Ca aurait dû être une délivrance, mais ce ne fut que désolation. L’endroit autrefois si vivant était morne et triste. Des animaux, il n’y avait presque plus aucune trace, à part quelques volailles décrépies qui se régalaient des vers s’échappant des chairs putrides des corps en décomposition empilés ici et là. D’un coup, tout espoir disparut. Au milieu de ce charnier, Malo repéra un bracelet. Il s’approcha, livide. Le visage de la femme qui le portait n’était pas reconnaissable, mais Malo n’eut aucun mal à identifier sa mère.
Certains bâtiments tenaient encore debout. Debra décida que, malgré ce spectacle peu engageant, l’endroit leur assurerait un abri le temps de reprendre des forces. Le petit groupe s’occupa des corps et prit possession des lieux. Certains estimaient que ce ranch pouvait leur offrir un abri sur le long terme. La cave contenait de quoi tenir encore un moment – Kenneth avait toujours été du genre prévoyant – et la terre était fertile.
Mais Malo ne se sentait pas capable de rester ici. Il ne supportait plus l’endroit et l’attitude de certains membres du groupe Il fit ses bagages, récupérant de quoi se défendre et emportant quelques vivres. La vieille Jeep de Kenneth fonctionnait encore. Malo récupéra le double des clés, toujours caché dans le pot de fleurs moche que sa tante Louisa avait offert à Kenneth quelques années plus tôt. Puis il repartit, seul. Au bout de quelques minutes à peine, il se demandait déjà s’il avait bien fait… Il n’avait jamais été un homme d’action, un homme de terrain ! Mais il ne pouvait pas rester dans ce ranch plus longtemps…
En août, il rejoignit une communauté déjà en place dans un autre ranch. La cohabitation n’était pas idéale, mais l’endroit lui offrait une pause bienvenue… Malheureusement pour lui, d’autres aventures et d’autres drames étaient encore à vivre.
Equipement Porté :
N/A
Accessoires Pratiques :
N/A
Contenants Personnels :
N/A
Malo Garshkipper
Dim 22 Oct - 13:28
Quelle(s) zone(s) de l'État votre personnage a fréquenté ?
Dans les premiers temps, Malo n’a pas quitté la ville de San Antonio. Ne pensant pas que ce fléau prendrait une telle ampleur, il y est resté avec un groupe de collègues, s’abritant dans les locaux de son travail.
A partir de l’été 2034, Malo a quitté la ville, désireux de s’éloigner des zones densément peuplées en espérant s’éloigner ainsi du danger. Il s’est déplacé dans les zones plus rurales, migrant vers le sud, en passant par les environs d’Hill Country State en août 2034, jusqu’à arriver aux abords de Kingsville, et en faisant plusieurs haltes plus ou moins longues au sein de différentes communautés.
Puis, à la mi-novembre 2035, il s’est mis en route en direction d’Houston, afin de rejoindre la Safe Zone.
Dans quel(s) groupe(s) votre personnage a-t-il évolué ?
A San Antonio, Malo était avec un groupe constitué de son patron (Sean Freeman) et sa femme (Debra), des collègues informaticiens (Wyatt, Caleb, Hudson et Landon), un des hommes d’entretien (Carter) et sa femme (Sadie), ainsi qu’une collègue des ressources humaines (Ruby) et son mari en fauteuil roulant (Jesus). Leur objectif était de rester à l’abri tant que ce fléau d’un genre nouveau ravagerait les Etats-Unis. Ils pensaient que ça ne durerait pas… Sean était d’un naturel autoritaire avec ses employés, mais il était au fond très bienveillant et se sentait responsable du groupe. Il était officiellement le chef du groupe ; mais en réalité c’était sa femme Debra qui menait tout le monde à la baguette.
Lorsque le groupe a dû s’enfuir, après la mort de Sean, Jesus et Ruby, d’autres survivants (dont un couple de touristes français) s’y sont joints car c’était plus prudent d’arpenter des routes en étant plus nombreux… Ensemble, ils se sont installés dans le ranch de l’oncle de Malo. L’autorité de Debra était parfois contestée, mais elle savait s’imposer, crier plus fort que les autres. Cependant, des petites tensions se faisaient parfois sentir.
