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Forum JDR post-apocalyptique dans un monde contemporain alternatif en proie aux zombies, à des créatures pires encore ainsi que des événements surnaturels.
 

Francisca Diaz Martinez
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Francisca D. Martinez


Fiche de personnage
Points de RP:
 Francisca Diaz Martinez Debuba117/1200 Francisca Diaz Martinez Videba10  (7/1200)
Etat Mental:
 Francisca Diaz Martinez Debuba1075/100 Francisca Diaz Martinez Videba10  (75/100)
Crédits:
 Francisca Diaz Martinez Debuba140/1000 Francisca Diaz Martinez Videba10  (0/1000)
Réputation:
 Francisca Diaz Martinez Debuba170/500 Francisca Diaz Martinez Videba10  (0/500)
Informations scénaristiques:
Blessures:
Tatouages:
Cicatrices:
Francisca D. Martinez

Ven 16 Déc - 19:26
Fiche d'identité
9p17.jpg
Prénom(s) : Francisca Diaz

Nom : Martinez

Né(e) le : 13/02/2006

À : Dallas

Métier : Cuisinière dans un restaurant familial.

Particularité(s) :

Elle était girl scout durant son enfance.

Elle parle couramment anglais et a un espagnol avancé, mais son père ne lui a pas appris quand elle était jeune et elle n'est donc pas complètement bilingue.

Hobbys : Les animaux (l’ornithologie, en particulier), la photographie, les activités en nature (randonnée, VTT), le tir à l’arc, la pâtisserie et la cuisine en général.


À-propos

Thème musical :


Feat : Lindsey Morgan
Type : Ressuscité

Description physique

Née d’une mère américaine aux origines irlandaises et d’un père mexicain, son métissage colle parfaitement à l’Etat qui l’a vu naître : le Texas. Brune aux yeux marrons, elle aurait pu passer pour anodine si elle n’avait pas le charme et le sourire de sa mère,  ainsi que le regard intense de son père. Son visage a tendance à beaucoup s’agiter lorsqu’elle s’exprime. Tous ces éléments ont tendance à la rendre assez expressive et remarquable aux yeux de certains. Par habitude après avoir travaillé toute ses années en cuisine, elle a tendance à naturellement coiffer ses longs cheveux bruns en un chignon utilitaire ; ou, à défaut, une queue de cheval quand elle pratiquait la plupart des activités qui rythmait son quotidien.

Sa stature était par contre assez commune, par les temps qui courent. D’une taille légèrement supérieure à la moyenne américaine (1m65), elle était relativement fine, et était dans une forme quasi-athlétique grâce à ses centres d’intérêts plutôt actifs. Elle était taillée pour plutôt bien supporter son propre poids, mais il ne fallait pas lui en demander bien plus.

Elle ne présentait pas de cicatrices réellement notables, si ce n’est quelques traces de manque d’attention et de couteaux trop affûtés en cuisine sur ses doigts. Elle n’avait aucun tatouage, étant issue d’une famille assez conservatrice. C’est pourtant quelque chose qu’elle avait toujours voulu faire, appréciant particulièrement cette forme d’art.

Description psychologique

Créative et curieuse. Ces deux traits ont été le moteur de sa vie. Elle ne se considère pas comme particulièrement intelligente, ou douée. Elle s’intéresse juste au monde qui l’entoure, et surtout, aux gens qui le composent. Elle est naturellement attentive et à l’écoute des autres ; prête de les encourager s'il le faut. Elle est bon public et le tout fait qu'elle est capable d'apporter une certaine légèreté qui peut la faire passer pour un véritable rayon de soleil.  

Chrétienne catholique croyante mais peu pratiquante jusque là, sa foi est toujours présente mais vacillante.
Elle est pourtant capable d’une certaine ouverture d’esprit. Conciliante de nature et élevée en prônant la politesse et le respect, il faut vraiment la pousser dans ses retranchements pour lui arracher une once de méchanceté ou de jugement. Ce qui peut parfois être agaçant ; elle préfère  taire un avis si elle estime qu'il risque d'être litigieux, ce qui montre une légère tendance vouloir tout bonnement et simplement éviter le conflit.

Pourtant elle a globalement tendance à se sous-estimer elle même, d'une sévérité qu'elle se réserve exclusivement à elle. Elle ne se sent pas légitime à critiquer les autres, quand elle se dit qu'à presque trente ans, elle n'a pas réussi à faire grand chose dans sa vie ; quand elle a été jusque là plutôt simple mais tout à fait droite et donc vertueuse selon ses valeurs. Elle a tendance à trop réfléchir, surtout quant il d'introspection, alimentant sa nature anxieuse qu'elle aura bien plus de mal à contrôler dans sa nouvelle vie.

Mais ce sont ses doutes et ses questionnements qui permettront à son compas moral de s’ajuster. Elle est capable de prendre du recul sur elle et sur ses choix. Elle sait admettre quand elle a tord, et, essaie de s'ajuster au mieux. Elle est capable donc d'ajuster son compas moral au monde qui l'attend ; reste à savoir si elle va pouvoir ou vouloir le faire.

Histoire jusqu'à l'Apocalypse


Luis Marίa MARTINEZ PEREZ, père de Fran (PEREZ est son matronyme qu'il n'a pas conservé lors de sa naturalisation)
Katie Elizabeth TAYLOR ép. MARTINEZ, mère de Fran
Juana RAMIREZ LOPEZ, employeuse de Fran
Elijah CAMPBELL, conjoint de Fran

| Début 2005 | Le père de Fran, Luis, arrive au bout de son contrat de huit ans au sein de l’US Army. Il a obtenu ce qu’il désirait à travers ce dernier ; soit la nationalité US, une situation stable financièrement, et des formations. Mais vétéran de l'Irak, et notamment de Fallujah, il est marqué par ce qu'il a vécu outre atlantique et n’aspire plus qu’à une vie paisible avec sa femme, Katie, la mère de Fran. Mariés depuis 9 ans, voilà presque 4 ans qu'ils veulent avoir des enfants mais le contexte ne le permet pas.  
Maintenant de retour à la vie civile, Luis trouve un emploi dans l'armurerie du père de Katie. Elle travaille également et gagne plutôt bien sa vie en tant que commerciale pour une entreprise relativement décente à l'échelle de l'Etat.

