Forum JDR post-apocalyptique dans un monde contemporain alternatif en proie aux zombies, à des créatures pires encore ainsi que des événements surnaturels.
Particularité(s) : -Une grande brûlure au second degré profond et bien cicatrisé recouvrant soixante pour cent de son dos. -Incisive gauche touchant la canine, cassée, la moitié est manquante. -Air malade. -1m78. - poids de forme 80 kg. Actuellement 73kg. - Blessure cicatriser sur le nez résultat d'un combat truqué à Tijuana.
Langue maternel : - Anglais. Parle courrament : -Espagnol, sud-américain.
À-propos
Thème musical :
Feat : Javier Bardem Type : Survivant
Description physique
Juan est un homme de taille moyenne, son mètre soixante-dix-huit le rend peu impressionnant pour des individus plus grands et massifs. Sa chevelure est mi-longue, de couleur brune et foncée, il a toujours arboré une drôle de coiffure ringarde qui ne s'accorde pas vraiment avec son physique. Le front ridé et la peau marquée, il fait pourtant bien son âge. Son regard brun et rempli d'émotions mêlé à des cernes qui accentue son air malade, son visage est très expressif comparé à son tempérament, il est facile de percevoir ses ressentis en l'observant. Son nez autrefois cassé arborant une vieille cicatrice est imposant de nature. Ses pommettes non saillantes vont de pair avec ses joues menu, allongeant la carrure de sa mâchoire puissante. Ses lèvres, bien qu'épaisses, sont assez banals. Son menton est courbé à nue, Juan n'a jamais complètement porté la barbe, il s'est toujours rasé de près, désormais, il ne se rase que quand il a le luxe de pouvoir le faire et lorsque celle-ci pousse durant de longs mois, elle est en broussaille est parsemée de trous à force de la gratter nerveusement. Un cou fort et des trapèzes de boxeur, mettant en avant une certaine capacité à pouvoir encaisser des frappes aux visages. Son corps est résistant sans pour autant être massif, sa carrure, venant d'une bonne génétique, est affûté par ses nombreux entraînements acharnés et ses multiples combats d'homme de paille mêlé à son quotidien misérable en font un poids moyen à ne pas sous-estimer. Il a une bonne musculature mêlée à une frappe vive et explosive qui comble la différence de sa force assez commune aux hommes de son âge, bien que présente et correcte pour son gabarit. Il n'est pas tracé et sec comme un mannequin ou autres amateurs de salle de musculation à la bonne diététique, sauf ses larges épaules et son buste. Juan est un encaisseur, les combats l'ont endurci, mais son corps reste un tas de chair et de sang, c'est son mental qui détermine son obstination à faire face, il faudrait le briser mentalement pour espérer lui faire baisser les bras alors même qu'il est à bout de forces jusqu'à ce que son corps lâche prise. Ayant un bon cardio, son endurance en course à pied est excellente tant que ses capacités physiques sont capables de suivre sa détermination, c'est un athlète polyvalent, agile et résistant. Ses mains sont épaisses et ses phalanges marquées et parsemées de petites cicatrices, tout comme ses avant-bras. Il a toujours eu une petite bedaine sous son nombril accompagnant sa ceinture d'apollon. Des jambes solides tenant sur des appuis assurés. La musculature saillante de son dos se mélange à une grande brûlure bien cicatrisée, recouvrant une grande partie de celui-ci.
Description psychologique
Juan-Miguel est de nature réfléchi et méfiant. Il parvient à garder son sang-froid dans la majorité des situations, le mettant lui ou ses proches en danger. Cependant, bien que sa capacité à prendre suffisamment de recul pour calculer la situation lui donne un avantage durant des événements dangereux, il n'en ressent pas moins, la colère, la panique, la peur et l'incertitude face au danger qu'il parvient encore pour le moment à contrôler lorsqu'il doit réagir.
Juan a vu et enduré bon nombre de saloperies qui lui procure un profond mal être qu'il a intériorisé depuis longtemps. Il ne se sent pas à l'aise au milieu des foules ni même dans un espace confiné avec d'autres. Juan n'aime pas les grandes gueules et se montre méprisant envers ceux qui fuient la réalité avec la défonce. Il est bien moins décidé sur le suicide, sa croyance est dictée par sa perception du statu quo "sélection naturelle" entre les forts et les faibles. Son dégoût pour les aspects sombre de l'être humain est particulièrement prononcé. Il ne peut pas encadrer les profiteurs, déteste les manipulateurs, voleurs, lâche et autres opportunistes mal intentionnés. Il hait profondément les sadiques et autres individus violents qui prennent du plaisir à faire du mal autour d'eux et qui aime le statut de dominant, convaincu qu'il s'agit de pur égoïsme et de faiblesse. Juan a toujours aimé se battre, il sait dans la plupart des cas quand il peut se permettre d'éviter le conflit et bien que son assurance est menée par une arrogance certaine qui lui fait défaut, il ne ressent jamais aucun plaisir de faire du mal aux autres. Juan est un véritable bulldog quand, il s'agit de la sécurité de Leticia, il la suivrait jusqu'en enfer si la réalité le rendait possible. En revanche, il sera beaucoup plus enclin à ne pas venir en aide à son "prochain" refusant de mettre sa sœur en danger et de se sacrifier pour de parfaits inconnus, voire dans une situation désespérée d'abandonner… Des proches si cela lui permet de garantir la sécurité de Leticia. Comme il préfère l'évitement et la fuite à la confrontation dans ce nouveau monde, on pourrait le croire lâche, pourtant Juan n'a jamais hésité, qu'il s'agisse d'agir dans ce sens ou dans l'autre par instinct. C'est un homme combattif qui n'hésite pas à sauter à la gorge lorsqu'il se sent acculé par un prédateur quand bien même celui-ci fait trois têtes de plus que lui. Le prendre à la légère pour sa taille moyenne peut s'avérer être une grossière erreur.
Que ce soit sa tendance à avoir un comportement protecteur et fraternel ou son manque d'expérience dans les rapports de séductions, Juan finit souvent par être perçu comme un grand frère, étouffant, plutôt qu'un potentiel homme avec lequel faire sa vie. Il est incapable de percevoir quand il plaît à moins qu'on ne lui mette le nez devant l'évidence ... Juan est fréquemment à la ramasse avec les femmes. Son addiction pour les jeux d'argent et sa passion pour la boxe sont des exutoires qu'il serait incapable d'abandonner sur le long terme. Il n'est pas un croyant chevronné, ni même spécialement croyant, n'ayant jamais pratiqué avec une réelle conviction. Il a grandi dans la religion par son entourage et a commencé à tourner sa colère envers Dieu après la mort de ses parents. La chute de l'Homme a définitivement conforté Juan a renié ses éventuelles incertitudes envers la possible existence de Dieu.
Juan se souvient du jour où sa sœur est morte, enfin son inconscient oui. La jeune femme ne survivant pas, après des crises répéter dû à son asthme sévère chronique amenant une toux violente, blesser à la jambe, assaillit par le froid, puis tuer par la fièvre, la fatigue et l'abandon du désir de vivre. Son choc émotionnel, bien trop lourd et violent, lui à provoquer un blocage. La semaine entière suivant la mort de sa sœur lui parait flou, seul un détail persiste, une sensation de souvenir mélancolique et depuis Juan mis un pied-à-terre dans la démence. Souffrant de troubles du sommeil qui l'affecte depuis une année et qui on prit une présence chronique dans son quotidien et maintenant d'hallucinations. Ayant même et avec terreur put expérimenter des paralysies du sommeil. L'épuisement physique, mais surtout mental, fait que ses risques d'hallucinations s'en trouvent augmentés, ce délire s'associe à plusieurs sens qui sont auditifs et visuels, devenant quotidiennes. Son impression, d'entendre la voix de sa jeune sœur qui lui parait bien réel tout autant que le visuel de celle-ci interagissant avec lui, si bien, qu'il ne s'en rend même pas compte pour le moment. Sa lucidité s'en trouve parfois troublé par des "déjà vu" comme s'il rêvait de son quotidien morbide à fréquence aléatoire. Il arrive à Juan de parler à voix haute de plus en plus souvent, même lorsqu'il pense être "seul". Juan est pris de toc à fréquence régulière, désormais seul depuis "la disparition" de Leticia, bien que la tendance soit plus forte lorsqu'il est contrarié. Que ce soit des mouvements de la tête brusque tandis qu'il parle, jusqu'aux mouvements de ses doigts devenant frénétique comme s'il tapotait sur une table suivant sa main qui accompagne ses paroles. Juan s'agite bizarrement par moment pour quiconque l'observerait de loin ou de près quand il se parle à lui-même. Avoir rejoint un camp de survivant là un peu calmer, pour autant Juan se sens plus seul que jamais.
Si Juan faisait déjà preuve d'un sang-froid calculateur avant même l'apocalypse, lui permettant ainsi de faire face à de nombreuses situations périlleuses en gardant la tête froide, du moins lorsque c'est nécessaire. Aujourd'hui, son mental se dégrade mettant à l'épreuve son sang-froid si précieux. C'est une fois seul et caché, terré comme un rat durant la nuit, alors livré à lui-même et à ses pensées qu'il devient vulnérable, commençant à subir des crises de paniques poussées par une détresse solitaire enfouie depuis bien trop longtemps.
Histoire jusqu'à l'Apocalypse
-1999-
Juan-Miguel Trujillo, fils aîné de Miguel Trujillo et Maria Oritz, vient au monde à Los-Angeles, ils habitent dans le quartier de South LA. Sa famille est modeste, à la fois pieuse où la rigueur prime et à la légèreté d'un foyer aimant. Son père travaille dans le bâtiment, sa mère a l'hôpital, Juan est leur premier enfant et devient le centre de leurs univers. Un deuxième suivra trois ans plus tard, son petit frère Jesus. Juan est désormais un grand frère, son père lui répétera que s'il s'occupe bien de son frère et de sa sœur à venir, alors il sera à la hauteur le jour où lui-même deviendra père, car les petits seront autant sous sa responsabilité que sous la leurs. Bien que stricte, ses parents témoignent un grand amour protecteur et sain à leur ainé. À la naissance de leur troisième enfant, Leticia, Juan développa une fascination curieuse pour sa petite-sœur. Il entraîne toujours Jesus avec lui pour passer du temps avec Leticia, lorsqu'il n'est pas à l'école et que ses parents sont absents, il s'en occupe avec ses grands-parents avec lesquels il est très complice. Son amour fraternel le poussera à être prêt à tout endurer pour la garder en sécurité.
Juan perd ses parents et son jeune frère dans l'incendie de la maison familiale à ses douze ans… Ils étaient censés déménager quelques jours plus tard et revenir chez les parents de Miguel pour s'éloigner du centre de South LA. Le jeune garçon survit avec Leticia, alors âgée de 2 ans qu'il réussit à extirper du brasier in extremis. Tandis qu'un adulte le retient fermement, alors qu'il cherche à se jeter de nouveaux dans les flammes, les émanations toxiques inhaler et la douleur des brûlures le font sombrer dans l'inconscience tout aussi vite. Évacué en urgence à l'hôpital, il s'en tirera avec une brûlure recouvrant les trois-quarts de son dos. Leticia, elle sera marquée à vie par les émanations toxiques, qui la feront souffrir d'un asthme sévère chronique. Ils iront vivre chez leurs grands-parents au fin fond de South LA. Juan développe une peur phobique du feu par la suite, cela ne le tétanise pas, mais le met dans un état de panique violente, m'étant à l'épreuve sa lucidité et anéantissant son sang-froid d'un revers impitoyable.
Son père lui a transmis sa passion de la boxe durant son enfance, discipline dont il est tout de suite tombé amoureux. De plus, son grand-père ne cesse de lui parler de Julio Cesar Chavez, affirmant même qu'il l'a vu combattre de ses propres yeux. Juan est obnubilé par les histoires de ses grands-parents et par les descriptions qu'il lui donne de leurs terres natales au Mexique. Il est jovial, malgré son renfermement venant d'une tristesse et d'une colère dont il ne sait que faire. Juan s'occupe le plus possible de sa petite sœur, autant par amour que pour combler sa peine et son trauma, sa grand-mère lui apprend la cuisine et d'autres choses du quotidien, tandis que son grand-père joue à la boxe avec lui, tout en lui partageant leurs principes et valeurs. Ses grands-parents, ainsi qu'un ami très proche de ses défunts parents, Andre, veille à ce qu'il ne traîne pas dans les rues gangrenées de Los-Angeles, jusqu'à leurs décès mi-année 2015. Andre décide alors de l'héberger lui et sa jeune sœur, mais Juan doit travailler, deux bouches en plus à nourrir ne sont pas données pour Andre et l'un de ses collègues à passer l'arme à gauche. Juan arrête donc l'école, mais pas Leticia. Il est jeune et a déjà une bonne carrure pour son âge bien que svelte tout en ayant bien grandi, sans attendre Andre le met au travail, le prenant sous son aile dans son entreprise du bâtiment, Juan apprend le métier et ira avec Andre sur de nombreux chantiers. Juan curieux de nature apprend assez vite et comprend bien tout autant les erreurs à ne pas commettre grâce à l'observation et aux explications, mais surtout en y mettant la patte, demandant toujours à ce qu'on le laisse faire à chaque nouvelle étape de travaux, il ne deviendra jamais un expert, mais témoignera une grande débrouillardise et pas mal d'imagination pour palier à ses défauts de mains d'œuvre. Andre voit bien qu'il est plus malin qu'il en a l'air, il sait lire et écrit maladroitement, Andre lui confiera des livres pour palier la déscolarisation. Il fait son possible pour le garder éloigné de la rue en lui faisant fréquenter une salle de boxe du quartier, quand il ne travaille pas ou ne s'occupe pas de Leticia. Tout de suite, le propriétaire remarque Juan et décèle en lui une rage et une envie potentiellement digne d'une graine de boxeur professionnel, mais pour Juan, c'est une ambition qui ne peut passer au premier plan, sa priorité, c'est Leticia. La boxe lui permet de se canaliser, ainsi, il se débarrasse de toute sa colère, de sa tristesse ainsi que de la haine qu'il commence à ressentir envers Dieu.