Malo a finalement quitté le ranch de son oncle et a brièvement été seul, juste le temps de rejoindre, en août 2034, une autre communauté déjà installée dans un ranch dans les environs d’Hill Country State. La communauté au sein de ce ranch était assez belliqueuse et il était difficile d’y avoir le semblant de sérénité que Malo recherchait. S’il put souffler quelques temps grâce au don de la Jeep de son oncle, il constata rapidement que le groupe en attendait davantage de la part de ses membres. Les meneurs, de nature emportée et bornée, n’étaient pas du genre à écouter les conseils. Être mis à l’écart parce qu’il n’osait pas sortir ne dérangeait pas particulièrement Malo, mais il n’était pas à l’aise avec certaines décisions ou avec les disputes fréquentes, et il avait l’impression que la gestion aurait pu être mieux optimisée. Aussi, de jour en jour, il s’y sentait de moins en moins à l’aise, mais l’angoisse de se retrouver dehors et seul l’empêchait de partir.
C’est lorsque, dans les derniers jours d’octobre 2034, ce ranch fut attaqué que Malo s’enfuit. Pendant un temps, Malo prit la route avec trois autres personnes ; deux garçons (Mason et Levi) et une fille (Harper). Les deux garçons étaient frères, l’ainé était à peine plus jeune que Malo et l’autre, le plus impulsif des deux, avait une vingtaine d’année. La fille était la plus jeune, même si sa détermination et son assurance empêchaient de lui donner un âge bien défini. A l’origine, ses accompagnateurs avaient voulu l’empêcher de partir avec le véhicule, puis ils ont finalement décidé de fuir cette ambiance, à la recherche d’une communauté plus paisible.
Ils arrivèrent enfin dans une communauté bienveillante. Les deux plus jeunes s’y intégrèrent rapidement, et ce fut même une métamorphose pour la jeune fille. Harper reprit espoir et goût en la vie. L’aîné des deux frères, le plus endurci des trois, restait plus distant. Si, dans les premiers temps, Malo put souffler dans ce groupe accueillant, il s’y sentit rapidement mal à l’aise. Il avait l’impression que ce groupe était en décalage avec la triste réalité. Des rêveurs inconscients. Leur manque de cadre et de rigueur dans leurs décisions, ainsi que leur apparente fragilité, angoissaient Malo. Pour autant, il resta parmi eux pendant de longues semaines.
L’année 2035 venait de commencer quand Malo décida de quitter cette communauté bienveillante. Deux semaines plus tôt, il avait croisé Deran Jordan, un ami d’un de ses amis de son ancienne vie, et avait décidé de le suivre. Si Levi et Harper, qui attendaient un bébé, n’avaient pas la moindre envie de quitter cette communauté, Mason hésita un moment, mais décida tout de même de rester avec sa famille. Malo se mit donc en route avec Deran, Georges, Hayden et son chien Kblac, Calypso et sa mère Kelly, ainsi que deux ou trois autres personnes. La route fut difficile et les talents de Georges pour leur trouver une nouvelle voiture après que la leur ait rendu l’âme furent bienvenus.
Après de nombreuses pérégrinations, ils arrivèrent finalement aux environs de Kingsville à la fin du mois de janvier. Ils rejoignirent une communauté d’une centaine de personnes. Malo apprécia tout d’abord les valeurs du groupe et sa stabilité, sans pour autant oser se lier réellement avec ses membres. Il sortait peu mais essayait de se rendre utile au mieux, dans l’ombre. Au bout de quelques mois, il commença à avoir l’impression que les réserves s’amenuisaient, que certaines décisions prises n’étaient pas logiques. Les nouvelles menaces n’encourageaient pas les membres de la communauté à sortir suffisamment pour renouveler les stocks…
Le 17 novembre 2035, Deran décida de quitter cette communauté. Malo n’hésita pas à le suivre. Il sentait que le groupe s’enlisait dans des décisions qui n’assureraient pas sa sécurité sur le long terme. Ainsi, il se mit en route vers l’Oasis, avec Deran, Hayden et son chien Kblac, la petite Calypso qui avait malheureusement perdu sa maman peu après leur arrivée à Kingsville, Léna et Andrej Niels qui s’étaient mariés à Kingsville, Peter Cale le pilote, le jeune Jonas Parks, Teresa Fierros, Glenn Smith, Isabela Jiménez et quelques autres personnes encore. Le trajet fut rude (maladie, détours à causes d’ennemis ou pour se procurer de la nourriture, moments d’attente car les ennemis étaient trop nombreux autour…), mais le groupe était assez efficace. Quelques pertes ont été à déplorer ; quelques arrivées ont été saluées (Iris, Camila, Anton…). C’est le 10 décembre que tout bascula. Une voiture tomba en panne. Andrej, avec son efficacité militaire, donna les ordres pour répartir les passagers… mais cela n’avait pas été suffisant pour sauver tout le monde. Deran, Calypso, Léna et le chien étaient encore dehors... Et Malo, dans la voiture de Peter, avait assisté, impuissant, à l’abandon de ses amis.