| 13 février 2006 | Naissance de Fran à Dallas. Katie quitte son emploi pour s'occuper d'elle à temps plein, après une grossesse relativement difficile. Elle ne reprendra le travail que quand son propre père souhaitera prendre sa retraite, et elle reprend le flambeau de l'entreprise familiale en s'occupant de la vente. Elle sera responsable de la légère amélioration de leur niveau de vie, en captant assez vite l'importance d'internet et de la vente en ligne ; dont elle finira par se charger de la logistique. Fran est une fille timide, calme et réservée durant son enfance ; mais se révèle être assez active et curieuse chez les girl scouts.  Elle ne fait pas de remous, vit une vie normale et typique d'une gamine de suburbs américains. Elle n'a jamais manqué de rien, a toujours eut le soutien et l'affection de ses deux parents.

| 2024 | Après une scolarité moyenne sans doute due à un manque de concentration et parfois d'implication, poussée à poursuivre des études, elle se lance dans un cursus pour obtenir un bachelor de sciences. Mais elle y va sans grande conviction, et cette première année est une catastrophe. Elle ne sait pas trop ce qu'elle veut faire de sa vie, se dit qu'elle va travailler un an pour prendre une  année sabbatique ensuite, et commence à faire de la salle en restauration. Elle accumule de l'argent mais acquiert une certaine indépendance et autonomie qui lui plaît. Elle en profite pour voyager.

| 2026 | Elle décide finalement de ne pas reprendre ses études, et continue d'osciller entre travail et voyages. Elle commence à être ambitieuse, et se met en tête de faire complètement mais tronçon par tronçon, le Sentier des Appalaches.
Incitée par son petit-ami de l’époque qui souhaite passer plus de temps avec elle, elle quitte la salle pour devenir barmaid dans son établissement. Elle passe des bonnes années, et économise toujours de l’argent malgré les voyages ; parce qu'elle vit toujours chez ses parents.

| 2029 | En se séparant de son petit-ami, elle perd son emploi. La rupture étant un peu dramatique, ses parents essaient de la soutenir et l’aider comme ils peuvent. Sa mère demande à une amie à elle de l’employer dans son restaurant en tant que commis de cuisine pour quelques temps, elle accepte. Elle voyage de moins en moins, se sédentarise dans une vie plus simple et confortable de routine.

| 2031 | C’est une belle année pour Fran qui rencontre un nouvel homme dans sa vie, Elijah, un garde-chasse du Cedar Hill National Park. C'est là où ils se sont rencontrés, puisqu'elle passe le plus clair de son temps libre. Juana, l'amie de sa mère et son employeuse, l'a prise en cuisinière à temps plein et ne souhaite pas la voir partir.  Ils vivent une idylle tranquille, s'installent assez vite et naturellement ensemble.

7 avril 2034, Cedar Hill, Tx

Elle tire sur sa cigarette une dernière fois, avant de l’écraser dans son cendrier. Son regard, un peu éteint par la fatigue, s’illumine en voyant un pick-up qu’elle connaît bien s’insérer dans le parking employé du restaurant. Un large sourire fend son visage, et elle s’en approche en profitant au passage de pouvoir jeter son mégot à la poubelle.

Elle ne perd pas de temps, et enlace l’homme en uniforme de garde-chasse qui en descend qui fait mine de résister dans un premier temps. Ils forment un drôle mais adorable petit couple, typiquement texan. Une petite brune aux traits hispaniques, avec un solide gaillard barbu, à la chevelure châtain qui tire vers le roux. Ils s’embrassent, avant que Elijah s’écarte pour la réprimander :

« Voyons, madame. Ce n’est pas professionnel !
— Ah ? Et quand est-il des affreux fonctionnaires qui abusent de leur fonction pour séduire des pauvres promeneuses ?
— C’est aussi illégal que pas professionnel. Peut-être avez-vous un matricule à me communiquer, que je signale ce comportement abominable ? »

Elle fait mine de se décaler pour observer de plus près son badge sur lequel est écrit ce dernier, justement. Mais alors qu’il s’apprête à répondre, la porte de service du restaurant ; la même devant laquelle Fran fumait ; s’ouvre pour présenter une silhouette en contrejour.

Les deux s’écartent pudiquement, et se font un petit signe entendu ; le service est terminée, le plus clair du ménage est fait. Elle n’a plus grand chose à faire, si ce n’est attendre l’approbation de sa chef pour partir. C’est cette dernière qui, justement est à la porte et l’accueille en lui demandant :

« Est-ce qu’Elijah veut un petit café ou quelque chose à boire, ma puce ? demande gentiment la vieille hispanique.
— C’est adorable, mais, mes parents nous attendent. C’est l’anniversaire de mon père, aujourd’hui.
— Oh, c’est vrai ! J’avais complètement oublié, alors que je l’ai appelé ce matin. Je ne vais pas les priver de leur unique fille. Profitez bien de votre soirée ! »

Elle semble vraiment désolée, mais Fran ne lui en veut pas. Elle la gratifie d’un sourire sincère, la salue et se contente de récupérer son sac posé contre le mur avant de se diriger d’une démarche pressée vers son taxi. Elle embarque, posant ses affaires entre ses pieds.

Elle pose volontairement la main sur celle de son petit-ami alors qu’il est en train de passer la voiture en marche arrière. Ils s’échangent un regard complice, sans échanger un mot dans un premier temps.