Juan ne boit pas d'alcool à part quelques bières bien fraîches, et ce, rarement… Il ne se défonce pas et n'a aucune attirance pour les drogues. Il fume quelques cigarettes de temps à autre et se faits sévèrement rouster quand son entraîneur l'attrape à coup de torgnole. À ses 21 ans, Juan prend sa propre piaule, il s'occupe des factures dans les temps, veille à ce que sa petite sœur ne manque de rien et s'assure d'honorer les charges imposantes de son traitement. Le soir, il lui apprend à cuisiner avant de manger en regardant un film, devant lequel ils s'amusent à répéter les répliques ou faisant des imitations. Il emmène Leticia à l'école et la ramène à la maison en bécane chaque jour dans la crainte qu'il ne lui arrive malheurs en chemin. Il court tous les jours durant les longues heures de devoir de Leticia, studieuse, n'a nullement besoin de son aide et puis il ne serait pas capable de l'aider de ce côté, même quand il tente de le faire. Leticia se contente donc juste de gentiment le pousser à s'occuper de lui-même et de la laisser se concentrer, ce qui le fait sourire. Il continue de bosser avec Andre sur différents chantiers ainsi que du travail au noir pour effectuer des rénovations dans son voisinage et ailleurs par le bouche-à-oreille, il travaille également non loin de son quartier au noir toujours comme barman dans un rade racketté par les gangs. Il sait qu'il doit garder sa langue dans la poche et ne fait pas de vague.
S'étant souvent bagarré depuis gamin, et ce, même s'il se tient à l'écart des gangs, désormais adulte, personne ne lui cherche vraiment d'emmerde, son tempérament calme et peu bavard le rendant discret et sans grand intérêt aux regards des autres est bénéfique, à l'opposé d'une grande gueule. Bien qu'il ne fasse pas de vague, c'est un bagarreur du quartier que la plupart de ses compatriotes laissent tranquille, pourtant les rues pullulent de membres de gang et les quelques connaissances qu'il a les ont déjà intégrées. Les emmerdes violentes n'allant pas dans l'intérêt de sa petite sœur, s'il peut se le permettre, il évite les conflits, encore plus s'il s'agit de membre de gang, raison pour laquelle il apprit à ne pas répondre aux provocations selon son interlocuteur, en revanche Juan n'a pas d'ennui avec les gros voyous chevronnés. Juan n'a pas d'amis en dehors du cadre "familial" sans doute qu'il n'a jamais eu le temps d'en avoir. Entre les boulots ses entraînements et Leticia, Juan n'y pense même pas. Pragmatique en cas de conflit, son sang-froid est un atout, il n'est pas du genre à se sentir humilié pour quelques insultes ou coups donner, t'en que ce n'est pas lui par terre et puisque personne ne l'a jamais à proprement parler, rétamer dans le quartier, une partie de sa fierté lui murmure qu'il peut se le permettre… Son assurance lui vient de son pragmatisme autant que de cette arrogance naissante qu'il n'exprime pas oralement et qui lui fera un jour défaut. À la veille de son vingt-deuxième anniversaire, Juan s'interpose dans une altercation dans le bar où il travaille tard le soir, et bien qu'en temps normal, il se serait contenté de regarder sans broncher s'il s'était agit d'un tête-à-tête. Voir deux grands gaillards à deux contre un l'insupporte. Malheureusement, l'un des types s'agace et de la bousculade s'enchaine la bagarre, Juan met Ko un des gars, le mauvais type humilier le mauvais jour. Affilié à un gang, les gars arrivent à le retrouver chez lui… Après avoir mis le premier agresseur à terre, les trois autres gaillards plus aguerris dans l'art du combat de rue sans règle ou tout est permis, prennent le dessus sur Juan qui se débat comme un lion et se protège des coups qui pleuvent et martèle son corps. Le frappant brutalement à l'aide d'une arme de poing après l'avoir balayé et asséner de nombreux de coups de pieds, le menaçant alors avec l'arme, ils découvrent des clichés de Leticia. Juan a beau avoir la tête dans le guidon après ces coups de pieds à la tête, il se voit déjà leur arracher le cœur à mains nu quand les sales types se mettent à rire en parlant de Leticia, mimant des actes sexuels en tout genre. Ayant connaissance de ses facultés de combattant et ayant pu les voir en direct, c'est avec le canon d'un 9mm plaqué sur la tempe qu'ils lui offrent le choix d'être exploité durant des combats truqué à Tijuana et Los-Angeles ou de regarder sa sœur crever à force de viol répété, bien sûr, après avoir brisé les genoux de Juan et couper sa langue. L'idée est de le laisser en vie, meurtrie et humilier afin qu'il puisse ne rien louper du spectacle, juste pour rire.
Il envoya Leticia chez Andre dès le lendemain pour un temps indéterminé et se pointa chaque fin de semaine pour donner de quoi subvenir aux besoins de la petite. Après avoir déposé Leticia, Juan évita Andre deux bonnes semaines, le temps que son visage dégonfle de la branler qu'il s'était pris l'autre soir, il ne voulait pas qu'il le voit comme ça, Leticia dans la précipitation elle n'avait pas compris, ni même demander à son grand frère pourquoi son visage commencer à se boursoufler dès le lendemain de l'agression. Juan décide alors de ne rien dire à Andre qui ne comprend pas pourquoi Leticia dort sous son toit tandis qu'il remarque bien vite les absences et blessures de Juan qui se répète fréquemment. À partir de ce moment, leur relation va se dégrader, mais impossible pour Juan de dévoiler à quel point il a merdé et mis sa sœur en danger par sa faute, sa honte est trop grande. Andre lui essaye de faire parler Leticia qui ignore encore la vérité... Le laissant s'imaginer que Juan, c'est fait rattraper par les rues chaudes de Los-Angeles. Ce qui n'est pas tant éloigné de la vérité. Leticia finira par faire parler Juan un soir de fatigue où il avait bu, passant furtivement durant l'absence d'Andre, elle ne comprit qu'une chose en observant son grand frère, il avait peur, mais de quoi ? Juan dira qu'il a des problèmes avec de méchantes personnes, sans dévoiler le reste… Le lendemain, il eut un déclic, il s'était saoulé pour la première fois par détresse après avoir craqué un soir et prit la décision de ne plus jamais le faire, fuir avec l'alcool ne l'amènerait à rien. Inquiète elle finira par dire à André ce qu'elle sait, mais pour Juan, sa priorité et de rester en vie pour garder Leticia à l'abri, qu'importe l'humiliation et la douleur, dès qu'il peut il s'enfuira d'ici.
-2023-
Ayant quitté son poste dans la modeste entreprise d'Andre et n'arrivant plus à croiser le regard du vieux, Juan subsiste de petits boulots à droite et à gauche, toujours pris entre deux feux avec le gang qui ne lui lâche pas la grappe. Il est parfois agent d'entretien, de sécurité, videur, barman, serveur dans des fast-foods et retourne sur des chantiers plus éloignés dans les quelques coins qu'il connaît où on accepte sa venue éphémère et où il sait qu'Andre ne bosse pas, il sera même un temps cuisinier dans différentes chaînes de fast-food et autres restaurants plus local et familial. Il navigue d'un quartier à l'autre de LA enchaîne les boulots à la semaine de jour et se jette dans la fosse la nuit. Deux ans passèrent, Juan voyait de moins en moins Leticia, il l'appelait souvent, très souvent. Âgée de quatorze ans, Leticia, loin d'être naïve avait fini par supposer et deviner sans difficulté du quotidien de Juan. Inquiète et suffisamment apte à raisonner avec plus de calme et de lucidité que son jeune âge pourrait amener à supposer comme étant contraire au comportement d'une adolescente. C'est avec fermeté qu'elle témoigna sa colère, une colère venant d'une peur tiraillant ses tripes. La peur de ne plus recevoir d'appel, ni de visite, d'apprendre qu'il s'est fait abattre pour on ne sait quelle raison. Voire tout simplement tabasser à mort. Un peu comme une mère ayant peur pour son enfant. Elle voulut lui lancer un ultimatum, cependant, sa force de caractère n'allait pas de pair avec ce corps encore enfantin, comment pourrait-elle bien convaincre Juan de fuir dès maintenant plutôt que d'attendre toujours "le" bon moment avec sa voix d'enfant? Elle savait bien que Juan aimait se battre, autant qu'elle savait qu'il ne prenait aucun plaisir à faire mal, mais elle lui en voulait d'avoir choisi la violence, comme exutoire… Comme excuse. S'il avait gardé ses poings dans les poches, tous les deux seraient plus heureux aujourd'hui. Elle n'eut pas à le faire ce jour-là.
Juan respire fort, il est fatigué, mais pas épuiser ses muscles le brûle, mais il se tient droit, il peut encore tenir, il fixe son adversaire, le regard écarquillé. Comme si, la surprise qui l'avait gagné commencer à se rependre dans sa chair pour se propager sous la forme d'une sensation de peur immédiate. Juan se répéta en boucle "merde" merde" merde", tandis qu'il saute hors du ring et se dirige vers sa loge en courant, se frayant un passage parmi la foule déchaîner, il récupère son sac et s'enfuit par l'arrière encore habillé d'un simple short, il enfourche sa bécane et démarre n'attendant pas de discerner les cris qu'il entend dans son dos. Il s'enfuit, il s'enfuit aussi vite qu'il le peut, la bagarre générale qui a éclaté lui a permis de se tirer, peut-être, peut-être pas, mais il est certain d'avoir eu de la chance. Gagner un combat à LA par erreur, comment aurait-il pu deviner que son adversaire serait trop tendre, fort d'une dizaine de kilos en plus et supérieur par sa taille d'une tête. Le gars aurait dû encaisser… Il aurait dû, il l'avait laissé cogner au corps et au visage, entamant de légers mouvements d'esquive dans l'objectif d'amoindrir les impacts de chaque coup donnés. L'adrénaline le rendait lucide rendant la douleur supportable, un état second ou les chocs des coups sont parfaitement ressentis bien sûr et peuvent rendre vulnérable, mais la douleur elle donne encore plus d'aplomb plutôt que d'abattre celui qui l'endure, pourtant, il sait que ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne déguste. Juan avait pris l'habitude de perfectionner sa défense, son jeu de jambes extrêmement mobile lui permettait parfois même de gagner suffisamment de temps pour anticiper certaines frappes et ainsi de reculer suffisamment pour ne pas ressentir l'impact entier des coups reçus, cependant, méprisant le combattant adverse assez prévisible, mais puissant, Juan offrit une brèche que celui-ci saisit envoyant un crochet violent sous la cote basse que Juan ne parvint pas à bloquer. Le choc fut rude durant une interminable seconde et au lieu de tressaillir ou de se laisser tomber au sol pour simuler la défaite, le corps de Juan répliqua instinctivement plus violemment encore, frappant de toute la masse de son corps, élancer dans une dernière torsion foudroyante par pur réflexe. L'uppercut au corps envoya le grand énergumène au tapis, faisant valser quelques-unes de ses dents au passage, tandis que Juan lutté pour tenir debout après ce coup dévastateur.
Le voilà qui se retrouve pris au piège et bien qu'il arrive à fuir telle une nonne poursuivies par le diable, Juan est loin d'être tiré d'affaire, au contraire, le voilà qui commence à s'imaginer toute sorte de scénario à la conclusion toute plus violente les unes que les autres. Hors de question que cela se produise. Tandis qu'il arrive à joindre sa petite sœur, les hommes de main du gang eux, sont déjà dans sa piaule qu'ils retournent violemment. Leticia, elle se trouve chez André. Acculé, il décide de demander pour la première fois à son vieil ami de l'aider en lui dévoilant toute la vérité. Celui-ci tombe des nues et bien qu'il eut envie de donner une bonne châtaigne à son protégé d'avoir gardé cela pour lui tout ce temps, Il lui indique de fuir dans le comté de sterling non loin de San Angelo en plein cœur du Texas chez son frère Manny. Il lui donne une vieille bagnole et suffisamment d'argent pour le voyage en lui souhaitant bonne chance. Après une nuit très courte lui permettant de grappiller quelques heures de repos, ils partirent à l'aube de Los-Angeles et rejoignirent le Texas, la route semblant interminable, seule la virulence de la situation permis à Juan de rester concentré malgré l'épuisement et la douleur jusqu'à destination, Leticia n'adressa pas la parole à Juan durant tout le trajet à la fois triste et furieuse. Ils finirent par rejoindre le frère d'Andre, Manny qui tient une salle de boxe personnellement, ayant laissé ses fils Hector, Javier, Carlos et Diego tous plus âgés que Juan, de 25 à 30 ans prendre en charge la ferme de bétails familiale. Leticia finira le collège et ira au lycée du coin. Excellente élève, son traitement faisant des merveilles, la jeune fille s'épanouit et parais laisser sa colère envers Juan s'émousser. Juan-Miguel travaille dans la ferme et apprend à s'occuper des bovins à l'aide des enfants de Manny, devenant proche et s'entendant bien avec eux comme des cousins, deux d'entre eux ayant appris les rouages de la mécanique s'occupe des bécanes et tout autres véhicules de la ferme et donnent quelques astuces d'entretiens à Juan qui ne retient pas ces informations par désintérêt. Après plusieurs années, Juan put économiser suffisamment pour se trouver une bonne bécane et put enfin arrêter d'emprunter celles de ses cousins pour leurs ballades en solitaire ou à plusieurs. Manny mis au parfum par Andre de son potentiel de boxeur, le testeras lui-même et l'inciteras à venir régulièrement à la salle de boxe.
Ici, tout le monde l'appelle "J" n'étant pas bien douer avec les animaux et s'avérant être, bien qu'ayant les meilleures intentions, un piètre fermier… Juan finira par travailler à la salle de boxe, qu'il s'agisse de la gestion du matériel, de l'argent et des entraînements pour les gamins, bien que Manny le prenne sous son aile pour boxer comme s'il était un de ses fils tout en lui faisant renoncer à une carrière pro attirer l'attention est la dernière chose dont il est besoin pour le moment. Il lui confie la salle tout en gardant un œil sur lui pour veiller au grain, mais très vite Juan démontra qu'il était parfaitement capable, digne de confiance, ordonné et responsable. De temps à autre, Juan flâne avec ses cousins, il apprend des combines de triche aux cartes et en raffole, ils joueront souvent aux cartes entre eux, voyant qui arrive à enfumer les autres, par pur amusement. Juan les observe pendant qu'ils confectionnent des munitions de manière artisanale de temps en temps pour faire des économies sur les achats de munition en magasin, ainsi par loisir les garçons s'entraîne durant une journée de tire une fois par mois dans un coin de terrain aménagé exprès, ainsi avec Leticia ils apprennent à tirer avec les enfants de Manny, pas spécialement doué à la visée, Juan révèle qu'il n'est pas un bon tireur, mais il apprit à très bien entretenir l'arme de poing avec laquelle il prendra l'habitude de tirer durant une dizaine d'années.
