Ouvre les yeux.
Deux amandes noires cachées dans l’ombre de sourcils dansant au fil de ses émotions. Souvent froncés, parfois relevé en arcs d’étonnement cynique. Roulent les yeux à chaque remarque stupide du jardinier.
Crinière brune chaque jour coiffée d’une différente manière. Tresses, chignon, couettes, encore des tresses, deux chignons cette fois, queue de cheval, toujours des tresses, plaquées cette fois. Il faut bien s’occuper.

Peau blanche, teinte maladive depuis le début de l’épidémie. Trop loin du soleil. Tâches de rousseurs qui ressortent grises maintenant. Fichu rat dans son trou, des moustaches de rongeur lui pousseraient presque ! Allure frêle, prête à se déchirer en deux lorsqu’elle reverra le moindre coup de vent. Pas très grande, des bras aussi fins que des baguettes. Arrive à peine à ouvrir les boîtes de conserve poussiéreuses de sa prison.

Cet air toujours agacé – elle est d’ailleurs toujours agacée. Cette façon de croiser les bras et de retrousser le nez à la moindre contrariété. Cette beauté de jeune privilégiée se fanant dans la moisissure de cette cave. Des ongles rongés par la faim – comment en est-elle arrivée là ? Fut une époque où elle battait de ses longs cil et dégainait un sourire tranchant pour avoir les plus beaux plats des plus grands restaurants de ce monde.

Ce short, jadis lilas aujourd’hui délavé, qu’elle porte trop souvent, ce débardeur blanc miraculeusement épargné de nombre de saletés. Loin de la tenue d’aventurière. Un sac à dos piqué à son père sur lequel elle installe sa tête pour dormir. Un plaid souvent autour de ses épaules comme une carapace bien futile face à un monde qui s’effondre.
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Toute une flopée de noms d’oiseaux iraient bien à cette Blanche-Neige post mariage avec le prince devenue une jolie jeune bourgeoise aux goûts de luxe.
Née dans la richesse et l’adoration de son père, elle est aujourd’hui détentrice d’un égo plus grand que les plus grands. Arrogante, maniérée et grande-gueule, elle trouvera toujours la moindre faille pour pouvoir critiquer. Dira-t-on qu’elle est observatrice. Précieuse et physiquement fragile, elle était dans le camp des méchantes au lycée. Dotée d’un esprit aiguisé, elle aura tendance à utiliser les mots justes pour avoir ce qu’elle veut.
Peu habituée à ne pas être dans un confort autant matériel de psychique, elle a énormément de mal à se satisfaire du strict minimum. Elle aime aller voir les plus grands concerts, goûter les meilleurs mets, apprendre dans les plus belles bibliothèques. Esthète et érudite, elle sait que pour mériter le nom de son père, elle sera elle aussi un des plus vils requins du commerce. Car elle n’est pas une potiche, loin de là. Elle ne se raccrochera au bras d’un homme que s’il lui servira à s’élever plus haut elle. Egoïste et prête à sacrifier ce qu’il faut, elle n’a pas le trophée de reine de l’empathie.
Du haut de son piédestal auto-attitré, la chute n’en a été que plus vertigineuse lorsque le monde a décidé de s’écrouler.

L'histoire est cruciale, elle détermine le parcours et les expériences de votre personnage, en plus de lui apporter toute la densité dont vous aurez l'inspiration à son sujet autant qu'à propos de son entourage passé. L'histoire doit comporter une présentation de son enfance, sa famille éventuelle, ainsi que son parcours à l'adolescence et la façon dont il a vécu sa vie d'adulte s'il a plus de 18 ans.

Il est également essentiel de savoir comment l'apocalypse s'est déroulée pour votre personnage et la manière dont il a survécu. L'histoire doit s'arrêter, au plus tard, en Août 2034, quand la période de chaos s'atténue pour laisser place à la survie véritablement « post-apocalyptique ».
       
Longueur minimale attendue : 5000 caractères (1000 mots).

Un endroit nommé ? Plusieurs ? Campagne ou ville ? Décrivez les coins particuliers de l'État qui ont constitué les pérégrinations du personnage. N'oubliez pas qu'être nomade n'est pas viable, il s'est installé la majeure partie du temps pour survivre.

Longueur minimale attendue : 500 caractères (100 mots).

Présentez, à votre manière, le ou les groupes que votre personnage a pu fréquenter. Sous forme d'historique ou de mini-récit, libre à vous.

Longueur minimale attendue : 500 caractères (100 mots).

Décrivez la manière dont le personnage a affronté et ressenti l'apparition des coureurs et des chasseurs nocturnes, ainsi que la manière dont ça a impacté la dynamique du ou des groupes qu'il a côtoyé dans les mois qui ont suivis.

Longueur minimale attendue : 500 caractères (100 mots).

Des événements qui sortent de « l'ordinaire » pour ce que cela peut vouloir dire dans un monde post-apocalyptique, des périodes d'un vécu marquant, des relations ou pertes importantes... Décrivez ici les éléments qui auront caractérisé la survie de votre personnage dans le nouveau monde sauvage.

Longueur minimale attendue : 500 caractères (100 mots).

Certains sont amenés à devoir commettre des choses terribles, d'autres l'évitent à tout prix. La notion d'humanité est noyée de nuances, aussi, il est important de mettre en avant les accomplissements les plus héroïques, à son échelle, ou au contraire les méfaits les plus répressibles qu'a pu accomplir le personnage. S'il est parvenu à survivre sans avoir eu à tomber dans la fange, par le biais de meurtres ou d'actes odieux, précisez-le.

Longueur minimale attendue : 300 caractères (60 mots).