Les jours suivants, Malo se retrouva seul avec Peter qui avait été séparé du reste du groupe en partant précipitamment. L’ambiance était tout de suite plus tendue. Malo en voulait à Peter d’avoir abandonné ses amis ; Peter en voulait à Malo d’avoir réagi comme il l’avait fait au risque de leur faire avoir un accident. La route sembla interminable, et les détours (route barrée, trop d’ennemis…) n’aidaient pas à alléger l’atmosphère.
Les derniers jours, Malo les passa seul. Peter s’était fait attaquer alors qu’il s’occupait de la voiture tandis que Malo relevait les collets. Reconverti malgré lui en voleur de voiture, Malo partit, abandonnant le corps décharné du pilote.
Comment votre personnage a vécu la seconde apocalypse ?
Paradoxalement, dans les premiers temps, Malo n’a pas été beaucoup plus traumatisé par la seconde apocalypse que par la première. Il n’était pas directement impacté par ce nouveau danger : il était installé au sein d’une grosse communauté où il était relativement en sécurité et ne sortait quasiment pas. De plus, il avait déjà la désagréable sensation d’être étranger à sa propre vie, d’être noyé dans une forme d’apathie morne, alors ce n’était qu’un drame de plus à accepter.
Mais petit à petit, ce qu’il entendait de ses nouvelles menaces l’inquiéta davantage car il avait peur pour ses proches qui risquaient d’aller au-devant de ces ennemis. Et cette nouvelle menace eut des conséquences sur le groupe où il vivotait depuis des mois : ses membres hésitaient davantage à sortir, préférant vivre sur leurs réserves… Cela ne rassura pas Malo, qui pressentait un amenuisement des stocks trop rapide.
Ce n’est que tardivement, en novembre, quant il quitta l’abri de la communauté où il vivotait depuis plusieurs mois, qu’il réalisa l’ampleur du danger car il était à présent confronté au monde extérieur.
Mentionnez des moments forts de la survie de votre personnage :
Mi-mai 2034 : La mort de Sean ainsi que le sacrifice de Jesus et Ruby pour leur laisser une chance de s’enfuir, ont ébranlé Malo, qui s’est senti encore plus abattu et qui s’est mis à culpabiliser de son propre comportement et à s’en vouloir de n’avoir pas été plus présent.
Août 2034 : A peine soulagé d’apercevoir le ranch de Kenneth encore debout, Malo fut contraint de constater le carnage. Un véritable ascenseur émotionnel. Découvrir le corps de sa mère parmi le charnier l’a profondément blessé et l’espoir que son village avait été épargné s’est instantanément enfuit : si sa mère était venue ici, c’était forcément pour y être plus en sécurité que là-bas… et elle avait péri.
Fin octobre 2034 : Après s’être enfui du ranch, Malo a été rattrapé par Levi, qui voulait l’empêcher de voler la Jeep. Déjà terrorisé à l’idée de commettre le vol de la Jeep de son oncle (qu’il avait échangée contre sa place au ranch), Malo a cru son heure arrivée.
Mi-décembre 2034 : Croiser Deran lui rappela son passé, le rendant concret. Non, ce n’était pas un rêve, cette vie d’avant avait bien existé. Il ne connaissait pas beaucoup Deran : c’était un ami d’un ami qu’il avait vu en photo grâce à la sœur de son meilleur ami. D’ailleurs, les premiers temps, il n’était pas sûr que ça soit lui. Mais quand Deran a failli quitter le groupe et est revenu, avec Georges et le chien… ça faisait trop de similitudes pour que ça ne soit qu’une coïncidence !