-2029-
Juan accepte de ne pas vivre la vie qu'il aurait souhaitée, la sécurité de sa sœur l'apaise et la tranquillité monotone de son nouveau foyer en opposition complète avec sa vie menée à Los-Angeles le satisfait, en tout cas, c'est ce qu'il se répète pour s'en convaincre, pourtant Juan se rêve de défier les grands noms de la boxe et cela lui pèse au fil des années ce qui le rend irritable, comme s'il passait à côté de sa vie. Leticia, décide de partir s'installer à Houston pour suivre un cursus universitaire. Elle s'éloigne et entame sa propre vie, rencontre des hommes qu'elle amènera toujours à la ferme rencontrer sa famille, Juan se montrera souvent froid et sec pour leur faire peur, ce qui fait rire Juan intérieurement et tout le monde, sauf le type concerner, ainsi que Leticia et n'étant pas en sucre, mais surtout marqué par un fort caractère elle n'hésite pas à interférer pour rassurer son ami du moment et engueuler Juan ce qui ne les empêchent pas de s'échanger un sourire cinq minutes plus tard.
La vie texane devient routinière, il passe souvent voir ses cousins et sort de temps à autre avec eux, les accompagnant dans les bar et boîte de strip-tease, quand ce n'est pas pour une virée à moto. Autrement, il entraîne les gamins du coin à la salle et sparring comme second de Manny quelques athlètes ayant l'ambition d'une carrière semi-pro et pro. Juan passe le plus clair de son temps à la salle de boxe et quand il n'entraîne pas les mômes, il reste avec deux ex-marines ayant trouvé la paix dans le noble art face à leurs traumas et s'entraîne durement avec Manny qui l'entraîne avec rigueur et n'hésite pas à lui mettre un coup de pied au cul quand il l'attrape une cigarette au bec. Ayant pris en charge l'administratif depuis 2026 Manny lui ayant proposé de prendre cette responsabilité pour voir s'il était capable de gérer cela seul. Depuis un an maintenant, c'est lui qui s'occupe de la salle en totale autonomie et très souvent, il y dort, s'étant installé le minimum nécessaire à l'arrière avec une chaîne hi-fi passant en boucle les albums de rap et rock de sa jeunesse. Il remplace Manny pour l'entraînement des petits et adolescents bien que Manny soit présent ou non et seconde l'ancien quand vient les séances d'entraînement pour les grands. Devenu très apprécié par la communauté alentours au fil des années, Juan rencontre plusieurs femmes, mais jamais il n'ira plus loin que des rapports affectifs charnels. Sa difficulté première et qu'il ne s'est jamais consacré à la recherche de ce type de relation avant son arrivée au Texas et puis concrètement, il ne se sent ni pressé ni obliger à courir derrière qui que ce soit à l'instar de certains de ses zinc qui enchaînent les conquêtes. Enfin, c'est ce qu'il se dit, de plus, son penchant protecteur le rend invasif, il se fera plusieurs fois remettre à sa place, que ça soit poliment ou avec colère. Enfin, pour conclure, il n'a pas la moindre idée de comment s'y prendre en réalité. Il prend du bon temps et participe à des combats amateurs dans la région, puis principalement semis pro en s'éloignant du Texas tout en participant à quelques tournois sur la côte Est. Au bout de quelques années, il croisera un gamin qu'il avait entraîné avec Manny, devenu adulte et résidant sur la côte Est celui-ci lui parla de combat clandestin auquel il participait par moment. Cela Juan le garda dans un coin de son esprit, l'idée s'enracina et germa. Il finit par recontacter le jeune homme un beau jour, les combats médiocres ne lui suffisent plus, et ce, depuis longtemps. Voilà pourquoi il participe à des combats à mains nue sur la côte Est dans des réseaux souterrains de combat clandestin, de véritable Figth Club ou l'argent des pari se déverse… Mêlant des combattants aussi bien amateurs et médiocres que bon ou redoutable. Juan combat sous le pseudonyme de Suarez, arborant un masque de catcheur mexicain, noué solidement pour garder l'anonymat, sans être gêné par les coups et cachant une partie de ses brûlures avec un débardeur collant. Le masque l'amuse et lui semble plus approprier que les cagoules utilisées par d'autres, estimant peu fiable le tenu stable de ce cache sur plusieurs rounds.
Il devient très vite un combattant redouté parmi certains habitués, non pas pour sa force de frappe, mais par sa vivacité et sa résistance mêler à sa ténacité qui n'est pas à prendre à la légère. Qu'il bluffe ou non, à moins qu'ils ne le surpassent dans l'art martial, peu nombreux sont ses adversaires qui finissent par comprendre que c'est en le dominant mentalement qu'ils peuvent le manger alors avec faciliter, se battant durant de nombreux mois régulièrement contre des challengers au niveau médiocre et intermédiaire voir semi-pro comme lui, il finit par enchaîner bien plus de combat face à des combattants plus aguerris, plus violents. Juan prouve qu'il mérite sa place face à ses adversaires même s'il perd contre ses combattants et se retrouve très vite à nouveau face à des challengers de sa catégorie. Sa détermination poussée par un mental qui se refuse à fléchir, son agilité et sa résistance obtenues après des années à avoir servi de sac de frappe compensent largement sa force de frappe correcte sans être hors du commun et son manque de maîtrise dans les prises de soumissions et autres arts martiaux, il observe, laisse son adversaire prendre la confiance puis encaisse et tourne autour alors plus habilement pour le surprendre avant de frapper avec vivacité. Manny finit par l'apprendre et bien qu'il témoigna sa colère envers Juan d'avoir pris cette décision, il ne put l'empêcher de continuer et le mit en garde des travers de ce genre de milieux. Lui rappelant ce qui l'avait amené à fuir Los-Angeles. Juan se contenta d'acquiescer, assurant à son ami qu'il gérait la situation.
C'est au milieu de l'année 2033 que Leticia revient à la ferme, ayant fini ses études, elle vint par surprise annoncer la nouvelle et profiter de quelques semaines de vacances pour passer du temps avec sa famille et revoir son frère. Juan absent, car partis sur la cote Est surprend Leticia, alors elle s'installa attendant son retour. Manny incapable de mentir et abandonnant l'idée de tenir tête à la jeune femme, il finit par lui balancer la vérité. Lorsque sa sœur l'apprit, elle devint une vraie furie à son retour, l'attendant de pied ferme, la querelle devint vite une altercation verbale des plus violentes, Leticia finit par lui faire promettre de ne plus faire un combat illégal de plus. À la fin de l'année 2033, Juan se lance dans les sélections professionnelles, il a combattu toute sa vie et a suffisamment encaissé pour se priver une journée de plus. Il décide d'en parler à Manny, d'abord sceptique, celui-ci fini par être convaincu par Juan qu'après tant d'années, il n'est qu'un anonyme oublier de plus originaire de Los-Angeles. Qui le reconnaîtrait maintenant qu'il a 35 ans et vie au Texas depuis une bonne dizaine d'années. Arrêtant les combat illégaux et rares petits championnats locaux de différentes régions, Juan se lance de nouveaux dans les compétitions semi-pro avec la ferme ambition de passer la vitesse supérieur. Le milieu de la boxe semi-pro est secoué par son arrivée fracassante. Il fera peu de combats, mais Juan a faim, très faim, il dévore ses adversaires médiocres et expédie ses combats dès le premier et deuxième round, jusqu'à ce qu'il commence à se frotter à des combattants d'un niveau intermédiaire et puis plus aguerrie voir semblable au sien. On ne le compare pas aux jeunes favoris, mais l'univers de la boxe pro commence à s'interroger dans les médias spécialisés qui finissent par le remarquer suffisamment au début pour le garder à l'œil ; aurait-il sa place sur un ring face à des pros ? Certains fonts preuve de réserve, d'autres vantent sa place d'ici quelques années sur les rings. Son ascension contre toute attente assez fulgurante est stoppée net par une première défaite puis une autre face à plusieurs jeunes favoris ayant bientôt un pied-à-terre dans les sphères pro. Par la suite, personne ne saurait jamais s'il serait à la hauteur, car au même moment, des événements inquiétant et mystérieux se produise aux États-Unis et se propage dans chaque état.
L'état de Californie et plus précisément la ville de Los-Angeles est frappé subitement par une rage sanguinaire qui pousse les individus à se dévorer, très vite d'autres grandes agglomérations sont touchées par ce mal. Inquiet, Juan contacte Andre au plus vite et essaye de convaincre de les rejoindre au Texas, mais celui-ci refuse, malgré la violence et la menace qui règne, difficile de faire entendre raison à ceux qui la rencontre pour la première fois. Malheureusement, très vite Juan Manny et ses zinc perdent contact avec Andre ... Les réseaux sociaux, internet et les médias de tout genre vrille complètement, tout genre d'idée et d'affirmation sur l'origine du "virus" et de la gestion intenable de l'armée et de la police dans le nord se disperse dans tous les sens, jusqu'à ce qu'une vague de terreur se déferle brutalement sur le territoire, se répandent par la suite dans le monde entier. Le pays se dirige lentement dans une panique effroyable, les gens, le monde… Deviens fous. Juan fortement inquiet de la violence et de l'anarchie qui frappe les grandes métropoles qui le laisse s'imaginer toutes sortes d'agression et de mauvaises rencontres pour sa sœur, il décide de harceler Leticia pour quelle quitte Houston à la fin de la semaine, ils se rejoindront à mi-chemin, puis de là, il l'emmènera elle et son copain jusqu'au domaine pour attendre la fin de la crise loin de l'agitation des grandes villes. Voilà le compromis que Leticia à tiré de Juan qui tenait absolument à venir jusqu'à Houston pour la ramener elle... Seul le gars pose un problème… Il flippe et ne jure que par la fuite en Europe, craignant que le pays ne flanche. Fuir en Europe ? Timbré le type, on va attendre que l'armée reprenne le contrôle de la situation, oui, se dit Juan. Non, hors de question d'attendre, J change d'avis brusquement, il ne peut pas attendre et s'il arrivait malheur à Leticia en chemin ou même le lendemain ? Quand bien même l'apparition mystérieuse et hasardeuse de la maladie aux quatre coins du pays n'a pas encore accaparé le Texas, quand est-il des voyous et simples gens se laissant aller à des agressions gratuites de plus en plus fréquentes. Juan devient obsédé par l'éloignement de Leticia, il doit la garder auprès de lui pour éviter qu'il lui arrive malheur, il en est persuadé. Ni une ni deux, il décide de partir chercher sa sœur immédiatement.
-15 avril 2034-
Je ne savais pas moi-même si je devais paniquer, laisser la peur prendre le dessus… Le choix me parut pourtant simple, ma réaction fut instinctive. J’avais toujours gardé la tête froide, l'air pensif à peser le pour et le contre sans tourner autour du pot… Toujours, sauf pour Leticia, je devais agir et vite. Je l’ai harcelé au téléphone jusqu’à ce qu’elle me réponde. Oui, à quatre heures du matin, je ne pouvais plus attendre une seconde, on en parlait déjà depuis quelques jours. Cette nuit, je ressentis de nouveau cette drôle de sensation, celle qui vous ronge les tripes, t’en que vous n’avez pas réalisé ce « truc » qui trotte au fond de votre tête. Les événements allés de pire en pire... Son mec voulait attendre que l’armée débarque ou fuir le pays, indécis et incapable de prendre une décision. Des pays étrangers sont en train de préparer l'envoie de leurs propres troupes sur le territoire ! C’est le signal d’alarme, tout va dégénérer d’une façon ou d’une autre, le mieux est d'éviter les grandes agglomérations urbaines le temps que l'armée et la coalition reprennent le contrôle. Voilà une heure que je roule, la nuit m’avait toujours apaisé étrangement, surtout pendant la conduite… Peut-être que mon esprit m’obligeait à sortir rouler pleine balle à ce moment-là, sachant que je serai plus aux aguets qu’en plein jour, une impression dangereuse et fausse malgré la concentration. Le paysage texan était beau, ces plateaux immenses et désertiques parsemés de rocaille, cet air sec et poussiéreux. Étonnamment, je m’y sentis dans mon élément dès le premier jour, avant de vivre au Texas, je n’avais jamais quitté Los-Angeles, enfin pas de moi-même et je n'y étais pas retournés depuis mon arrivée chez Manny, dix ans maintenant. Le brouhaha constant, la chaleur et la crasse de la ville ne m’avaient pas manqué une seconde, le calme loin des villes m’avait séduit sans mal. Rouler de nuit me mettait naturellement à l’affût de la moindre étrangeté au bout des phares sur le dos de ce long serpent de goudron, la tranquillité d’avancer droit devant sans lâcher la route des yeux. J'accélère, alternant entre une vitesse supérieure à 130 km/h quand la route se montre déserte durant quelques secondes avant le relâchement de l'accélérateur, entrainant une régression de la vitesse fluide et sécurisante. Le compteur atteignant les 180 km/h par de rares moments sur quelques secondes, je sens la puissance de la bécane qui m’écrase les épaules et les reins, la moindre secousse opposant une résistance constance à ma poigne et dans mes bras. Le moindre relâchement et cette bête me charcutera au sol. Je reprends alors très vite à chaque fois une allure plus tenable et moins fatiguant, avoisinant les 100 km/h, car je ne veux pas m'arrêter. Les quelques phares que je croise doivent fuir les villes ou alors ils continuent leurs train-train quotidiens, il m'est impossible de le savoir, je m'étais habitué aux sorties nocturnes depuis longtemps, de nuit le trafic est moindre et me permet de rouler à l'aise avec une bonne allure me permettant d'assumer de longs trajets de plusieurs heures sans pour autant me mettre en danger… Cette nuit-là, il y avait peut-être plus de voitures que d'habitude, mais pas suffisamment pour rendre le trajet dangereux.
Arrivant à Houston au petit matin, Juan est stupéfait. Des militaires sont déployés en nombres, la police et des unités d'intervention suréquipées donne l'impression d'être présente aux quatre coins de la ville. Les gens se pavanent dans la rue, formant des milices pour se préparer à la guerre, pour les plus patriotes ou paumés qui ne savent pas où se placer et ceux qui cherche à fuir fissa. La guerre ? Quelle putain de guerre, mais c'est quoi ce bordel ? Juan se rend compte de l'ampleur réelle et de la tournure que les événements prennent en ville… Forcément du loin de sa campagne, comment aurait il put visualiser tout cela autrement qu'à travers les écrans et avec détachement. Le voir de ses propres yeux lui mis un véritable coup de fouet, tout en faisant naître un sentiment de crainte, qu'arrivera-t-il quand il finira par croiser une de ces créatures… Serait-il trop tard ? Cependant, pas le temps de se laisser distraire, Juan balaye ses pensées et se dirige habilement dans le quartier ou crèche sa petite sœur.