Une fois bien en route, pris dans le trafic occasionnel de milieu d'après-midi, Elijah s’intéresse à la journée de sa tendre :

« Alors, ce service ?
— Super, très calme. Pas terrible pour Juana du coup. Et toi, ta journée ?
— Pas terrible. Encore des lunatiques qui massacrent des animaux. Faut vraiment qu’on tombe dessus »

Elle ne répond pas dans un premier temps, après avoir acquiescé gravement. Puis, revient au sujet initial, comme s’il venait d’aborder un sujet tabou ; ce qui était le cas. Elle soupire et commence avec un peu d’hésitation:  

« Je crois que je… Je ne me vois pas faire ça toute ma vie.
— Alors fais toi confiance, et lance toi.
— Arrête…
— Sincèrement, Fran. Je te fais confiance. Je crois en toi. T’es douée, t’es créative. T’as assez d’argent de côté pour que la banque t’accorde un prêt. Et, au besoin, je peux…
— T’es vraiment le plus adorable. J’ai… j’ai juste besoin d’un peu plus de temps.
— Je comprends. Et puis, le contexte n’aide pas… »

Elle ne répond pas ; il tourne la tête vers elle, lui offre un petit sourire, avant de porter à nouveau son regard sur la route. Aujourd’hui est une belle journée, et, elle lui a demandé de faire abstraction de toutes ses horreurs qui passent aux actualités.

Mais elle n’a même pas fait attention à cette référence, de toute façon. Elle est plongée dans ses pensées, repense à son parcours un peu chaotique. Elle n’a jamais été très scolaire, et pourtant, elle a tenté de se lancer dans des études. En insistant un petit peu, elle aurait pu s’en sortir ; la biologie l’intéresse vraiment, étant une véritable amoureuse de la nature.

Au final, elle a arrêté très vite, et a enchaîné les petits boulots. En commençant par l’entreprise familiale, une modeste armurerie locale. Elle qui votait démocrate a passé près d’un an à contribuer à la vente d’armes, et ce, sans jamais en avoir tiré une. Un paradoxe qui maintenant la fait rire, et réaliser que ce qui compte avant tout, ce n’est pas de savoir, c’est de sembler savoir.

Puis elle s’est essayé au service, que ce soit en salle ou au bar. L’expérience n’a pas été déplaisante, mais ce n’est pas ce qu’elle voulait réellement. Et puis, elle a vécu sa première grosse relation avec le fils de son patron, donc, quand ils se sont séparés, les choses ont été… compliquées.
Pour changer, elle s’est essayée à la cuisine, et, c’est une véritable révélation. Embauchée par l’une des amies de la famille, elle apprend vite et travaille bien. Elle aime ça, mais ce qu’elle préfère, c’est la pâtisserie. C’est elle qui fait tous les desserts du petit restaurant familial où elle travaille.

Mais elle doit supporter les heures de service, et le fait d’être que deux cuisiniers et donc de devoir aider sur le reste. C’est ce qui faisait l’objet de leur discussion ; Elijah lui a conseillé d’ouvrir une pâtisserie, et, depuis, elle cogite énormément à ce sujet. Elle ne réalise pas qu’elle n’aura jamais l’occasion de le faire.

15 avril 2034, Cedar Hill, Tx

« Luis ! le réprimande sévèrement Katie. Arrête avec tes délires survivalistes.
— Regarde. Regarde les infos, Kat'. Ce qui s'passe là, moi je vous dis que c'est ce qu'on craignait en Irak. Sauf que ça se passe chez nous.
— Le gouvernement va...
— Ce n'est pas la gouvernement qui va prendre soin de ma famille.
Il marque un instant d'arrêt, semble redescendre en prenant quelques respirations. Katie. Fran. Je vous aime toutes les deux. Très fort. Faites moi confiance. »

Le silence est pesant autour de cette petite tablée où la petite famille prenait jusque là son repas. Un repas qui est vite devenu une réunion de crise. Le père se laisse distraire un instant en regardant par la fenêtre les voisins finir de charger leur voiture. Puis, il pose ses couverts, appuie ses coudes sur la table en joignant ses deux mains devant lui. Il soupire longuement, et annonce simplement :

« Je vais faire le nécessaire, d'accord ? Katie, il faudra que tu m'aides à l'armurerie. J'ai déjà prévenu Mitch et Billie pour demain. Faut qu'on fasse vite avant que des pillards soient tentés ou qu'on fasse l'objet d'une réquisition. Fran, annonce-t-il en croisant son regard qui en dit long. Fran, juste... Reste chez toi, s'il te plaît. Reste avec Elijah. Et dis lui de m'appeler. Lui comprendra.
— Mais Juana...
— Arrête. Tu n'ouvres pas ton restaurant dans un merdier pareil. Katie va l'appeler, te tracasse pas. Juste, reste chez toi. » termine-t-il en mettant l'accent sur chaque mot.

Fran regarde toujours son père, un peu hagarde. Sa décision de ne pas poursuivre ses études ; celle de quand même partir en voyage pendant que le pays était en proie à une hausse de la criminalité ; rien n'a jamais fait autant réagir son père que cette situation. Alors elle ne sait pas trop quoi dire, quoi faire, quand elle même refuse de regarder la réalité en face.  Toutes ces histoires, c'est trop. Juste trop. Est-ce une mauvaise blague ? Un mauvais rêve qui dure trop ? Les médias ne cessent d'en parler, alors elle s'en est coupée. Mais les gens ne font que en parler. On lui force une réalité qu'elle refuse d'accepter ; et est incapable d'imaginer que l'enfer que traversent certains peut venir frapper sa petite vie tranquille. Alors même qu'elle commence à avoir de réels projets, et de réels ambitions ; ouvrir son café, fonder sa propre famille.

Les jours passent, et, la réalité de la situation s'enfonce peu à peu dans celle de la pauvre Fran.

28 avril 2034, Cedar Hill, Tx

Assise sur son canapé, le regard de Fran se perd dans la neige de sa télévision. Sa main agrippe encore la télécommande. Elle qui refusait jusque là d'accepter la réalité des choses est forcée de constater que ce n'est pas une blague. C'est la dure réalité. Elle a déjà fait deux fois le tour des chaînes ; plus rien. Elle laisse alors tomber l'appareil devenu inutile, sans même éteindre l'écran qui continue de baigner la pièce de cette luminosité si étrange et fluctuante. Elle prend son téléphone, le déverrouille mais le met en veille quasi-instantanément. Plus d'internet non plus. Elle laisse basculer sa tête en arrière, ferme ses yeux, pousse un soupir. Elle prend quelques secondes, ou plutôt quelques minutes pour encaisser dans le silence.