Janvier 2035 : Juste avant son départ, Harper souffla à Malo qu’il serait le parrain de cœur – à défaut de l’être réellement s’ils ne se revoyaient pas – de son enfant à naître. Malo fut très partagé entre bonheur, espoir, angoisse et culpabilité. Une nouvelle vie pour cette nouvelle année. Peut-être un retour à la normale ? A moins que le bébé ne survive pas dans ce nouveau monde, ou soit condamné à cette vie qui n’avait rien de normale… Et puis, d’une certaine manière, Malo se sentait responsable de ce bébé qu’il abandonnait avant même de rencontrer.
10 décembre 2035 : Dans la voiture de Peter, Malo ne put que constater l’abandon de Deran, Calypso, Léna et Kblac. Pour une fois, il a osé réagir, dire ce qu’il pensait. Il a même essayé de prendre le volant des mains du pilote. En vain. La culpabilité de n’avoir pas réussi à sauver ses amis envahit Malo. Peut-être que s’il avait été plus combattif, plus autoritaire, Peter aurait fait demi-tour pour les récupérer…
20 décembre 2035 : En revenant après être allé relever les collets, Malo vit Peter se faire attaquer. Terrorisé, incapable de l’aider, Malo resta caché jusqu’à ce que les ennemis s’éloignent, puis il prit la voiture. Il se retrouvait à présent seul, hanté par l’image du corps décharné du pilote.
Qu'est-ce que votre personnage a fait pour survivre ?
En premier lieu, Malo a dû fuir. Accepter de fuir, de laisser tout derrière lui. Accepter de n’avoir pas pu retenir Kyle. Accepter d’avoir laissé Sean, Ruby et Jesus derrière lui. Accepter de n’avoir pas pu faire demi-tour pour sauver Deran, Calypso, Léna et Kblac. Accepter d’avoir abandonné Peter. Accepter qu’il devra peut-être laisser d’autres personnes encore derrière lui. Accepter aussi de ne pas savoir ce qui est arrivé à ses proches, notamment ceux qu’il ne connaissait que par le biais d’Internet mais qu’il considérait comme sa famille. Accepter sa propre faiblesse, sa propre lâcheté. Certains lui diraient sans doute qu’il n’avait pas le choix, qu’il serait mort s’il n’avait pas fui, qu’il n’aurait pas pu changer les choses, mais il se sent quand même toujours coupable.
Il a dû également faire des efforts pour rejoindre un groupe, malgré son mal-être en présence d’autres personnes. Et cela plusieurs fois. Ne pas rester seul, ne pas s’isoler. Et aussi, tout ce que la vie en société impliquait. Apprendre à communiquer avec les autres (avec plus ou moins de succès et de gêne, bien entendu). Faire des efforts pour ne pas être une gêne pour les autres…
Pour survivre, pour pouvoir s’enfuir, Malo a volé la Jeep de son oncle à ceux à qui il l’avait échangée contre sa sécurité. Il n’avait jamais été un voleur, et ce « crime » le dérange encore. Et il se dit qu’en volant ce véhicule, en partant, il a peut-être volé une chance de survie à quelqu’un d’autre. Il se force à relativiser en se disant qu’il n’est pas parti seul et que la Jeep était donc « pleine », qu’il n’y avait pas de place perdue.
Malo a aussi dû tuer des animaux pour se nourrir et nourrir les gens de son groupe, même si cela le répugnait depuis toujours. Il a aussi usé d’une arme à feu, pour protéger les gens de son groupe contre des malheureux atteints du fléau qui ravageait les Etats-Unis. Mais n’a jamais tué d’autres survivants, même quand ceux-ci étaient hostiles.
Equipement Porté :
N/A
Accessoires Pratiques :
N/A
Contenants Personnels :
N/A
Malo Garshkipper
Jeu 26 Oct - 23:58
Récit d'Arrivée à Houston
Semaine du 24 au 30 Décembre 2035
Ca aurait été les environs de Noël, le deuxième depuis le début de l’Apocalypse, du moins si cette date avait encore du sens. Le premier Noël, Malo l’avait passé dans une communauté insouciante, en ayant retrouvé un visage connu et en constatant la douce idylle des petits jeunes qui l’avaient accompagné jusque là. Le deuxième Noël, il le passait seul, terrorisé et épuisé, s’accrochant au faible espoir de trouver enfin l’Oasis tant recherché.