Montant les escaliers en enjambant les marches, le voilà qui arrive comme un dératé devant l'appartement de Leticia, il cogne à la porte avec force. Une fois... Deux fois… La troisième est la bonne, tandis que Leticia ouvre la porte. Celle-ci ne le salue pas, furieuse de voir qu'il arrive aussi tôt. Elle sait qu'il a conduit non-stop pour arriver si vite et ça l'énerve, comme si s'agacer pour cela lui ferait oublier toute la merde qui s'apprête à leur tomber dessus. Pourtant, son regard la trahit, rassuré de le voir en un seul morceau. Elle lui renvoie la balle lui rappelant qu'elle aurait jamais pu se rendormir après son appel chaotique à quatre heures du matin. Jackson, lui, n'est pas du même avis, il n'est d'ailleurs aucunement content de voir Juan et encore moins d'avoir bataillé depuis quatre heures du matin dans l'espérance de raisonner Leticia, tentant en vain de l'empêcher de partir. Il peut organiser leurs fuites sur le vieux continent, il a de la famille en Europe et il tient à ce que Leticia vienne avec lui. Seulement la jeune femme à était clair, hors de question pour elle d'abandonner sa famille. De plus, il est complètement fou de penser pouvoir fuir le pays en espérant être en sécurité. Alors que la TV ne laissait qu'un bruit d'arrière-fond, Juan s'arrête. Son expression change et son calme apparent dû à ce moment fugace de retrouvailles, laisse place au scepticisme… Une peur primale qu'il serait incapable de décrire s'empare de ses tripes. Comme s'il avait compris que leurs places au sommet de la chaîne alimentaire venaient d'être jugées et remplacer. Leticia mit quelques secondes à comprendre avant de tourner son attention sur l'écran plat, Jackson fut le dernier. La mise en scène des attaques des contaminés en surnombre, massacrant à mains nues des civils et militaires avec une violence des plus sanglantes exposées à la vue de tous à la TV. Juan se saisit de la télécommande passant d'une chaîne à une autre. Les mêmes informations passant en boucle… Il est temps de fuir Houston, Juan a peur, très peur, les grandes villes éparpiller aux quatre coins du pays sont touchés, pourquoi Houston serait épargné. Jackson n'en démord pas, il commence à attraper Leticia par le bras, faisant du chantage affectif, son visage se déforme, il en devient laid. Sa puanteur transpire la panique, le ton monte, l'agressivité prend le dessus, il se met à postillonner et referme sa prise de plus en plus forte. Juan disjoncte, mais avant même qu'il ait pu lui en coller une, elle l'envoie au sol l'enchaînant avec une clé de bras... La seule qu'elle maîtrise d'ailleurs, rapide et efficace. Le voilà à terre, suppliant dans un mélange de balbutiement et de morve qu'elle lui appartient, qu'elle n'est qu'une salope. Juan à juste envie de le tuer, il ne supporte pas qu'on s'en prenne à sa petite sœur. Celle-ci le tempère, attrape ses sacs et autres affaires qu'ils préparent, elle et Juan tandis que Jackson, restant au sol dans une position fœtale, se met à pleurer et à tenir des discours incohérents alors que personne ne lui porte d'attention, fin prête et après avoir mis Jackson dehors et ce sans difficulté, la perspective d'avoir affaire au grand frère bien bâtie de celle qui l'a soulevée sans mal, le faisant renoncer à toutes envies de s'interposer. Elle claque la porte de son appartement et aucuns d'eux ne pense une seconde qu'ils ne reverront plus jamais cet endroit. Leticia démarre sa voiture et guide Juan dans le dédale des rues de Houston, un dernier arrêt est nécessaire. Les voilà qui arrive dans une banlieue résidentielle devant la propriété d'un couple d'amis, Luther et Alexandra, dont la femme est la meilleure amie de Leticia depuis l'université. Deux jours passèrent Juan profondément agacer de cet arrêt imposé à l'improviste par Leticia s'interdit de montrer son inquiétude, pourtant une peur primale le prenait aux tripes, Leticia plus détendu tenter par tous les moyens de persuader son amie de la suivre et à l'aube du sixième jours convaincus de les suivre et d'attendre la fin de cette crise loin de la ville, ils préparent tous ensemble des stocks de valises et sacs de rando vidant tout ce que le couple possédait d'utiles dans leur belle maison, ce choix fut plus porté par la précaution de ne pas se retrouver en difficulté une fois à la ferme en cas de pénurie prolongé sur plusieurs mois des denrées de première nécessiter accessible dans les magasins. Ils repartent, se suivant tel un convoi, Juan mène le groupe tandis que la voiture de Leticia ferme la marche en direction de la campagne texane.
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Sam 26 Mar - 17:38
Histoire II
Suite…
-25 avril 2034-
Le voyage fut difficile, les routes blindées voir parfois immobiliser, ils durent à de nombreuses reprises sortirent des routes et s'improviser des passages pour se frayer un chemin jusqu'à pouvoir reprendre des routes plus praticables jusqu'à la ferme. Au départ, Manny jugea d'un mauvais œil de voir arriver un couple supplémentaire suivant Juan et Leticia, mais très vite, il put s'apercevoir qu'ils n'étaient pas venus les mains vides, leurs SUV et le véhicule plus petit de Leticia ayant quelques valises remplies de vêtements et autres fournitures médicales et de provisions diverses du couple et d'elle-même. La nourriture et autres denrées de première nécessité, en plus de quatre bras, n'étant finalement pas une mauvaise chose, Manny accueillit les amies de Leticia. Quelques proches extérieurs les avaient rejoints, les quelques voisins alentours, comme eux, s'étaient organisé avec leurs fermes, la perte des réseaux de communications et de l'internet serait à prévoir dans le pire des cas. Tous, c'était mis d'accord et l'un d'eux, amateur de restauration de post radio et survivaliste chevronné les avaient avertis et convaincu de se préparer au pire de se préparer à une extinction, personnes ne savaient réellement ce qu'ils devaient faire, il s'occupa de mettre en place un système de communication, pour chacun. Ainsi, les fermes pourraient communiquer entre elles, en revanche la ligne pourrait parfaitement être écoutée par n'importe qui, alors un langage codé à respecter rigoureusement quand le moment sera venu fut mis en place, primaire certes, mais suffisant, s'isoler sur le long terme serait dangereux pour tous, ils devaient pouvoir communiquer. Sceptique pour la plupart et dépassé par les événements, ils l'écoutèrent tous, ils acceptèrent de se préparer à un retranchement. Les barrières et clôtures du domaine furent renforcées à l'aide de piquée en rondin et autre clôture de métal en renforcement. La tâche fut fastidieuse, au début du mois de mai le travail fut terminé une sortie de secours fut créé côté sud tandis que l'entrée principale du domaine de 40 hectares situé côté Est était renforcé à l'aide de plaque et barre en métal soudée en supplément. Tout ce travail n'empêcherait nullement des assaillants de passer au travers, mais à coup sûr, cela ralentirait suffisamment des envahisseurs quelqu' ils soient et leur donneraient le temps de s'organiser en conséquence. Complètement perdus, ils avaient choisi d'agir plutôt que d'attendre sous l'impulsion convainquant de plusieurs d'entre eux, persuadés que l'apocalypse suivie d'une sixième extinction se présenter à leurs portes.
Durant quelques jours, la tension retomba, ils avaient été poussés à se préparer précipitamment, maintenant qu'ils se croyaient prêts, il n'y eut pas d'invasion, pas de chaos ambiant immédiat… Le plus terrible fut l'attente, l'incertitude, tout cela était-il nécessaire ? Bientôt, l'espoir d'un semblant de retour à la normale s'estompa brutalement au fur et à mesure que les jours défilaient, le black-out prédit et redouté auquel aucun d'eux ne voulait croire réellement arriva à la fin du mois d'avril, les chaînes d'information et autres radios donnèrent les dernières nouvelles avant de couper les unes après les autres, le nord du pays chute à genoux et le sud perd l'équilibre à son tour.
-04 Mai 2034-
Le Texas appliqua une mise en quarantaine du territoire à la quatrième semaine de l'apparition de l'épidémie, ils avaient continué à sortir se rendant dans le village voisin ou tous discuter des événements, le fléau étant moins présent pour ceux se trouvant loin des villes, pour le moment seuls ceux venant du nord ou des côtes avant la mise en place de la quarantaine appréhender vivement le danger en tout cas plus que tous ceux qui en avait été témoin à distance dans l'attente stressante que la "maladie" se propage sur le territoire Texan. Durant la cinquième semaine de contamination, les habitants des fermes sortent de moins en moins et se cloisonnent dans leurs abris de fortune. Une ronde d'entretien des véhicules est assurée chaque semaine, installer dans une ancienne grange se trouvant du côté Sud de la propriété, ainsi en cas de fuite, certains d'entre eux auront au moins la chance, si ça l'est, de retarder leurs sursis. La plupart étaient convaincues que l'ordre reviendrait au bout de quelques mois. Le chaos et l'anarchie qui règne au nord se déversent dans le sud, la violence se déchaîne mille fois et ravage les terres des États-Unis d'Amérique tandis que les métropoles sont noyées sous les flammes à chaque largage de napalm. Des cas d'infecter sont signalés en masse sur le territoire Texan. Ils sont désormais seuls, seul et enfermer.
La période est clémente malgré ce revers, l'hiver sera bien plus rude, mais aucun d'eux n'y songe encore réellement. Au départ, les différentes fermes voisines et celle de Manny sont régulièrement en contact. De petits groupes d'explorations se forment, certains veulent s'éloigner plus loin à chaque excursion. Par curiosité morbide, par nécessité, ils croisent des gens dont ils connaissent les visages et en rencontre d'autres inconnus, puis il rencontre de plus en plus de marcheurs à chaque sortie. L'armée ne reprit jamais le contrôle du pays. À de nombreuses reprises, des rôdeurs se retrouvent bloqués contre les barricades et à chaque fois, ils les éliminent à l'arme à feu. Très vite, ils comprennent que le bruit les attire et ils changent de stratégie. À chaque fois, leurs nombres sont aléatoires, parfois, il s'agit d'un marcheur solitaire, parfois deux… Trois voire plus, mais rarement plus d'une dizaine. Les créatures égarées sont devenues molles. Très vite, ils se rendent compte qu'en groupe, elles se montrent plus… Énergique. Certains jours, le nombre de rôdeurs monte à une vingtaine, mais suffisamment éloigner les uns des autres et de manière désorganisés pour ne pas devenir un blocus formant une menace pour les installations et quand c'est le cas, le système de ronde imposé à chacun se montre efficace. Deux par deux, ils longent le domaine, communiquant par talkie à la moindre menace. Leurs réactions sont rapides, cela leurs donnes espoir. Durant les semaines qui suivent, chacun est formés à se battre, Manny et Juan prennent à cœur l'enseignement qu'ils apportent aux autres, ainsi chaque matin débute par des entraînements, tous doivent apprendre à s'étirer et s'échauffer avant et après chaque effort intense. Un claquage, une déchirure musculaire signerait un arrêt de mort. Cela peut paraître niais ou extrême et insensé, mais mieux vaut que tous soient prêts et entraîner et si certains sont médiocres dans le combat, leurs jambes peut toujours leur permettre de survivre si un malheur se produit dans ce petit paradis.
Mi-juin, la ferme des Carlson ne répond plus. Le groupe de survivants le plus proche décide de s'y rendre pour en avoir le cœur net. Le soir même, c'est avec stupeur que chaque ferme en contact apprend que le refuge des Carlson a été ravagé par une horde d'une centaine de marcheurs… La meute se dirigeant vers l'ouest, ce malheur ne serait pas un danger pour eux. La nouvelle fut effroyable pour tous. Tous avaient pris l'habitude d'être en sécurités dans leurs refuges. Tous s'étaient habitués à cela, mais aujourd'hui, le doute revenait les frapper en plein visage. Certains d'entre eux avaient pu observer des hordes de loin à l'aide de jumelle ou simplement en distinguant une masse difforme de chair à l'horizon. Jamais ils n'en avaient observé se dirigeant vers eux. Ils se demandèrent tous comment les Carlson avait pu être pris au piège, comment ils ne les avaient pas vus arriver. À quoi bon, c'est ce qu'il s'était passé. Les excursions furent plus rares, les échanges entrent les différentes fermes devinrent difficiles pour différentes raisons. Certains d'entre eux décidèrent un beau jour de partir pour ne plus jamais revenir. Durant le mois d'août, deux autres fermes disparurent des canaux de communication. Juan mena lui-même l'un des groupes d'explorations vers la ferme des Miller. Cette fois, une attaque de pillard certainement mené à l'aube les avait terrassées, les hommes et femmes venaient de s'entretuer. Plusieurs groupes de marcheurs éparpillaient se trouver déjà sur place. Ils décidèrent de partir sans provoquer d'affrontement et revinrent quelques jours plus tard pour piller ce qu'il restait. Personne n'enquêta sur la raison du silence de l'autre refuge... Ils savaient déjà ce qu'ils allaient y trouver, ils s'y rendirent avec le même objectif, récupéré ce qui peut l'être. Ils n'étaient plus que deux groupes dans deux fermes à rester en contact et en vie.
Mi-décembre, Juan observe Carlos et Miguel, qui s'assurent du bon fonctionnement du GMC et du Pick-up préparer en cas de fuite, la moto avait été retirer et était utilisée comme toutes les autres pour la plupart des sorties. Les trois hommes rigolaient, se racontant des blagues, le froid mordant leurs orteils, mais au moins le vent ne les frigorifierait pas, Carlos commença à narrer sa vie sexuelle d'antan. Juan n'y prêta pas attention, plus concentrer sur la gesticulation de ses orteils, Miguel fit une moue de la bouche, car la batterie du GMC était vide, étonnant, mais pas impossible, lui répondit Carlos, pas de quoi s'inquiéter avec virulence en tout cas. Carlos et Miguel tentèrent un premier redémarrage avec les câbles d'alimentations reliés au moteur du pick-up. Soudains, quelque chose d'inhabituelle arracha le sourire à Juan. Il attrapa Carlos par l'épaule et lui imposa de se taire et de tendre l'oreille. Miguel et Carlos ne comprirent pas tout de suite, le regardant d'un air surpris et interrogateur… Des bruits de moteur au loin. Tous trois sortirent de la Grange et remarquèrent que plusieurs véhicules se dirigeaient vers la porte Sud, la vision des phares étant bien trop indistincte pour les compter, Immédiatement avec leur talkie, ils prévinrent les autres. Manny rappliqua aussi vite que possible, accompagné de ses autres fils. Les autres étaient tous dans la ferme, attendant les instructions. Montés dans le Pick-up de Manny et sur les motos cross, tous allèrent vers l'entrée sud. Le convoi s'arrêta devant l'entrée et un homme descendit de moto, Manny reconnut immédiatement la voix rauque du vieux motard. -Manny !? C'est toi vielle crapule ?- Attendant une réponse, comme s'il voulait s'assurer qu'il s'agissait bien de l'homme qu'il avait connu. Manny fut immensément soulagé, sans pour autant jeter toute appréhension à la poubelle. Il accueillit le Chef du gang de motards qui était un vieil ami, ces deux-là avaient fait les 400 coups ensemble. Avant de suivre des voies différentes. Manny Juan et ses fils reconnurent la plupart des têtes au regard sombre, bien que content d'être parmi des connaissances avec lesquelles ils furent toujours en bons termes, malgré leur tête de déterrée. Seulement, sur le groupe de dix, quatre étaient de parfait inconnu pour les habitants du refuge. Juan sut immédiatement que la tête de l'un d'eux ne lui reviendrait sûrement jamais. Le convoi passé, ils allèrent tous vers la ferme pour se mettre à l'abri, une pluie violente s'abattit et le vent s'éleva. Carlos attrapa Juan par le bras lui intimant de ne pas les suivre, ils ont un boulot à finir. Une fois le GMC redémarré, Juan, Miguel et Carlos rentrèrent. Il y retournerait le lendemain matin pour s'assurer que le véhicule n'est rien, en attendant, ils passeraient la nuit au chaud. Manny expliqua les règles de vie à George qui acquiesça et qui bien que sans le souligner mot pour mot, ordonna à tous ses hommes de les suivre à la lettre. Tous comprirent que désobéir à Manny reviendrait à provoquer le vieux. La plupart de ses hommes de toute manière connaissaient Manny et ses fils ainsi que Juan et Leticia et d'aucune manière, ils ne se montreraient mauvais avec eux, ils respectaient leurs chefs à l'aveugle, mais pour quatre d'entre eux ce ne sont tous que de potentiels gêneurs.