Toutes ses images ne sont pas celles des fictions qui ont constitué sa culture jusqu'à présent ; elles sont sa réalité. La réalité. Son père avait raison, après tout. Elle retourne sur son téléphone, va sur la conversation de groupe de famille. La dernière discussion avant que le réseau ne se coupe tournait autour d'un sujet qu'elle n'aurait jamais abordé en temps normal ; elle part d'une image envoyée par son père.  On y voit une bombe exploser au dessus d'une ville américaine dans une étrange gerbe blanche. Son père commente alors simplement que la situation est complètement hors de contrôle s'ils doivent utiliser Willie Pete. Et elle, bêtement, lui demande qui est ce monsieur. "WP. Phosphore Blanc" est donc techniquement le dernier message qu'elle aura reçu de son père.

Mais plus vraiment besoin de ce genre de constations, de toute façon, pour comprendre que leur monde est bouleversé. Le Texas est encore relativement épargné, mais pour combien de temps ?

Elle pousse un soupir et se lève finalement pour se diriger vers la pièce qui leur sert de bureau. Elijah s'y trouve, et debout, il étudie visiblement quelque chose. En s'approchant, elle réalise que c'est une carte. Il l'entend sans doute venir, mais ne réagit pas ; alors qu'elle se contente de l'enlacer par derrière, le verrouillant entre ses bras qui semblent ridicules à côté des siens. Elle se colle à lui quelques instants, puis, lui glisse :

« Je suis désolée.
— Tu n'as pas à l'être, tu sais.
— Je t'aime.
— Moi aussi, je t'aime, lâche-t-il doucement et sincèrement.  
— J'ai juste peur. Peur pour toi. Peur de me retrouver seule...
— Tu n'es pas seule, Fran. Tes parents  sont là pour toi. »

C'est un peu amer qu'il lâche ça ; lui même n'ayant pas une relation aussi saine avec ses géniteurs. Fran tire une moue un peu triste à ce constat, mais fini par lui rétorquer :

« Et tu n'es pas seul. Je suis là pour toi.
— Je sais. Et je sais que ton père a raison quand il dit qu'il faut partir. C'est juste que... je ne peux pas. J'ai des responsabilités, un devoir.
— Tu es garde-chasse. Il y a aussi des biches où il veut nous emmener, tu sais. »

Il glousse un peu faiblement à sa tentative de rendre la situation plus lègre, se tourne pour la prendre dans ses bras alors qu'il lui annonce :

« La police compte sur nous pour aider à garder l'ordre. Tous les gars sont restés. Je reste aussi.
— Alors nous restons. Ensemble
— Mais ton père... »

Il capte son regard chargé d'émotions, il décide de se taire. Il la serre un peu plus fort dans ses bras, plongeant son nez dans ses cheveux.

12 Mai 2034, Cedar Hill, Tx ; chez elle

« Elijah ! Reste avec moi. Reste avec moi, je t’en supplie ! »

Il ne répond pas, ou du moins, pas verbalement. Il tousse, puis crache du sang. Du sang s’échappe comme il peut entre ses lèvres entrouvertes, suivant les fils carmins déjà formés dans sa barbe.

L'apocalypse est aux portes de la ville, et, il a été en première ligne pour essayer de l'endiguer. Depuis le 4 mai, la situation se dégrade de plus en plus. Les gens fuient, pillent, paniquent ou se suicident simplement face à la gravité de la situation. Mais Elijah a fait le choix de maintenir son cap, et de rester fidèle à son poste. Certains de ses anciens collègues ont cédé et ont abandonné, comme beaucoup, mais pas lui. Il s'est d'ailleurs pris le bec une nouvelle fois avec Fran pour cette même raison. Son père leur a encore une fois demandé aujourd'hui d'accepter de partir avec eux. Le garde-chasse refuse encore, au grand dam de sa tendre.

Une bonne heure plus tôt, il tenait un checkpoint avec d'autres miliciens quand des gens paniqués ont commencé à forcer le barrage. Dans la panique, quelqu'un a commencé à tirer. La scène est devenue une véritable fusillade, puis, boucherie quand ces créatures sont venues s'y inviter. Il s'est fait lacérer au bras et au cou par des ongles alors qu'il tentait comme il pouvait de se dégager. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour commencer à sentir ce mal l'atteindre. Chaque respiration est plus pénible que la précédente. Le goût du fer l'envahit alors qu'il commence à éructer du sang. Il panique, purement et simplement. Au delà de toute raison, se doutant de son sort, il n'a même pas réfléchi, et est simplement allé retrouver celle qu'il aime ; scellant indirectement son destin.

Des spasmes agitent son visage déjà déformé par la douleur. Fran, paniquée et sanglotant le secoue pour essayer de le faire revenir. Elle capte un mouvement de son bras, de sa main. Elle baisse les yeux lorsqu’un léger bruit de glissement retentit ; il a la main sur son arme, et vient d’ouvrir la bride.

« Non, non, non, non ! » répète-t-elle complètement paniquée et horrifiée par cette suggestion silencieuse.

Il s’agite alors plus brusquement, la bouche grande ouverte mais incapable de crier ; à la place, le bruit d’un gargouillement horrible. Qu’est-ce qu’elle doit faire ? Le temps qu’elle formule la question dans sa tête, et il est trop tard. Il s’immobilise. Elle le tire alors, et, encore en larmes, essaie de se souvenir comment faire un massage cardiaque. Mais ses souvenirs sont loin, et sa pratique inexistante.

Sa technique est donc mauvaise. Elle se fatigue vite en utilisant ses bras plutôt que son poids, et elle casse probablement toutes ses côtes. Durant de longues minutes, elle s’acharne, s’épuisant complètement. Mais elle n'arrête pas, presque dans un état de transe ou de frénésie. Elle n'est que l'ombre d'elle même, pauvre ère épuisée par des longues nuits d'insomnie après avoir vu son monde s'effondrer sans qu'elle n'ait son mot à dire. Dans un état second, elle s'affaisse et s'effondre après un moment, ses nerfs lâchant complètement.