Depuis qu’il avait été séparé du reste du groupe puis depuis qu’il était seul, Malo avait pu se nourrir, même si ses derniers repas n’avaient rien eu de copieux. Ne se sentant pas de s’éterniser dehors pour chercher sa nourriture et ne voulant pas causer la mort d’une autre petite créature, il s’était contenté de ce qui lui restait de viande et de rations de survie, en économisant ses vivres au maximum. Juste de quoi tenir…
Il avait pu se reposer un peu aussi. Juste un peu, juste assez pour ne pas s’écrouler. De toute façon, avec les menaces nocturnes, il n’avait pas trop le choix ; il fallait qu’il s’abrite ! Par contre, il ne savait pas trop combien de temps il avait réellement pu se reposer et s’il avait vraiment dormi ou juste somnolé, partagé entre l’épuisement et le stress. Il avait un peu perdu la notion du temps. Mais il tenait comme il pouvait…
Tenir… Faire en sorte de tenir…
Oui, il tenait. Il continuait d’avancer pour trouver l’Oasis. Mais pourquoi tenir ? A chaque fois qu’il s’arrêtait pour faire des pauses nécessaires, des questions s’insinuaient insidieusement dans son esprit. Des questions qui le faisaient douter. Est-ce qu’il méritait d’y arriver, lui ? Les autres, tous ceux qui avaient péri depuis le début de ce fléau, n’auraient-ils pas dû être sauvés ? Surtout, n’auraient-ils pas dû être sauvés à sa place ? Pourquoi est-ce que, lui, devrait pouvoir atteindre l’Oasis et pas les autres ? Et une fois là-bas, que ferait-il ? Sa vie avait-elle encore un sens ? En avait-elle eu un, un jour ? A quoi bon continuer…
Alors, à chaque fois qu’il se sentait sombrer, il secouait la tête, essayant de se convaincre qu’il ne devait pas abandonner. Que ce n’est pas ce qu’auraient voulu les autres. Qu’il devait continuer. Mais chaque fois, une petite part de lui était de plus en plus dure à convaincre. Alors, faisant son possible pour l’étouffer ou au moins pour l’ignorer, il reprenait la route, essayant au mieux d’éviter de rencontrer des victimes du fléau.
Pour ça, la voiture avait été d’un grand secours. Du moins, jusqu’à ce qu’elle rende l’âme définitivement…
Alors Malo, après avoir failli tout abandonner, s’était résolu à faire son sac et à continuer sa route à pieds. Ne sachant combien de temps il aurait à marcher avec son sac sur le dos, il n’avait pas voulu trop se charger. Il avait abandonné ce qui ne lui serait pas immédiatement utile comme les outils de Peter pour réparer la voiture, ce qui n’était que distraction encombrante comme sa guitare, et avait principalement emporté des habits, un couteau, sa Ventoline presque terminée, une gourde et la dernière ration de survie qu’il possédait. Celle que Peter lui avait juré ne pas avoir…
Et, depuis, Malo marchait seul en direction de l’est. Il savait qu’il n’était plus très loin de l’Oasis. Mais en même temps, cela faisait des jours déjà qu’il aurait dû en être “pas très loin“. Il serait même déjà arrivé si Peter n’avait cédé à la panique pour fuir en marche arrière et s’ils n’avaient pas dû faire tous ces détours…
Mais il n’en était plus très loin. Alors il avançait.