-fin décembre 2034-
Les jours passèrent, le gang de motards, racontèrent leurs périples. Ce qu'ils avaient vu, fait pour survivre, la folie dont ils avaient été témoins et qui les avait répugnés, c'est pour dire… Les transformations fulgurantes dont ils avaient été les témoins impuissants ou les lentes agonies de longues heures terrassant les blesser allant de la meurtrière morsure à la griffure bénigne, les occupants du refuge avaient vécu cela eux aussi. Ils comprirent parfaitement le poids de l'histoire qu'ils entendaient. Les groupes de pillard ou de survivant devenu complètement fou… Le centre de la région plus dangereuse que jamais, les hordes à vous foutre une peur bleue. Un soir, alors que la ferme était silencieuse, une première attaque très violente les mis en difficulté. Des marcheurs avaient franchi un point sensible des clôtures et barrières, fragilisé, elle avait cédé à deux endroits. Un nombre important de marcheurs se dirigèrent vers la ferme. Une vingtaine de créatures marchant droit vers leurs proies côté Nord et moins d'une dizaine côté Est, caché par l'obscurité, les créatures avancèrent droit sur la ferme. Les quatre fils de Manny effectué leurs rondes et bien que le tour des 40 hectares du domaine était assez rapide à bonne marche rapide, ils loupèrent les morts-vivants. Lorsque l'un des deux groupes trouva la clôture éventrée du côté Nord. La peur les prit aux tripes, ils donnèrent l'alerte. L'affrontement durant cette nuit froide fut terrible et punitif… Un soir de malchance aura suffi à réduire le groupe de moitié. Juan, Leticia, Alexandra, Manny et ses fils Hector et Javier, Dean le lieutenant fidèle de George et les trois dernières recrues, Steven, Ian et Alex, les moins fiables de la bande... Il n'y a qu'eux qui se tiennent encore debout et en vie. Luther le marie à Alexandra, Adrien un orphelin et jeune boxeur autrefois coaché par Manny, Miguel et Diego deux de ses fils. George le meneur des motards, Dany, Michael, Devante et Christopher les plus fidèles au vieux et Hugh une tête brûlée, récupérer en chemin durant l'apocalypse, tous morts ou condamnées.
Durant les trois jours qui suivirent, tous effectuèrent le nécessaire pour remettre en place les clôtures, hélas, il ne restait rien pour renforcer le tout et ce bricolage finirait par poser un problème sur le long terme. Ils s'occupèrent des corps creusant la terre froide et dure, une embrouille se déclara entre Juan et Ian, influencer par Steven, ne souhaitant pas enterrer les morts. La tâche fut difficile et fatigante, mais le soir tombant, les corps étaient six pieds sous terre. Dean tempéra comme il put les tensions naissantes entre les motards restants qui commencer à se montrer plus virulents, maintenant que le gros de la troupe était morte. La situation étant délicate, tous étaient armés. Un dérapage mènerait à une fusillade… Raison pour laquelle Manny choisi la prudence plutôt que de menacer d'expulser le trio dans l'immédiat. Un geste déplacé de Steven envers Leticia attisa les braises encore chaudes de la discorde, Juan lui flanqua une bonne grosse droite bien sentie qui lui fendit la lèvre, déclenchant un saignement important, bien que l'envie de lui péter les dents fut présente. Depuis la découverte de la ferme des Carlson, le groupe mené régulièrement des expéditions avec pour objectifs d'effectuer un quadrillage de la zone dans l'éventuelle arrivée d'une horde dans leurs directions. Ils avaient depuis la fusillade eu la visite de quelques rôdeurs, isoler et peu nombreux. Le lendemain de la dernière embrouille entre Steven et Juan, Manny avait décidé comme à son habitude de mener le groupe d'expédition avec Juan, emmenant Steven, Ian et Dean pour s'assurer qu'aucun des deux ne soit seul avec les filles. Alex n'étant qu'un suiveur, il n'était pas une menace une fois seul et sans l'influence de Steven. Les hommes trouvèrent quelques denrées, alimentaires et pharmaceutiques. La récolte fut maigre, en revanche, ils trouvèrent avec effrois une horde au loin, il y avait à vue d'œil une centaine voir plus de créatures déambulant droit sur eux. Ils s'éloignèrent pour trouver un point d'observation plus clément et quand ils réussirent, tous se rendirent compte que la meute marcher droit vers la ferme. Que faire ? Tenter d'attirer la horde dans une autre direction ? Le risque est bien trop grand, leurs réserves d'essence ne sont pas suffisantes pour s'essayer à une telle manœuvre. Ils doivent fuir la ferme. Manny emmena le groupe dans une autre direction, opposé à leur sanctuaire, prétextant un nouveau point d'observation. Il exécuta Steven et Ian froidement d'une balle en pleine tête et tira deux balles de plus à chacun et continua jusqu'à vider son chargeur engagé. Dean ne broncha pas d'un pouce, lui et Manny avaient décidés de supprimer ces deux nuisibles. Juan et Javier lancèrent un regard plein de surprise aux deux hommes. Les deux gus étaient un danger, instable, prompt à provoquer des conflits et peu fiable, voilà pourquoi ils avaient pris la décision ce matin même de trouver un prétexte pour les éliminer. Ils firent hurler le moteur du pick-up et détalèrent à toute vitesse pour rentrer au refuge. Le coup de poker de Manny eut pour but d'attirer la horde vers un point sonore proche… Un coup hasardeux, désespéré. Ils passèrent le reste de la journée à observer le regroupement de marcheur, la manœuvre du vieux avait échoué. Le gros de la horde continuant sa marche, allant droit vers la ferme.
Arrivant à vive allure, le groupe entendit des coups de feu, ils foncèrent et entrèrent dans le domaine alors que les intonations du pistolet automatique avaient cessé. Les quatre hommes arrivèrent devant la ferme, Leticia sortie de la bâtisse, l'arme au poing et du sang au visage. Ils demandèrent ce qu'il s'était passé, Alex avait tué Hector et assommer Alexandra pour la violer. Leticia s'interposa arrivant en plein acte, elle le frappa avec le premier objet prit en main à la tête. Se battant par la suite, elle avait réussi à prendre le dessus et n'hésita pas une seconde à vider le chargeur du 9 mm dans le corps de l'homme. À l'aube, ils firent une dernière prière pour Hector, Seul Juan et Dean restèrent silencieux. Ils levèrent le camp, abandonnant la ferme. Ce lieu qui fut leur refuge presque une année. L'idéal aurait été d'y passer l'hiver entier… La moitié étant écoulée, le calvaire serait plus court à endurer. Dean avait connaissance de quelques camps de survivants et/ou groupe plus ou moins fiable jusqu'à ceux à éviter clairement. La seule question étant ; sont ils toujours en place et en vie ? Deux règles primordiales prirent encore plus leurs importances, maintenant qu'ils devinrent vraiment nomades.
Règle n°1 : Ne jamais se déplacer seul, sauf s'il n'y a aucune autre solution.
Règle n°2 : Ne sortir que la journée, sauf s'il n'y a aucune autre solution.
Invité
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Sam 26 Mar - 17:47
Quelle(s) zone(s) de l'État votre personnage a fréquenté ?
Après la fuite de la ferme, Juan et son groupe prirent la direction du sud-ouest, suivant les propositions de Dean qui espérait que les différents camps dans lesquels il avait pu se rendre avec sa troupe de motards étaient toujours tenus par les mêmes personnes promptes à les accueillir, rejoignant un camp tenu avec rigueur par d'anciens militaires dans un premier temps, bien intentionné et venant en aide à d'autres campements aux alentours. Le trajet dura plusieurs jours est paru long. Ils finirent par arriver dans le comté de Reeves non loin de Mentone, la présence de Dean facilita leurs approches et leurs intégrations dans chaque camp qu'ils voulurent rejoindre. Rejoignant des camps composés de plus de dix âmes ou plus de cinquante ils allèrent d'un comté à un autre, passant non loin Van Horn de culberson jusqu'aux environs de Midland où ils restèrent jusqu'à la fin de l'hiver, allant du comté de Lynn de Stanford à Nolan plus ils s'approchaient du centre du Texas suivant l'Est plus leurs passage se faisait de courtes durées que ce soit les hordes de marcheurs ou la présence de groupuscule violent dont celui du fameux Marchand, cela les obligea à ne s'arrêter que dans l'optique de se cacher pour la nuit tout en reprenant au plus vite la direction du sud-ouest. Quand ils arrivèrent dans le comté de Sutton non loin de Sonora, ils découvrirent un carnage, obligé de passer la nuit non loin, ils trouvèrent une planque dans laquelle ils se cachèrent et aucun d'eux ne réussit à trouver le sommeil, le surlendemain, le groupe mit les voiles à la lueur de l'aube pour se rendre dans le comté de Victoria ou un groupe important et bien organiser était établie selon les dires de Dean. Rencontrant une jeune fille prénommée Loa en chemin et venant de perdre sa mère, Leticia prit la décision de l'intégrer au groupe. Restant de longues semaines dans ce camp, la petite arrivait à faire sourire Juan et renforça l'espoir de Leticia. Ils finirent par fuir alors que la maladie frappée ce coin de paradis, les exterminant les uns après les autres.
Rejoignant un camp de survivant inconnu de Dean dans le comté de Refugio, bien plus par obligation que par envie dans un premier temps, ils s'y installèrent et repoussèrent leurs départs vers l'ouest à plus tard, par crainte de reprendre la route avec ces nouveaux prédateurs. L'attaque de ce hameau tranquille et la mort de ses compagnons mirent Juan, Leticia et Loa dans une situation délicate et dangereuse, ils campèrent non loin dans une station-service isolée et abandonner dans un premier temps la peur au ventre de se faire débusquer de nuit… la peur que Leticia ne fasse une crise de nuit et ne les condamnent avant de chercher à rejoindre le comté de Victoria leur meilleure chance à pied… Pourtant, ils ne rejoignirent jamais le camp qui, sans qu'ils ne l'apprennent jamais, fut anéantie par un chasseur nocturne. Tous les trois se terrait dans des planques se déplaçant le moins possible, malgré la crainte et la peur omniprésente, ce second souffle se fit de courtes durées, un accident de voiture tua l'adolescente à laquelle Juan et Leticia s'étaient attachés alors qu'ils avaient décidé de prendre la route pour rejoindre Houston. Blessée grièvement, Léticia était mal en point, ainsi Juan et sa sœur se cachèrent dans une ferme abandonner. Incapables de prendre la route, tous deux se cachèrent, Juan regarda sa sœur mourir à petit feu. Suite à la mort de Leticia, l'instant déclencheur d'une tare, Juan dans un déni ultime fut pris de folie et erra plusieurs jours pris d'hallucinations croyant sa sœur bien en vie et se dirigeant en direction de l'Est dans l'espoir de trouver un camp de survivant pour elle et lui. Séparer de sa sœur après avoir tué un homme, il tenta de retrouver Leticia en errant dans le comté de Victoria. Il y rencontra un groupe peu nombreux, bien organisé et jouissant d'un abri souterrain, voyant le trentenaire complètement mal en point, affamé, amaigri, seul et en plein délire paranoïaque, plus anéantie que dangereux pour eux, cloîtré dans un bâtiment qu'ils venaient finir de dépouiller, ils décidèrent de le prendre dans leur communauté. Remis sur pied dans ce camp près de Placedo, il s'installa définitivement avec eux. Isolé, le lieu est moins infesté par les morts et à quelques kilomètres des marais, la présence d'alligator en réduit tout autant la présence des marcheurs arrivant du nord, Chaque occasion de sortir était une occasion pour Juan de chercher sa sœur, demandant à chaque autre camp avec lequel ils marchandaient si la jeune femme se trouvait parmi eux.
Dans quel(s) groupe(s) votre personnage a-t-il évolué ?
-Ferme des Medina Vargas : Juan et son groupe ont d'abord évolué dans la ferme familiale de Manny avec ses fils, le couple d'amis de Leticia et une dizaine d'autres personnes proche ou en tout cas faisant partie du voisinage, ils passèrent de longs mois dans ce petit sanctuaire. S'il ne manquait pas de viande, après avoir escorté un nombre défini de bête dans les fermes voisines n'en possédant pas avec lesquelles le groupe avait formé une alliance, ils durent en abattre un grand nombre, entre les maladies et l'attirance des marcheurs pour le bétail. Ils perdirent la moitié de leurs groupes durant les sorties d'explorations et attaque du camp par des morts-vivants au fur et à mesure que le temps passé, jusqu'à ce qu'une troupe de motards ne les rejoigne. Le chef ami d'enfance de Manny s'intégra avec ses hommes, mais leur arriver se précéda d'une attaque de marcheurs qui fit un carnage dans leurs rangs. Les querelles mirent le groupe en danger jusqu'à ce que les troubles-fêtes soient exécutés, malheureusement la cohésion du groupe bien que sauvée ne permit pas de rester dans la ferme plus longtemps puisqu'une horde se dirigeait droit contre eux. Ils prirent la fuite, s'en allant rejoindre différents campements connus de Dean.
Temps passé ; début de l'épidémie jus'quà la fin décembre 2034.