Quelqu’un toque à la porte de façon frénétique, ce qui la fait sursauter et la force à un retour à la réalité ; mais alors que les chocs contre le bois de sa porte s'intensifie, elle remarque quelque chose qui lui donne un élan de joie. Elijah s'anime ! Mais cette joie n'est pas accompagnée de lucidité. Encore dans un état de choc, ses nerfs plus qu'à vif, elle ne réalise même pas ce qui est en train de se passer malgré le fait qu'elle sait pertinemment que ce n'est probablement plus l'homme qu'elle aimait. Elle éclate en sanglots, et prends la créature qui l'a remplacé dans les bras.

Il ne lui faut qu'un instant pour comprendre son erreur ; et, elle n'aura pas le temps de vraiment le faire de toute façon. Une douleur terrible la foudroie alors que le monstre plante ses crocs dans sa chair, et commence à lui arracher une bonne partie de son trapèze ; emportant avec lui peau, muscle et tendon. Elle pousse un début de cri qui s'étouffe vite dans son sang, alors qu'un bruit de craquement de bois résonne, puis celui d'un objet métallique qui tombe puis roule sur le sol.

Fusil en main, Luis scanne l’entrée en l’espace d’un instant. Mais il ne perd pas de temps avant de progresser dans la maison plongé dans une semi-obscurité que vient terrasser la lampe de son arme d’un pas rapide et décidé. Il contrôle la cuisine, personne. Le séjour, personne. Il percute la porte de la chambre de son pied, et tombe sur sa fille qui enlace celui qui aurait être son futur gendre.
Il vit un ascenseur émotionnel ; est rassuré l'espace d'un court instant, puis, quand il pose la lampe sur les deux, c'est le carmin du sang de sa fille que met en valeur la lumière blanche, puissante, de sa lampe. Il réalise avec effroi que ce n’est plus lui, ou du moins, plus vraiment ; et que ce qu'il est en train de dévorer, c'est sa propre fille. Il ne perd pas un seul instant, et, d'une agressivité que l'expérience du combat lui a apporté, s'enfonce dans la pièce, prend un angle, et percute une, puis deux fois.

La détonation, malgré le réducteur de son, résonne dans la pièce et fait siffler ses oreilles déjà abimées. Puis, il double le coup ; lui faisant complètement sauter le caisson et libérant indirectement sa fille de l’étreinte de ses mâchoires.  Elle s'effondre sur le côté, une main se portant instinctivement sur sa blessure béante, où il manque une partie de son trapèze. Elle essaie de parler, mais sa voix est noyée dans son propre sang et ne produit que des gargouillements.

Il laisse tomber son fusil retenu par une sangle alors qu'il se met à genoux, et essaie de porter secours à sa fille. Il la lève, et la fait se reposer contre sa jambe. Quand il croise son regard, ses propres yeux s'humidifient et il commence à pleurer. Elle essaie de lui parler, mais il vient maintenir sa mâchoire de sa main, et passe son pouce sur sa joue alors qu'il lui commence à lui dire :

« — Shhh... Fran. ça va aller, trésor. ça va aller. »

Elle fait non faiblement de la tête, et commence déjà à fermer ses yeux de plus en plus lentement. Entre l'hémorragie massive, et le fait qu'elle s'étouffe dans son sang, même un chirurgien avec tous les outils nécessaires à une opération n'aurait pas garanti sa survie. Le vétéran s'en doute, mais, il s'agit de sa fille. Il passe sa main sur son front pour écarter les cheveux qui sont venus s’y coller. Il a déjà vécu ce moment ; accompagner quelqu'un dans ses derniers moments. Mais jamais il n'aurait pensé à avoir à le vivre avec sa propre fille. Il n'allait pas la laisser partir sans essayer, se répète-t-il encore une fois.

Il sort un couteau de sa poche et le déplie dans le même geste, coupe la bretelle déjà partiellement déchirée de son débardeur pour dégager la plaie correctement. Il laisse tomber son bug out bag, accède à son kit de premiers secours. Il vide littéralement le flacon de désinfectant sur la blessure de sa fille. Le transparent du liquide se mêle avec le rouge de son sang.  Sans perdre de temps, il sort une gaze quikclot, la déballe et commence à la bourrer frénétiquement dans la blessure. Il lui répète en même temps :

« Regarde moi ma puce, regarde moi. ça va aller. Je t'aime. Je t'aime très fort, j'espère que tu le sais. »

Il la sent essayer d'agripper de sa petite main poisseuse de sang son avant-bras, cherchant un contact physique rassurant. Il regarde la bande hémostatique s'imbiber de sang avec impuissance, et réalise qu'il est plus en train de gâcher une précieuse ressource que de sauver sa fille déjà perdue.  Il arrête son point de compression, saisit la main de sa fille et pleure alors qu'il sent la pression qu'elle exerce sur la sienne diminuer.

Des bruits de pas résonnent derrière lui, venant troubler leurs adieux. Il tourne la tête, et voit que les coups de feu ne sont pas passés inaperçus. Il pousse un cri de colère, et une réalité le pousse à en accepter une autre. Il la dépose doucement sur le côté ;  puis se lève et prend son arme en main.
C'est la dernière chose qu'elle voit ; un visage familier tordu par la douleur et le désespoir, puis une silhouette floue qui laisse place aux ténèbres, et au néant.