La fin de la journée, bien qu’épuisante tant physiquement que moralement, s’était passée sans trop de difficulté, même si le moindre bruissement avait fait se retourner Malo avec la crainte de tomber nez-à-nez avec une horde de cadavres ambulants. Le soleil déclinant, il avait réussi à trouver un abri qu’il avait barricadé avant la nuit. Il s’était adossé à la porte un instant, essayant de calmer sa respiration avant de prendre deux bonnes inspirations de Ventoline puis s’était recroquevillé dans un coin, les doigts serrés sur le manche de son couteau. Il était resté silencieux, le regard dans le vague, sans même parvenir à penser. Il avait peut-être somnolé, il ne le savait pas vraiment. Tout était flou. En tout cas, il avait attendu que le soleil se soit bien installé dans le ciel pour reprendre la route, les muscles tout engourdis, après avoir mangé pour éviter de s’écrouler en chemin. Finalement, il pouvait remercier Peter…
Mais jusqu’à quand allait-il tenir ? Il arrivait au bout de ses réserves et il était épuisé.
Dire qu’il avait peur serait un euphémisme, mais en même temps, quand il avançait, il se sentait déconnecté de la réalité, comme étranger dans son propre corps. Tout était flou autour de lui, il ne pensait plus à rien ; ni à avancer ni à céder à l’épuisement. Il était dans un état de fatigue et de stress tel que ses jambes continuaient d’avancer toutes seules, comme mues par une volonté propre, sans qu’il se rende vraiment compte du paysage qui défilait.
Alors il continuait d’avancer. Toujours vers l’est.
Jusqu’à ce que…
Equipement Porté :
N/A
Accessoires Pratiques :
N/A
Contenants Personnels :
N/A
Triss Anderson
Fiche de personnage Points de RP: (35/1200) Etat Mental: (100/100) Crédits: (116/1000) Réputation: (0/500) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Fiche de personnage Points de RP: (36/1200) Etat Mental: (0/100) Crédits: (59/1000) Réputation: (0/500) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Ven 27 Oct - 0:52
Bienvenue dans le secteur et sacrée fiche. Est-elle terminée ? Si oui, nous reviendrons vers toi rapidement à ce sujet. Si non, pas de pression, tu as ton temps. Il faudra juste le signaler ici-même ensuite. A très vite !
Equipement Porté :
Première main
-
Seconde main
-
Ceinture 1/2
Enc. 3 max
G. à Surpression 3G (3)
-
Poches 1/4
Enc. 1 max
Menottes (1)
Accessoires Pratiques :
1ères Mun. 2/3 : 9mm (2)
Tête : -
Epaule : Bandoulière (2)
MAC-10 30C 9mm (4)
Torse : Gilet pare-balles (8)
Dos : Grand sac (12)
Bras : -
Flancs : -
Taille : Sacoche banane (2)
Jambes : Holster (2)
Mark III 13C 9mm (2)
Véhicules 2/3
Clé de Harley 2/4
Clé de Master III 1/2
Contenants Personnels :
Dos 3/30
Grand sac
Jumelles (3)
Taille 0/3
Sacoche banane
Coffre 40/500
Master III
Rations de survie (10)
Triton 1650 Flèc. (10)
Flèches 2/3 (6)
WA2000 6C 7.62 (12) EGC
7.62 mm 2/3 (2)
Coffre 0/8
Harley
-
Malo Garshkipper
Ven 27 Oct - 1:11
Merci pour l'accueil !
Je crois que si je m'écoutais, ma fiche ne serait jamais terminée : je passe mon temps à corriger des phrases, résumer des bouts, développer d'autres éléments, inverser des paragraphes... donc, on va dire qu'elle est terminée !
Equipement Porté :
N/A
Accessoires Pratiques :
N/A
Contenants Personnels :
N/A
Tobias Evans
Fiche de personnage Points de RP: (78/1200) Etat Mental: (90/100) Crédits: (0/1000) Réputation: (0/500) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Sam 28 Oct - 22:47
Bienvenue Malo!
Equipement Porté :
Première main
-
Seconde main
-
Ceinture 0/2
Enc. 3 max
Revolver 6C Muni.A. (3)
Poches 1/4
Enc. 1 max
Cran d’arrêt (1)
Accessoires Pratiques :
1ères Mun. 3/3 : Muni.A.
Tête : -
Epaule : -
Torse : Haut protecteur (5)
Dos : Grand sac (12)
Bras : Brassards tactiques (6)
Flancs : -
Taille : -
Jambes : -
Véhicules 1/3
Clé de Durango IV 4/4
Contenants Personnels :
Dos 25/30
Grand sac
Lampe dynamo (1)
Kit de crochetage (3)
Herbertz (3)
Plastron (18)