-Camp Reeves : Menée par des militaires et miliciens, ce camp composé d'une cinquantaine de personnes et comme un avant-poste, s'assurant de la protection de plusieurs camps de survivant aux alentours, nombreux, ils peuvent se permettre de se déployer en plusieurs équipes faisant des rondes habituelles visant à visiter les camps alliés afin de les aider quelques jours si nécessaire avant de passer d'un camp à l'autre puis de repasser par le comté de Reeves. Ils accueillent également les gens de passages et les intègrent si possibles en les déployant dans les camps civils alentour, selon les besoins et utilités de chacun et chacune.
Temps passé ; trois semaines.
-Camp Van Horn property : Ce camp de survivant formé dans et autour d'un ancien bâtiment d'hébergement est habité par une vingtaine d'individus, Juan et son groupe restèrent deux semaines dans ce lieu, participant sans rechigner à chaque tâche nécessaires. Seul Juan eut du mal avec quelques personnes du camp, Dean habitué à son fonctionnement de nomade, eux aussi envie de partir et après la perte d'une importante partie des réserves de nourritures et vu le manque de ressources médical, il était de toute manière nécessaire que le groupe soit moins important... Juan et les siens prirent la décision de s'en aller vers un autre campement situé à la périphérie de Midland, plus grand et sûrement plus adapté pour les soins de Leticia.
Temps passé ; deux semaines.
-Camp de Midland City : À l'abord de cette petite ville anciennement connu pour son industrie minière, le camp de Midland City à était construit dans une ancienne zone pavillonnaire où l'on peut apercevoir au loin à l'horizon le centre-ville grâce à ces hauts bâtiments. Juan et son groupe y resteront pour passer la fin de l'hiver jusqu'au début du mois de mars, malheureusement Manny y trouva la mort. Leticia se noua d'amitié avec une jeune femme et son jumeau, Juan lui s'impliqua comme tous dans le camp, mais ne se rapprocha de personne passant son temps à surveiller Leticia et à trainer avec Dean et Javier, Hector lui se rapprocha d'Alexandra. L'hiver passé, ils restèrent encore quelques semaines puis vers le début du mois de mars, le camp fut attaqué par un important groupe de pillard esclavagiste, un raid d'une violence inouïe frappa ce camp d'une cinquantaine d'habitants. Le groupe prit la fuite, abandonnant ce lieu le cœur lourd, seul Juan parti sans peine, obnubilé par la nécessiter de fuir pour assurer la survie de sa sœur.
Temps passé ; quatre semaines.
-Camp de Sagerton : Le groupe arriva dans le petit bled de Sagerton ou un camp avait été mis en place depuis le début de l'épidémie. Dean connaissait bien ce camp et chacun de ses membres, les retrouvailles furent chaleureuses bien que de nombreux visages furent absents, mais tous les habitants préparés leur fuite vers le sud-ouest. La menace des hommes du marchand devenant de plus en plus présente, rester signerait leurs arrêts de mort voir pire. Ils restèrent quelques jours puis quittèrent le camp, accompagnant ce groupe d'une vingtaine d'âmes vers leur destination dans le comté de Nolan non loin de Blackwell. Le trajet fut un carnage, les trois-quarts furent tués, Hector également, entre les rares assauts de groupes de pillards et ceux des marcheurs dont une horde qui faillit les coincer, le mois de mars touchait à sa fin.
Temps passé ; une semaine.
-Camp de Blackwell : Un camp de survivant d'une quarantaine d'individus très porté sur la religion, mais respectueux tant que leurs invités le sont de leurs règles. Leticia s'entendit parfaitement avec certains membres de ce groupe, Dean les avait déjà assistés avec son ancienne troupe, Juan ne les supportait pas. Ils finirent par être chassés, dans le calme grâce à Leticia et Dean, Juan avait pété un câble sur un des prêcheurs venu lui rappeler l'amour de dieu, il l'avait bousculé et non frappé, mais pour eux le désordre n'étais pas admissible à raison. Partant vers le Sud, ils se rendirent dans un dernier camp ou faire halte dans le comté de Sutton entre Eldorado et Sonora. Un camp d'ancien milicien entre redneck et cowboy latino réduit en cendres à l'arrivée du groupe, homme et femme avait été exécuter tandis qu'on devinait sans mal la lutte armée qui avait eu lieu ici… Le petit groupe trouva une cachette ou passer la nuit, ils se reposèrent autant que possible, le lendemain Dean proposa de se rendre dans un camp particulier, en revanche, il se trouvait à l'opposé de leur destination initiale vers l'ouest. Un camp installé dans la ville de Victoria ou bien plus d'une centaine d'âmes se trouvent... Pas une Safe zone dont les rumeurs commençaient à se répandre, mais suffisamment importante et bien organisée pour y être en sécurité et pour y passer plusieurs mois. Le groupe se mit d'accord et à l'unanimité, ils décidèrent de suivre Dean et de s'y rendre, en chemin, ils tombèrent sur une jeune fille s'appelant Loa, Juan, témoin de la mise à mort de la mère de cette dernière, préféra taire l'évènement que de s'attirer les foudres à raison ou non des autres, Loa se joignit ainsi au groupe.
Temps passé ; deux semaines.
-Camp de Victoria : Ce camp important protégeant moins d'une centaine de personnes et aux fortifications plus avancées que les précédents refuges, donna un regain d'espoir en cette période de mai 2035, tous s'intégrèrent avec facilité sauf Juan, Leticia resta plus à ses côtés que dans les autres camps où ils s'étaient tous rendu, elle voyait bien qu'il ne s'acclimatait toujours pas en revanche elle remarqua que Loa parvenait sans mal à le rendre souriant bien que Juan n'hésiter pas à marquer une certaine distance, pas nécessairement prompt aux conflits, mais sur les nerfs malgré sa façade calme et ce sang-froid calculateur dont il ne peut se défaire. Malheureusement, le Camp était en conflit avec plusieurs groupuscules violents. Les sorties en extérieurs se firent plus rares, enfin plus prudentes, des rumeurs commencèrent à circuler à mesure que les semaines passaient, mais aussi des témoins du camp eux-mêmes commencèrent à affirmer que certains marcheurs se mettaient… À courir, les équipes de ravitailleurs pouvaient en témoigner par leurs pertes. Bien plus violents et sournois que les morts-vivants ambulants que tous connaissaient, terriblement dangereux en meutes, mais lent et parfaitement gérable avec une bonne organisation.
Juan, Leticia et Alexandra ne participent pas aux expéditions, excepté Dean et Javier, Juan participa avec d'autres personnes à enseigner des arts martiaux aux plus jeunes, cela le rendit plus agréable, Leticia prit plaisir à voir son visage redevenir expressif. Arrivant à la fin du mois de mai, alors que les chasseurs nocturnes commençaient à apparaître et à décimer des camps les uns après les autres et avant que les découvertes de campement anéanti et que les rumeurs ne donne l'alerte partout sur le territoire et ne calme les ardeurs de tous pour ce qui concerne les prises de pouvoirs de territoire et guerre fratricide… Ce village, retranché comme une véritable miniforteresse, fut pris aux pièges de ses propres fortifications lorsqu'une épidémie foudroyante les massacra les uns après les autres. Juan et les siens partirent en toute hâte, fuyant la maladie en prenant la direction de l'ouest, évitant les groupes de marcheurs dans la crainte de se confronter à ses fameux coureurs…
Temps passé ; cinq semaines.
-Camp Austwell City Park : La mort de Javier ébranla Alexandra, Juan, Leticia et Loa furent tout autant frappés par cette perte, Dean garda la tête haute sachant bien qu'il était devenu le leadeur depuis la mort de Manny. Le camp de Austwell lui était parfaitement inconnu, ce groupe de survivant leur avait sauvé la vie, tuant le coureur qui avait massacré Javier sous leurs yeux, pris au piège par de nombreux marcheurs, le petit groupe d'exploration de ce camp leur avait prêté main-forte dans un moment crucial. Malheureusement, au bout d'une bonne semaine, le camp, bien que protéger par des barricades et respectant avec rigueur un couvre-feu à la tombée du jour, règle devenu unanime pour tout survivant habitant d'un camp ou non, fut attaqué par une meute importante au petit matin. Dean trouva la mort et dans l'action Juan traîna de force Leticia, il n'eut pas à chercher Loa qui lui collait déjà aux basques au moment de l'attaque, abandonnant Alexandra sciemment et regardant Leticia droit dans les yeux lui affirmant qu'il avait vu de ses propres yeux la jeune femme se faire mordre lorsque celle-ci lui hurlait de retourner chercher Alexandra.
Temps passé ; une semaine.
-Camp de Placedo: Après la mort de Loa puis de Leticia, Juan vagabonde dans le comté de Victoria, passant bien plus de temps à se cacher qu'à se déplacer. Séparé de sa sœur, il part à sa recherche et finira par être trouvé par le groupe de ravitailleur de ce camp qui décide de l'emmener avec eux. Ce groupe d'une quinzaine d'individus profite d'une grande exploitation mêlant une vielle ferme et une bâtisse bien plus moderne où se trouve un bunker souterrain, lubie certaine des peurs d'attaque nucléaire d'antan. Ainsi ce groupe peu nombreux joui d'une protection certaine pour chaque nuit à l'abri des nouveaux prédateurs en revanche les ravitailleurs doivent se rendre de plus en plus loin lorsque que la pêche ne suffit plus. Juan restera avec ce groupe jusqu'à ce qu'ils décident tous de rejoindre Houston pour sa possible Safe-zone. Continuant à chercher sa sœur, tandis que certains lui répétaient qu'elle était soit morte, soit à l'oasis, soit ailleurs…
Temps passé ; dix juin 2035 jusqu'à aujourd'hui.
Comment votre personnage a vécu la seconde apocalypse ?
Mi-mai passer, Juan et ses compagnons ne furent pas confrontés directement aux premiers coureurs, dans un premier temps leurs apparitions fut rare et les rumeurs allant bon train. Les témoins, avaient-ils réellement vu ce qu'ils prétendaient avoir observé ? Très vite le doute laissa la place à la certitude. Dean et Javier, on était les premiers du groupe à y être confronté, faisant partie des troupes de ravitaillement et d'exploration du camp Victoria. À l'abri derrière des fortifications, Leticia, Loa et Alexandra furent tout autant terrifiées qu'eux, Juan ne savait pas quoi en penser, pas qu'il ne comprenait pas le danger et ne la craignit guère, mais à l'instant même, ils étaient à l'abri. La fuite de ce havre de paix permis à cette peur refoulée de refaire surface, car désormais nécessaire. Chaque instant en extérieur devint une épreuve pesante. Chaque marcheur vu au loin devait être contourné, chaque recoin devait être appréhendé avec prudence et au bout d'un temps, même la nuit dans une cache n'est plus digne d'un instant de sûreté, ses troubles du sommeil s'intensifièrent. Tout le groupe même voyait son rythme de sommeil déjà réduit en morceaux encore plus saccadé qu'avant. La fatigue éreintée leurs nerfs, le doute de se faire étriper à chaque fois qu'ils reprenaient la route leurs noués l'estomac, les rendant tous encore plus nerveux, pourtant, ils devaient avancer, aucun d'eux n'avait le choix. Au fur et à mesure que les jours passèrent, la mort brutale dès leur fut comme un coup de poignard pour le petit trio.
Lorsque la jeune adolescente, Loa se joint à eux avant d'arriver à Victoria, même si la première réflexion mûrement réfléchie de Juan fut le rejet de ce devoir de protéger une enfant de plus, il n'en dit rien sous l'impulsion de Leticia, bien plus empathique que son frère et soutenu par les autres. Elle s'attacha à la jeune fille et quand bien même Juan se forcer à ne vouloir s'attacher à personne d'autre de plus que sa petite sœur et sa famille, il ne put se résoudre à faire comme ci la petite n'exister pas et fini lui aussi par l'apprécier et s'attacher à elle dans le fond. À sa mort, les deux frère et sœur furent bouleversés, Leticia perdue définitivement tout désire de vivre se sentant condamné, elle priait pour son frère plus que pour elle-même sachant qu'elle rejoindrait son dieu créateur sous peu. Juan lui fit comme il avait toujours fait, il se réfugia dans le silence et l'urgence de survivre, son esprit pragmatique finit par creuser un fossé plus béant entre lui et sa sœur. Entre-lui et la seule personne ayant de l'importance à ses yeux. La seconde apocalypse a fini de le déchirer pour mieux le plaquer au sol pour ensuite le forcer à voir ces gens puis son seul amour mourir, spectateur et impuissant, tel un animal blessé pris à la gorge. Aujourd'hui, son moteur vital et dicté par son déni et sa folie causé par son choc émotionnel post-trauma, souffrant d'hallucination auditive et visuelle que son esprit a choisi de créer pour mieux le protéger de la seule perte qui lui importe, Juan-Miguel est persuadé que sa sœur est encore en vie. Il l'a vue, il l'a sentie et il l'a entendue. Maintenant qu'elle a disparu depuis qu'ils ont étaient séparés durant une rencontre avec un groupe inconnu qui a mal tourner, Juan à errer quelques jours complètement abattu, seulement pousser par le désir de la retrouver. Mal en point, il est recueilli par un groupe de survivant qui le prenne avec eux, rejoignant le groupe, Juan est étrange, mais pas méchant ni un danger pour eux, du moins c'est ce qu'ils se disent. Alternant entre mélancolie et ce désir de retrouver sa sœur, seul objectif le motivant à garder la tête hors de l'eau, Juan s'est persuadé qu'il finira par la retrouver un beau jour. Si une règle est d'or c'est bien le silence à la nuit tomber et bien que les semaines qui passe conforte Juan et son nouveau groupe sous leur bunker, ils sont tous de moins en moins prononcer sur leur infaillible cachette, surtout maintenant que la nourriture manque.
Mentionnez des moments forts de la survie de votre personnage :
- 20 décembre 2034 : mort de Diego et de Carlos. - 25 décembre 2034 : fuite de la ferme. - mi-février 2035 : mort de Manny. - Mars 2035 : mort de Hector. - Avril 2035 : arriver dans le camp de Victoria. - 18 mai 2035 : fuite de Victoria. - 20 mai 2035 : mort de Javier. - 27 mai 2035 : abandon d'Alexandra. - 30 mai 2035 : mort de Loa. - (05/06) Date inconnue 2035 : mort de Leticia. - (08/06) Date inconnue 2035 : disparition de Leticia. - (10/06) Date inconnue 2035 : secouru par les membres du camp de Placedo.
Qu'est-ce que votre personnage a fait pour survivre ?