Equipement Porté :
Capacité : 0/5

-
Accessoires Pratiques :
1er Munitions 0/3 : -
Tête : -
Torse : -
Bras : -
Flancs : -
Taille : -
Jambes : -
Véhicules 0/3
-
Contenants Personnels :
N/A

Francisca D. Martinez


Fiche de personnage
Points de RP:
 Francisca Diaz Martinez Debuba117/1200 Francisca Diaz Martinez Videba10  (7/1200)
Etat Mental:
 Francisca Diaz Martinez Debuba1075/100 Francisca Diaz Martinez Videba10  (75/100)
Crédits:
 Francisca Diaz Martinez Debuba140/1000 Francisca Diaz Martinez Videba10  (0/1000)
Réputation:
 Francisca Diaz Martinez Debuba170/500 Francisca Diaz Martinez Videba10  (0/500)
Informations scénaristiques:
Blessures:
Tatouages:
Cicatrices:
Francisca D. Martinez

Ven 16 Déc - 22:17
Voilà, je pense que c'est bon ! Merci à vous en tout cas
Equipement Porté :
Capacité : 0/5

-
Accessoires Pratiques :
1er Munitions 0/3 : -
Tête : -
Torse : -
Bras : -
Flancs : -
Taille : -
Jambes : -
Véhicules 0/3
-
Contenants Personnels :
N/A

Kyle Collins


Fiche de personnage
Points de RP:
 Francisca Diaz Martinez Debuba1158/1200 Francisca Diaz Martinez Videba10  (58/1200)
Etat Mental:
 Francisca Diaz Martinez Debuba100/100 Francisca Diaz Martinez Videba10  (0/100)
Crédits:
 Francisca Diaz Martinez Debuba140/1000 Francisca Diaz Martinez Videba10  (0/1000)
Réputation:
 Francisca Diaz Martinez Debuba170/500 Francisca Diaz Martinez Videba10  (0/500)
Informations scénaristiques:
Blessures:
Tatouages:
Cicatrices:
Kyle Collins

Ven 16 Déc - 22:43
Bonsoir et bienvenue sur le forum !
Bravo pour cette rédaction de fiche rapide. Nous reviendrons vers toi pour un retour au plus vite.
Equipement Porté :
Capacité : 3/7
WA2000 6C 7.62
Triton 1650 Flec.
Menottes
Accessoires Pratiques :
1er Munitions 3/3 : Flec.
Tête : -
Torse : -
Bras : -
Flancs : Holster
Mark III 13C 9mm
Taille : -
Jambes : -
Véhicules 2/3
Harley 3/4
Master III 2/2
Contenants Personnels :
Dos 4/30
Grand sac
7.62 3/3 (2)
9mm 3/3 (2)

Coffre 0/500
Master III
-

Coffre 0/20
Harley
-

Triss Anderson


Fiche de personnage
Points de RP:
 Francisca Diaz Martinez Debuba1166/1200 Francisca Diaz Martinez Videba10  (66/1200)
Etat Mental:
 Francisca Diaz Martinez Debuba10100/100 Francisca Diaz Martinez Videba10  (100/100)
Crédits:
 Francisca Diaz Martinez Debuba14250/1000 Francisca Diaz Martinez Videba10  (250/1000)
Réputation:
 Francisca Diaz Martinez Debuba170/500 Francisca Diaz Martinez Videba10  (0/500)
Informations scénaristiques:
Blessures:
Tatouages:
Cicatrices:
Triss Anderson

Ven 16 Déc - 22:44
Bienvenue Francisca ;)
Equipement Porté :
Capacité : 1/6
Redhead Toxik Flec.
Accessoires Pratiques :
1er Munitions 1/3 : Flèc.C.
Tête : -
Torse : -
Bras : -
Flancs : Musette
Taille : -
Jambes : Holster
Beretta 96 10C .40
Véhicules 1/3
GMC Terrain 2/3
Contenants Personnels :
Flancs 0/10
Musette
-

Coffre 35/200
GMC Terrain
- Rations de survie (10)
- Outils Électroportatifs (15)
- Boite à outils (8)
- .40 3/3 (2)

Ivy Lockhart


Fiche de personnage
Points de RP:
 Francisca Diaz Martinez Debuba1192/1200 Francisca Diaz Martinez Videba10  (92/1200)
Etat Mental:
 Francisca Diaz Martinez Debuba1060/100 Francisca Diaz Martinez Videba10  (60/100)
Crédits:
 Francisca Diaz Martinez Debuba1420/1000 Francisca Diaz Martinez Videba10  (20/1000)
Réputation:
 Francisca Diaz Martinez Debuba170/500 Francisca Diaz Martinez Videba10  (0/500)
Informations scénaristiques:
Blessures:
Tatouages:
Cicatrices:
Ivy Lockhart

Sam 17 Déc - 16:14
Bienvenue sur le forum Francisca et félicitations pour la rédaction de ta fiche.
Au plaisir de te compter parmi nous sous peu.
Equipement Porté :
Capacité : 2/5
Herbertz
Boite à outils
Accessoires Pratiques :
1er Munitions 0/3 : -
Tête : -
Torse : -
Bras : -
Flancs : -
Taille : -
Jambes : -
Véhicules 1/3
Blucamp Ford 2/2
Contenants Personnels :
Dos 0/15
Petit sac
-

Coffre 0/400
Blucamp Ford
-

Jarod Blake


Fiche de personnage
Points de RP:
 Francisca Diaz Martinez Debuba11155/1200 Francisca Diaz Martinez Videba10  (155/1200)
Etat Mental:
 Francisca Diaz Martinez Debuba1050/100 Francisca Diaz Martinez Videba10  (50/100)
Crédits:
 Francisca Diaz Martinez Debuba140/1000 Francisca Diaz Martinez Videba10  (0/1000)
Réputation:
 Francisca Diaz Martinez Debuba170/500 Francisca Diaz Martinez Videba10  (0/500)
Informations scénaristiques:
Blessures:
Tatouages:
Cicatrices:
Jarod Blake

Mar 20 Déc - 22:28
Bonsoir Francisca,

Comme promis, voilà le retour de ta fiche. Je te le précise pour que tu le saches : DVK et Strempton m'ont fait leurs propres retours que j'ajoute ici, en dépit de ma formulation à la première personne du singulier.

J'ai beaucoup apprécié ta fiche. Elle est assez sommaire dans l'ensemble, en le sens où tu fournis le nécessaire avec en bonus deux textes narratifs durant la période d’apocalypse, ce qui est très suffisant pour moi et ça compense les quelques esprits aliénés aux fiches sans fin dont je suis partie prenante.

Il va y avoir quelques corrections à faire et des ajouts seront nécessaires pour la période « apocalypse », aussi, je vais tâcher de faire concis afin de te faciliter les choses.