Juan a survécu en suivant principalement son groupe, ne cherchant jamais à être un leader, ce qu'il n'est pas. Chacun de ses choix est dicté par ce qu'il croit être juste ou inévitable comme décision dans l'intérêt de sa sœur et de leur survie à n'importe quel prix. Il a menti à contre-cœur pour ne pas s'attirer son dégoût, fuie des assaillants ou des groupes s'attaquant ou se faisant traquer sans jamais venir en aide à des étrangers, abandonner des proches, tua plusieurs inconnus dont son premier meurtre, moment de confusion, un homme s'en prit à lui par peur ils se battirent jusqu'à la mort, il cacha cela aux autres, persuadé que l'ignorer aurait était un risque trop grand pour les siens, et donc pour Leticia, tout cela dans l'unique but de rester en vie et ainsi rester aux côtés de sa sœur pour la protéger.
Invité
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Sam 26 Mar - 17:48
Récit d'Arrivée à Houston
Les yeux fixant le plafond durant de longues minutes, Juan ne sait pas depuis combien de temps il est éveillé, son seul indicateur sont les ronflements d'un de ses voisins et le sommeil profond des autres qui ne semble pas avoir fini leur nuit. La petite horloge à la constitution mécanique autonome est devenue un véritable petit artefact, son cliquetis absorbe toute l'attention du trentenaire qui estime avoir dormi quatre heures. Juan se lève, se dirigeant vers la seule chose qui attire toute sa concentration, trois heures de sommeil, l'estomac tirailler, une sensation étrange l'alourdit, un pied dans la fatigue, un autre dans l'éveil lui donnant la force de commencer sa journée, plus par habitude, car incapable de savoir s'il va se rendormir. Il cligne des yeux plusieurs fois comme pour pouvoir se focaliser par cette action. Il regarde à sa gauche puis à sa droite, fixant ses compagnons avec curiosité, il s'arrête puis secoue la tête s'agrippant le cuir chevelu des deux mains, il inspire puis expire et se couvre le visage de ses doigts. Se tenant droit, la tête élevée, il tend l'oreille, écoutant le son de la terre, chaque bruit provenant de l'extérieur le focalise. Une sensation étrange le prend, étrange, mais pas inconnu, un sentiment de mélancolie venant d'une perte lourde, son regard devient grave puis il se vide petit à petit, lui qui est si expressif d'habitude. Il regagne sa couche, le poids du manque fini par le forcer à se rendormir après une heure d'éveil, incapable de garder les yeux ouverts, ses paupières lourdes tombent et le plonge à nouveau dans le bain de morphée. La nuit se termine, son esprit tourmenté lui donne l'impression de couler comme s'il était recroquevillé dans une masse d'eau qui l'attire dans un abysse de détresse et de soulagement à la fois, contradictoire pesant et pourtant apaisant. le soleil dépasse l'horizon et ses lueurs atteignent les plates-bandes de la troupe enfouie sous terre, chacuns et chacunes se réveillent à leurs rythmes les uns après les autres.
-Juan, réveille toi ... Hé oh.-
Secouant légèrement son épaule, Susan le sort de son repos salvateur, satisfaite, celle-ci se relève et s'éloigne, se dirigeant vers le reste de cette petite troupe éveiller buvant l'unique reste de café mis de côté exprès pour le départ et dont le mauvais goût en devient luxueux lorsqu'ils parviennent à le faire chauffer.
-'jour.-
Lance Juan à tous qui lui répondent d'un hochement de tête ou de ce geste accompagné d'un bonjour complet. Susan lui montre sa tasse servie, qu'il a bien remarqué et attrape sans trembler. Après une première gorgée savoureuse, Juan expire et articule distinctement.
-Merci.-
Joshua les invite à le suivre, sans rien dire, il se dirige simplement vers la carte fixée au mur tandis que deux autres lui emboîtent le pas, le reste se contente de tourner les talons à leurs dernières postures, observant la carte et attendant que Josh prenne la parole.
-Houston, c'est loin, c'est dangereux et franchement, j'ai tout autant peur que chacun de vous, mais le dernier ramassage nous à montrer nos limites. La dernière récolte à était détruite. S'il y en a qui veulent rester ici… Honnêtement, je ne vous blâmerai pas. Sans nourriture, on est mort, vous êtes morts.-
Josh prend une légère inspiration et reprend péniblement entre deux avalements de salive en serrant les dents.
-Il nous reste peu de nourriture, à peine pour la moitié du trajet de ce dernier voyage, nous devons tous partir, ensemble nous avons survécu, ensemble, on peut survivre.-
Susan le reprend.
-on est tous prêts à partir Josh, puis franchement j'en peux plus de voir Juan zoné dans le bunker la nuit ça m'angoisse.-
Le ton de l'humour est donné avec ce petit rire furtif pour conclure de la part de Susan qui lance un regard amusé à Juan qui la regarde d'un air douteux en continuant de boire son café. Les autres rigoles ou ignore totalement la remarque, déjà pris dans leurs propres pensés ou n'ayant simplement pas le même humour que leurs camarades. Prêt pour leurs départs, ils profitent un dernier instant de la fraîcheur de la matinée à l'extérieur du bunker. Tandis que Juan se rase de près avec sa dernière lame de rasoir, profitant de cette éclaircie offrant un bain de soleil, certains font le guet, d'autres s'imprègnent une dernière fois de ce lieu. Réunissant les deux véhicules de fortune préparer depuis longue date, les voilà qui partent sans jeter un regard en arrière, espérant arriver à Houston tous ensemble en un seul morceau, tous savent que c'est un coup de poker forcé par le destin, tenter leurs chances ou mourir à petit feu. Quand bien même ils arriveraient à Houston ensemble, trouver la Safe zone sera loin d'être simple, certains mourront durant ce dernier voyage, les autres survivrons peut-être, tous le savent, mais personne ne l'exprime. Juan lui pense à Leticia, il espère de tout son être qu'elle se trouve déjà là-bas, qu'elle a pu rejoindre cette Safe zone ou en est rencontrée des membres, après tout si ce genre d'endroit est aussi "grand et sûr" qu'on le prétend, leurs équipes d'exploration sont forcément importante est toujours en déplacement. Leti aurait pu les rencontrer après tout, voire rejoindre un groupe qui aurait ensuite rejoint ce fameux sanctuaire… Pourquoi pas ? Pourtant, quelque chose l'irrite. Un léger grésillement s'immisce à nouveau dans ses pensées depuis son éveil, un bruit parasite lui rappelant par moment le son d'une radio ou d'un ultrason peu perceptible quand il ne s'agit pas de bruit le tirant de son sommeil, perceptible et faible comme une voix hurlant subitement, mais au loin. Il a prit l'habitude d'ignorer ses sons côtoyant ses pensées certainement due au trauma de toute cette violence de ce changement brusque dans la chaîne alimentaire il ne doit pas être le seul à subir cela, il n'en a jamais parlé à personne à quoi bon, mais parfois cela l'agace et le voila aujourd'hui fixant l'extérieur du paysage le regard dans le vide prit dans ses pensées et cette nervosité qui recommence à le ronger, le faisant sans qu'il ne s'en rende compte agité ses doigts comme un cliquetis nerveux à la cadence chaotique s'arrêtant brusquement d'un coup, plus il se dirige vers Houston et plus il a peur, peur de découvrir que Leticia ne s'y trouve pas, peur d'avoir abandonné sa sœur. Il a besoin d'elle, d'être à ses côtés, il a besoin de la savoir en sécurité pour être tranquille.
*-Juan.-*
Sortant de ses rêveries, Juan se tourne vers Susan, ce sifflement étouffé semble s'estomper aussi subitement qu'il est apparu. Pourtant, la voix de Susan n'est pas distincte, presque étrangère et familière à la fois. Juan ne tilte pas sur le moment, il se contente de lancer un regard vif à Susan et prend la parole distinctement avec son accent bien singulier, mélangeant ses origines de LA et sa vie passé au Texas.
-on est sur la route 35, à ton avis les gars ont raison de penser que la zone se trouverait sur la côte ?-
Susan pose ses mains sur son fusil Lrifle 22 l'entourant de ses doigts minces, elle se pince la lèvre inférieure et regarde Juan avec ce regard empli de chaleur qu'elle a toujours eu, sa voix et rêche, la rousse est plutôt d'accord avec Josh leur chef. Toutes les grandes agglomérations sont pleine de marcheurs, désormais, ça serait de la pure folie de s'y installer pour une base de cette envergure, enfin tout dépend de la période où elles ont été bâties.
-oui, ça me semble un choix parfaitement sensé, on ne devrait pas tarder à arriver vers Liverpool d'ailleurs vu les indications sur la route, tu sais ce coin, je le connais par cœur... Enfin avant, j'habitai à Hitchcock. Notre meilleure chance, c'est de rejoindre la côte avant puis de remonter petit à petit.-
L'accélération fortuite du véhicule les surprend tous deux les interrompant brusquement. Tandis que la voix du conducteur se fait entendre.
-accrochez-vous, ça va secouer !-
Le copilote s'empresse de charger son fusil et de l'armée au cas où.
-laisse tomber ça, Peter! Ce putain de coureur nous talonnera pas longtemps, par contre on sera à court après Liverpool si on continue à c't allure...-
L'objectif du groupe est clair, rejoindre la route FM 2004 puis couper près d'Hitchcock pour éviter le centre-ville… Ensuite, rien n'est moins sûr quant à la réussite du plan. Forcé d'abandonner la caisse aux abords de l'agglomération d'Hitchcock, arrivait dans la banlieue fut plus rythmée que leur voyage en voiture. L'un des véhicules envoyés dans le décor mit leurs occupants dans une situation dramatique. Juan, Susan, Josh, Marvin et Peter tentèrent de leur venir en aide, un nombre important de marcheurs leur mit la pression. Ils firent au plus vite, mais alors que des coups de feu retentissaient depuis l'intérieur du véhicule et que Michael qui s'était extirpé ouvre le feu sur un premier coureur les prenants en chasse, d'autres coureurs diurnes apparurent. Pris aux pièges, les occupants du véhicule furent massacrés, tandis que l'équipe de Josh s'enfuit en toute hâte, alors qu'ils comprenaient qu'il était trop tard, Juan força Susan de force à lâcher l'affaire. Mettant de la distance entre eux et leur poursuivant, la bagnole dans laquelle se trouve Juan et son équipe tomba en rade non loin des zones d'habitations longeant la nationale Martin Luther King ave. Ils trouvent refuge dans une cache et passe une nuit affreuse, croyant se faire débusquer à chaque agitation extérieure… Ce pèlerinage est un carnage, Joshua se sacrifie après avoir été mordu en cherchant à sauver Peter permettant à Juan et Susan accompagner de Marvin de fuir, saisissant l'opportunité de semer les marcheurs. Ils sont désormais planqués dans une bâtisse déserte, les cadavres d'une famille entière trônent dans le salon, les corps intacts certainement empoisonnés, seul le corps d'un homme affalé sur un siège la tête exploser au fusil de chasse côtoie le groupe enfermer dans une pièce avec une unique fenêtre anti-infraction au rideau tiré comme seconde sortie. La puanteur de la décomposition avancée est étouffante, mais ils ne peuvent plus sortir, le soleil se couche à l'horizon. Ils se cachent dans cette maison de banlieue abandonnée, attendant le lever du jour dans le silence et la peur.
Le lendemain Marvin se retrouve pris au piège, Juan referme une lourde porte les séparant d'une masse de marcheur, s'en prenant violemment à Marv, repoussant Susan et l'obligeant à continuer, ils ne peuvent plus rien pour Marvin, Susan le sait parfaitement, mais à chaud elle en veut terriblement à Juan. Le lendemain, les bruits parasites reprennent, jouant avec les nerfs de Juan, mettant les bouchées doubles pour rester concentré sur son seul objectif, survivre et puis garder Susan en vie. Cette concentration le fatigue, sa respiration est lourde et alors qu'il finit par se calmer, contrôlant son souffle efficacement, les sifflements s'estompe tandis que la voix de Susan semble lointaine pour Juan.
*-Court... Juan va t'en.-*
Son regard est sévère, quelque chose le tracasse, il n'arrive pas à mettre le doigt dessus ni à l'exprimer, il sert ses poings tandis que sa main droite se libère et agite son majeur accompagné de l'index dans une cadence plus lente. Il sert les dents et avale sa salive et se retourne vers Susan.
-Je ne te laisserai pas seul, c'est compris, on est ensemble Susan et on va s'en tirer ensemble et trouver cette foutue zone saine.-
Susan, étonnée esquisse un sourire maladroit, inquiète vu la journée qui les attend et les propos de Juan qui lui sonne comme les paroles prophétiques d'un condamné et bien que ça ne la rassure pas, elle est heureuse de l'entendre.
-Humpf ... Oui.-
Observant l'extérieur, les deux survivants regardent attentivement à la recherche de mouvement, Juan cligne des yeux les écarquillant alors qu'il observe une femme brune à la morphologie semblable à Leticia au loin passer furtivement dans un détour d'habitation. Il n'en dit rien à Susan, il se contente de lui indiquer qu'ils doivent bouger de toute manière, ils doivent avancer. Arrivant là où il a vu la jeune femme passer, Juan et Susan observe leurs environs, quelques barrières délimite d'anciens jardins, les bâtisses semble abandonner, quelques marcheurs sont éparpillés, aucun ne les a pris en chasse pour l'instant. Juan cherche des traces, il n'y a pas trente mille directions, il avance, prudemment.
Juan a perdu la jeune femme brune pourtant, il aurait juré la coller au train, il ne s'en est pas encore rendu compte, mais il a distancé Susan également, suffisamment pour la perdre. Il ne saurait pas dire quand est ce qu'il l'a semé ni même comment, il a juste avancé, cherchant à rattraper la femme qu'il a prit pour sa sœur, il doit en avoir le cœur net. Toutefois, un problème plus oppressant se pose, Susan connaissait le coin par cœur d'après ses dires, Juan lui n'a jamais mis les pieds ici et il n'a pas la moindre idée de quelle direction prendre, ni même par où se trouve la côte. Il se pose furtivement, le regard grave, celui qu'il a lorsqu'il se focalise. Il n'y a pas d'agitation, pas de bruit signalant sa traque malgré son alerte constante, pas plus que ceux de l'environnement qui compose le paysage en tout cas, ce qui signifie que la jeune femme est sûrement cachée, quant à Susan, elle ne doit pas être bien loin… Hors de question de repartir en arrière pour Juan, mais il ne peut pas abandonner Susan pour autant, elle connaît le coin, ils auront plus de chance de trouver le refuge avec elle, de plus…Leticia n'approuverait pas.
*Et alors.*
Se répéta Juan.
*Non.*
Se répète-t-il encore une fois, son cœur s'emballe puis reprend un rythme plus calme après quelques instants.
*Je ne vais sûrement pas faire demi-tour alors que je peux la retrouver.*
Se répète Juan pour se rassurer et justifier son choix, tandis qu'une sensation étrange s'empare de tout son être à nouveau.