Tu as une jolie plume qui ne manque pas d'une certaine candeur qui me parle, il y a un charme indéniable. Seul point qui ravive mes névroses compulsives : il manque régulièrement un point à tes phrases. Je te serais infiniment reconnaissant de me soulager de cette fixation !


- Fiche d'identité -

Rien à redire, hormis placer quelques points manquants et une majuscule ou deux en début de phrase. J'ai essayé jadis de me soigner, mais ça n'a pas fonctionné, alors j'assume à présent. Mes remerciements d'avance.


- Description Physique -

Deux précisions : chiffrer sa taille physique, et pour des raisons scénaristique, il faudrait retirer les cicatrices ou les notifier au passé.


- Description Psychologique -

Citation :
Chrétienne catholique croyante, mais peu pratiquante jusque là, sa foi est toujours présente, mais vacillante. Ou du moins, était, avant sa résurrection.
-> Retirer la mention à la résurrection. Celle-ci sera mise en scène en guise de RP d'introduction, tu auras ainsi l'occasion de pleinement interpréter la suite au jour le jour.

Citation :
beaucoup sont surpris quand ils voient son pendentif qui témoigne d'une certaine piété.
-> A retirer, ou privilégier d'évoquer ce pendentif qui a été important pour elle comme un élément du passé.


- Histoire jusqu'à l'Apocalypse -

Il faudrait préciser le nom des parents de Fran au début du récit.

La partie qui va un peu coincer ici est le traitement du contexte de l'apocalypse, à savoir que c'est, je le crains, trop bref et mis de côté, sans que les événements ne soient évoqués, ne serait-ce qu'en partie et dans les grandes lignes. Je comprends le fait que Fran ait voulu ignorer la situation en se plongeant dans un certain déni, un choix psychologique que je salue par ailleurs, cependant, les événements ne peuvent pas l'ignorer à contrario.

Je vais reprendre une partie de ce que j'ai évoqué sur le retour de Petra, en toute sincérité, puisque le sujet est le même en l'occurrence : elle n'a pas pu échapper aux événements qui ont frappé le pays ; chute des villes majeures dès la semaine une, perte des états du nord la seconde semaine, afflux massif de réfugiés, quarantaine d'état et construction des murs, coupure des réseaux électriques et de communication, panique générale et mesures militarisées drastiques, tout cela avant que le virus parvienne à franchir les murs du Texas la cinquième semaine.

Je n'attends pas de toi que tu reprennes tous les événements et le fil chronologique, je ne suis pas odieux à ce point, mais il est essentiel de mettre en relief l'impact des événements majeurs et la façon dont Francisca, ses parents et éventuellement son compagnon ont vécus la déferlante épidémie.

J'appuie cette partie notamment parce que tu places le texte narratif des retrouvailles de Fran et son petit ami au milieu avril. Or, à ce moment situé à la seconde semaine, la catastrophe est déjà en marche et s'étend très rapidement, ce qui me laisse un peu incertain sur le fait que le contexte soit bien compris.

Je trouve le second texte qui met en scène la mort de son compagnon et la sienne très touchantes. Trois points me gênent toutefois : la première est de savoir dans quelles circonstances son petit ami a été infecté ; la seconde est qu'il se relève bien trop vite. Oui, le virus a une période d'incubation qui peut se restreindre à quelques minutes et provoquer une rapide crise cardiaque, néanmoins, sa mort et son retour se succèdent trop hâtivement. Il faudrait étendre cela à plusieurs heures je dirais pour assurer le coup. Étant donné l'état de choc dans lequel se retrouve Francisca, il est tout à fait possible qu'elle ne voit pas le temps passer ou soit victime d'une névrose passagère qui la pousse à s'acharner ainsi aussi longtemps, en dépit de l'épuisement, avec des moments de passivité physique et psychologique contrainte par un repos très relativement - voire pas du tout - conscient.

Le troisième point concerne la morsure : les morts-vivants ne se limitent pas à la morsure en elle-même ; ils arrachent la chair, les muscles et les tendons, provoquant une amputation dont a certainement découlé une perte de sang importante et rapide. La créature qui a pris la place de son petit ami n'a de ce fait pas pu se contenter de la mordre en surface. Il veut la dévorer et s'y emploie. Le problème qui s'inscrit alors est que si elle a été déchirée au niveau du trapèze, il y a peu de chance qu'elle soit en mesure de parler, car le chaos sanguin provoquera plus probablement une diffusion incontrôlée qui remontera et l'étouffera dans son propre fluide. Sans parler du fait qu'elle reste immobile et se laisse faire, sans crier, ce qui va être impensable.

Mes suggestions, pour limiter les corrections :

- Opter pour une étreinte de flanc ou de dos, empêchant son petit ami de la mordre et partir sur une griffure qui l'ouvrirait en profondeur à l'endroit de ton choix, voire la lacérerait. Ça peut demeurer au trapèze : il enfoncerait ses ongles en cherchant avec obsession de la chair à sectionner.

- Garder la morsure, mais la déplacer à un autre endroit, ce qui remettrait l'étreinte en question et nécessiterait que Francisca se détache aussitôt de l'attaque, avec une blessure grave de par l'amputation de ses chairs.

- Garder la morsure au même endroit, mais intégrer le fait qu'elle se fasse déchirer de la sorte, perde très vite son sang en grande quantité et s'étouffe avec, sans pouvoir ni parler ni faire durer le moment de son décès. Son père pourrait vainement essayer de panser le trou béant, dans une parfaite incapacité, par réaction traumatique.

Je ne t'imposerais pas d'option et te laisse prendre l'une de celles-ci ou bien partir sur autre chose, c'est à toi de voir.


- État Mental -

Réflexion personnelle : je trouve la tournure psychologique accordée au personnage assez intéressante et originale du point de vue de la confiance en soi. Peut-être envisager une déviance légère « Complexe d'infériorité » ? Là encore, le choix t'appartient.


- Conclusion -

La fiche a été très agréable à lire. Des corrections mineures à prévoir, sauf pour la partie apocalyptique qui mérite d'être étoffée. Cela peut se faire avec la même sobriété que tu as instillée au reste et je pense que tu peux t'en sortir sans difficulté. Si d'aventure le besoin d'être aidée s'impose, je t'invite grandement à MP DVK qui se fera un plaisir de te répondre et de t'épauler dans la finition de la fiche.

Au plaisir de pouvoir valider Fran.
Equipement Porté :
Capacité : 2/7
Épieu de chasse
Talkie Moderne
Accessoires Pratiques :
1er Munitions 0/3 : -
Tête : -
Torse : -
Bras : -
Flancs : -
Taille : -
Jambes : -
Véhicules 0/3
-
Contenants Personnels :
Dos 18/30
Grand sac
Console technologique (8)
Nécessaire d'usinage (5)
Kit d'affûtage (5)
Personnages Liés :

Francisca D. Martinez


Fiche de personnage
Points de RP:
 Francisca Diaz Martinez Debuba117/1200 Francisca Diaz Martinez Videba10  (7/1200)
Etat Mental:
 Francisca Diaz Martinez Debuba1075/100 Francisca Diaz Martinez Videba10  (75/100)
Crédits:
 Francisca Diaz Martinez Debuba140/1000 Francisca Diaz Martinez Videba10  (0/1000)
Réputation:
 Francisca Diaz Martinez Debuba170/500 Francisca Diaz Martinez Videba10  (0/500)
Informations scénaristiques:
Blessures:
Tatouages:
Cicatrices:
Francisca D. Martinez

Mer 21 Déc - 2:39
Merci pour ce retour et du temps que vous avez pris pour la lecture de ma fiche !

J'ai essayé de régler les petits soucis de points et de majuscules, j'espère que c'est bon.

Pour le physique, c'est bon normalement, j'ai mis au passé.

Pour le psychologique, c'est édité pour la résurrection, pareil pour le pendentif.

Pour l'histoire, déjà merci à DVK pour ses quelques précisions !
Vraiment pour être sûr j'ai rajouté deux points de narration en reprenant les points clés chronologique ;
- Le 6 avril j'ai mis la narration que j'avais mal daté histoire que ça colle plus.
- J'ai ajouté une partie sur le 13 avril pour illustrer les points de vue de la famille sur les évènements, et le début de la réalisation de Fran.
- J'ai ajouté une partie sur le 26 avril pour illustrer la réalisation de fran, le point de vue de son conjoint, la justification du fait qu'ils sont restés chez eux
- J'ai édité celle du 12 mai pour inclure une partie sur le début de la quarantaine, le rôle d'elijah dans tout ça et comment il s'est fait mordre. j'ai appliqué ta troisième suggestion qui est nickel !

Pour l'état mental, si ça semble coller à tes yeux ça me convient parfaitement !! J'espère que ça convient sinon je modifierais à nouveau.
Equipement Porté :
Capacité : 0/5

-
Accessoires Pratiques :
1er Munitions 0/3 : -
Tête : -
Torse : -
Bras : -
Flancs : -
Taille : -
Jambes : -
Véhicules 0/3
-
Contenants Personnels :
N/A

Jarod Blake


Fiche de personnage
Points de RP:
 Francisca Diaz Martinez Debuba11155/1200 Francisca Diaz Martinez Videba10  (155/1200)
Etat Mental:
 Francisca Diaz Martinez Debuba1050/100 Francisca Diaz Martinez Videba10  (50/100)
Crédits:
 Francisca Diaz Martinez Debuba140/1000 Francisca Diaz Martinez Videba10  (0/1000)
Réputation:
 Francisca Diaz Martinez Debuba170/500 Francisca Diaz Martinez Videba10  (0/500)
Informations scénaristiques:
Blessures:
Tatouages:
Cicatrices:
Jarod Blake

Mer 21 Déc - 19:18




VALIDATION


Francisca est validée !


Je me suis permis de décaler les dates des deux plus récents textes narratifs du 13 et du 26 Avril au 15 et 28 Avril, un détail qui ne pose pas de problème dans la continuité temporelle pour ton personnage.

Autre point - en l'occurrence : j'ai ajouté des points à des phrases de conclusion de dialogue, réalisant par la même que ces points manquants venaient du fait que tu considères les fermetures de guillemets comme des remplaçants de ceux-ci. Plutôt que de te faire un autre retour pour une telle broutille, je m'en suis occupé. Penses-y dans tes textes futurs !

Autrement, les corrections sont nickel. Je te tiens au courant pour l'ouverture de ton jeu d'introduction, mais avant ça, je t'envoie vers les étapes post-validation du Guide du Jeu (lien). Tu peux d'ores et déjà, si tu le souhaites, te montrer curieuse à propos de l'Oasis.

40 PRP te sont attribués, sachant que le Palier 1 de la discipline Maîtrise est réservé d'emblée. Je te propose de t'orienter vers l'Office (lien) pour choisir les quatre disciplines desquelles le personnage va obtenir le Palier 1.

Francisca démarre avec 75 Points en État Mental et obtient la déviance légère « Complexe d'infériorité ».

Le groupe sanguin de Francisca est pré-établi : AB- ; il faudra prendre comptant cette information.

Concernant le pouvoir qui sera le sien, transmets-moi ton choix par MP. Tu n'es pas obligée de le détailler, ni de l'expliquer, mais tu le peux avec la densité de ton choix. Quel que soit le format, la façon de le présenter, sois le plus en accord avec la façon dont tu le souhaiterais et l'imaginerais. À partir de ces éléments, je lui donnerai forme.

Tu as également accès à ton Espace Personnel (lien) où retrouver diverses informations à propos de ton personnage, ainsi qu'y créer des sujets tels qu'un récapitulatif des RPs, des liens ou autre. Dans cet espace, tu peux utiliser - ou non - des cadres codés à ta préférence.


Officiellement, bienvenue !






Equipement Porté :
Capacité : 2/7
Épieu de chasse
Talkie Moderne
Accessoires Pratiques :
1er Munitions 0/3 : -
Tête : -
Torse : -
Bras : -
Flancs : -
Taille : -
Jambes : -
Véhicules 0/3
-
Contenants Personnels :
Dos 18/30
Grand sac
Console technologique (8)
Nécessaire d'usinage (5)
Kit d'affûtage (5)
Personnages Liés :
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