*Et merde !*
Juan fait un volt-face et repart à la recherche de Susan, s'il la retrouve et qu'ils repartent vite, il espère pouvoir retrouver cette femme.
Invité
Invité
Dim 3 Avr - 17:01
hello fiche terminé !
Kyle Collins
Fiche de personnage Points de RP: (36/1200) Etat Mental: (0/100) Crédits: (59/1000) Réputation: (0/500) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Dim 3 Avr - 17:19
Salut Juan, Bravo pour ta persévérance sur cette longue fiche ! Tu auras un retour de Jarod rapidement.
A très vite !
Equipement Porté :
Première main
-
Seconde main
-
Ceinture 1/2
Enc. 3 max
G. à Surpression 3G (3)
-
Poches 1/4
Enc. 1 max
Menottes (1)
Accessoires Pratiques :
1ères Mun. 2/3 : 9mm (2)
Tête : -
Epaule : Bandoulière (2)
MAC-10 30C 9mm (4)
Torse : Gilet pare-balles (8)
Dos : Grand sac (12)
Bras : -
Flancs : -
Taille : Sacoche banane (2)
Jambes : Holster (2)
Mark III 13C 9mm (2)
Véhicules 2/3
Clé de Harley 2/4
Clé de Master III 1/2
Contenants Personnels :
Dos 3/30
Grand sac
Jumelles (3)
Taille 0/3
Sacoche banane
Coffre 40/500
Master III
Rations de survie (10)
Triton 1650 Flèc. (10)
Flèches 2/3 (6)
WA2000 6C 7.62 (12) EGC
7.62 mm 2/3 (2)
Coffre 0/8
Harley
-
Invité
Invité
Dim 3 Avr - 18:41
Sacrée fiche ! Mes félicitations ! Et à bientôt dans l'Oasis !
Invité
Invité
Dim 3 Avr - 23:07
hello, merci :)
Jarod Blake
Fiche de personnage Points de RP: (0/0) Etat Mental: (0/0) Crédits: (0/0) Réputation: (0/0) Informations scénaristiques: Blessures: Tatouages: Cicatrices:
Lun 11 Avr - 20:27
Bonsoir Juan,
On y arrive, l'ultime retour, après Denis et la première version de Juan, et le moins que l'on puisse dire, c'est que tu as fait de très gros progrès. Je me répète, mais j'ai rarement vu quelqu'un d'aussi tenace et motivé, c'est très agréable et d'emblée, sache que la fiche en l'état est assez excellente dans l'ensemble. Tu as bien compris ses défauts et tu les as corrigés pour une majorité afin de la rendre beaucoup plus pertinente, pas seulement en raison de nos demandes (surtout les miennes) que de la richesse à apporter au personnage et à sa psychologie auquel tu as implémenté beaucoup de fond. Tu ne manques pas d'idées, c'est certain.
Il va y avoir quelques corrections, surtout en rapport aux ajouts que tu as fait et aux nouveaux formulaires, forcément, ça a amené des éléments complémentaires. Toutefois, rien de bien méchant, tu devrais vite avoir bouclé ça. Côté rédaction et orthographe, tu as déployé d'importants efforts, ça se voit sur cette dernière version. Il y a encore des petits soucis, mais on peut dire que c'est acceptable et amplement lisible.
C'est pourquoi, de ce côté là, je vais simplement notifier diverses corrections pour ce que je considère un peu trop important, qu'il suffira de... eh bien corriger directement. On sent qu'à partir de la moitié de la fiche, la relecture est devenue difficile, en même temps la fiche est très, très longue. En soi, la plupart des fautes ne sont pas terribles, il est question de confusions d'accord et de conjugaison : er/é/ait/ée/ées, qui ne sont pas au bon endroit au bon moment, voire interchangés. Je ne relèverais donc pas tout, surtout les plus gênantes pour la compréhension.
Les conseils que je peux te donner sur cet aspect : attention à bien marquer la ponctuation. Je prends l'exemple de phrases qui sont formulées comme des questions, sans point d'interrogation, mais des points tout court. Ce qu'il y aurait de plus menaçant, ce sont des mots orthographiés très différemment qui peuvent changer le sens d'une phrase, comme « ventes » au lieu de « vantent », « c'est » au lieu de « cet », « m'être » au lieu de « mettre ». Ce que je te propose : corrige juste ce que je souligne, histoire de valider la fiche, et pour la suite, si des choses trop choquantes sont relevées dans les textes, Strempton (Ivy) viendra te susurrer des conseils en MP.
Ma demande sur ce point : ne te met pas de pression, prend le temps d'écrire, et surtout de te relire. Nous ne le faisons nous-même, ne t'en fais pas, la relecture c'est quelque chose de normal. Utiliser un correcteur aussi, pour se soulager. Tu t'amélioreras naturellement, il suffira juste de ne pas expédier la partie relecture, surtout au début, le temps que ça aille mieux avec la pratique.
- Fiche d'Identité -
Ton image d'en-tête a sauté. ^^
Pour la brûlure, je précise que celle-ci, bien que largement traitée depuis sa jeunesse j'imagine, conservera des tares très particulières de par sa gravité et son amplitude, ce par rapport au reste de l'épiderme de Juan, puisqu'il n'a pas eu de greffe de peau. Je pense notamment à une sensibilité au soleil, aux changements de température ou à d'autres facteurs environnementaux, des douleurs résiduelles qui se manifesteront naturellement dans tout son dos, une facilité accrue à être abîmée ou tranchée en cas d'agression, ainsi que des craquelure et autres risques en cas de négligence poussée. Rien qui ne soit nécessairement très pénible au quotidien, néanmoins Juan aura sans doute appris à faire attention pour lui éviter des maux inutiles.
Les grands brûlés malheureusement souffrent souvent toute leur vie et ont besoin de traitement lourds. Ce n'est pas nécessaire ici d'aller à ce point, même pas du tout simplement qu'il faudra en tenir compte. Je prendrais en tout cas cela en compte en tant que MJ.
Un point que je n'ai pas compris vis à vis des langues : le sud-américain. Il y a dix dialectes principaux au sud-Amérique (dont l'espagnol), peux-tu préciser à quoi tu fais référence ?
- Description Physique -
Je te demanderais uniquement de retirer la mention à la barbe, à moins que celle-ci ne persiste au-delà du début RP, voire du premier jeu, et dans ce cas, il faudra trouver un avatar qui s'y accorde sinon il n'y aura plus de correspondance entre l'aspect du personnage et son avatar. Ca peut paraître du détail, mais c'est important !
Tu pourras l'intégrer dans ton RP d'introduction en partant du postulat qu'il va se raser, après son arrivée à l'Oasis par exemple.
- Description Psychologique -
Rien à redire, je notifierais une chose : au regard de son état mental, je préconiserais les déviances : Névrose traumatique, et Vocalisation machinale. Deux déviances légères donc, à minima, ou leurs versions graves. Je suppute que c'est fait exprès de ton côté, car ça colle parfaitement. Je te laisserais voir avec DVK après la validation si tu restes sur deux légères, plutôt deux sévères, ou une légère et une sévère, au choix.
- Histoire jusqu'à l'Apocalypse (Partie I) -
Citation :
comment pourrait-elle bien convaincre Juan de fuir dès maintenant plutôt que d'attendre toujours "le" bon moment avec sa voix d'enfant.
-> ? au lieu de .
Citation :
Elle nu pas à le faire ce jour-là.
-> Elle n'eut*
Citation :
Comme ci, la surprise qui l'avait gagné commencer à se rependre dans sa chair pour se propager sous la forme d'une sensation de peur immédiate.
-> Comme si*
Citation :
Celui-ci tombe des nues et bien qu'il eut envie de donner une bonne châtaigne à son protégé d'avoir gardé cela pour lui tout ce temps. Il lui indique de fuir dans le comté de sterling non loin de San Angelo en plein cœur du Texas chez son frère Manny,
-> Inverser , et . ->> Les deux phrases ne sont qu'une en réalité, puisque c'est le même propos. En revanche, à la fin, après Manny, le changement de phrase est plus pertinent.
Citation :
deux d'entre eux ayant appris les rouages de la mécanique s'occupe des bécanes et tout autres véhicules de la ferme et donnent quelques astuces d'entretiens à Juan qui retient ces informations à moitié par désintérêt.
Pas de correction ici à proprement parlé, mais je note que si Juan est bien au Palier 0 en Ingénieur, comme suggéré à DVK, il faudra considérer qu'il n'a rien conservé de ces astuces, sinon les plus basiques pour le nettoyage, faute de pouvoir entretenir une moto en technique.
Citation :
pas spécialement doué, mais Juan se révèle visé juste et arrive à maîtriser sommairement l'arme de poing avec laquelle il prendra l'habitude de tirer durant une dizaine d'années.
Ici, je note qu'il est envisagé un Palier 2 en Armes à Feu dans les compétences. Si c'est le cas, Juan ne pourra pas se démarquer par le fait de viser juste, car c'est l'essence de cette discipline et que le Palier 2 limite les chances de réussite au tir à 30% seulement. On considère que les Paliers 1 et 2 sont des bases de noviciat. Il faudra soit retirer cette mention, soit rajouter au moins 2 paliers.
Citation :
Certains fonts preuve de réserve, d'autres ventes sa place d'ici quelques années sur les rings.
-> d'autres vantent*
Citation :
c’est air sec et poussiéreux.
-> cet air sec*
Citation :
elle et Juan tandis que Jackson, restant au sol dans une position fœtale, se met à pleurer et à tenir des discours incohérents alors que personne ne lui porte d'attention, fin près et après avoir foutu dehors Jackson elle claque la porte de cet appartement, aucuns d'eux ne pense une seconde qu'ils ne reverront plus jamais cet endroit.
-> fin prête* ->> Ce passage est un peu étrange. Jackson est censé être au sol après avoir été frappé mais tu dis ensuite que Leticia le met dehors, alors qu'elle-même s'est préparée pour partir, je ne comprends pas. Pourais-tu éclaircir ?
- Histoire jusqu'à l'Apocalypse (Partie I) -
Citation :
il s'occupa de m'être en place un système de communication,
il s'occupa de mettre*
Citation :
Un geste déplacé de Steven envers Leticia attisa les braises encore chaudes de la discorde, Juan lui péta plusieurs dents.
J'aimerais que tu réduises ça au fait de l'avoir frappé violemment. Autant faire saigner quelqu'un est facile, autant casser une dent est compliqué et demande une violence excessive avec pour conséquence probable de se blesser soi-même à mains nues (en casser plusieurs, je te laisse imaginer). Puisque c'est déjà évoqué dans son combat clandestin qui a mal tourné, même si pour celui-ci je ne demanderais pas de modification, je préfère que ça reste une exception.
Citation :
Trois règles primordiales prirent encore plus leurs importances, maintenant qu'ils devinrent vraiment nomades.
Règle n°1 : Ne jamais se déplacer seul, sauf s'il n'y a aucune autre solution.
Règle n°2 : Ne sortir que la journée, sauf s'il n'y a aucune autre solution.
-> Il manque une règle. ^^
- Formulaire de Développement -
Citation :
la peur que Leticia ne fasse une crise de nuit et ne l'ai condamnes
-> la peur que Leticia ne fasse une crise de nuit et ne les condamnent*
Citation :
aira plusieurs jours
-> erra plusieurs jours*
Citation :
Juan-Miguel est persuadé que sa sœur est en vie, il l'a vu il la senti il la entendu,
Juan-Miguel est persuadé que sa sœur est encore en vie. Il l'a vue, il l'a sentie et il l'a entendue.*
Citation :
Alternant entre mélancolie et se désire de retrouver sa sœur, seul objectif le motivant à garder la tête hors de l'eau, Juan, c'est persuader
-> Alternant entre mélancolie et ce désir de retrouver sa sœur, seul objectif le motivant à garder la tête hors de l'eau, Juan s'est persuadé*
Citation :
il cacha cela aux autres persuader que l'ignorer aurait était un risque trop grand pour les siens et donc pour Leticia, tout cela dans l'unique but de rester en vie et ainsi rester aux côtés de sa sœur pour la protéger.
il cacha cela aux autres, persuadé que l'ignorer aurait été un risque trop grand pour les siens, et donc pour Leticia,*
Au-delà des quelques corrections, le formulaire est très bon à un point près, ceci dit essentiel : Juan est trop nomade. Une fois la ferme des Medina Vargas abandonnée, il passe beaucoup trop de temps à voyager et trop peu dans les communautés qu'ils rejoignent avec son groupe. Il y a un aspect touristique un peu trop prononcé même dans le fait d'être accueilli (bien que l'idée soit bonne en soi, ça me paraît excessif). En soi, le nombre de communautés différentes n'est pas dérangeant, mais je vais te demander de faire rester Juan et son groupe beaucoup plus longtemps dans chacune, et beaucoup, beaucoup moins sur les routes.
Par exemple, pour le Camp Reeves, passer sur un mois plutôt qu'une semaine, et échelonner ça en ascendant (plus longtemps) au sein des autres communautés où il est censé passer plus de temps justement. Leurs voyages, entre chaque, doivent se limiter à quelques jours grand maximum, compte tenu du fait qu'il y a plusieurs transitions, ne serait-ce que pour les vivres, les risques et les difficultés. Voyager dans un monde post-apocalyptique, surtout après la seconde apocalypse, est extrêmement périlleux. Cela veut donc dire que sur six mois mettons, depuis la seconde apocalypse, leurs différents voyages n'ont pas excédé deux ou trois semaines en cumulé, pour au moins cinq mois en communauté.
Pour clarifier, je te demanderais aussi de mettre sous chaque camp la durée estimée de présence.
Autrement, les détails apportés et la manière dont sont tournées les débâcles s'avèrent très intéressantes, beaucoup d'idées qui ont été réfléchies, c'est tout à fait plaisant.
DVK a fait un plan de route du personnage pour éclaircir toutes ces destinations, que je te partage ici en spoiler. Ca me semble bon autrement.
Spoiler:
Citation :
-on est sur la route 35, à t'on avis les gars ont raison de penser que la zone se trouverait sur la côte ?-
à ton avis*
-> Petite inversion des couleurs sur ces dialogues.
La seule chose qui m'a perturbé, c'est aussi le cas ailleurs je crois, mais c'est surtout présent ici : le changement brusque de la troisième personne à la première personne dans la narration du récit. Il faudra se fixer sur l'un ou l'autre dans les textes RPs, autrement, ça risque d'être trop décousu à suivre.
- Conclusion -
Un peu de corrections bêtes et méchantes, quelques précisions à apporter, une poignée de modifications pour les nouvelles informations. Tu devrais rapidement t'en être débarrassé.
La fiche a été vraiment cool à lire et toutes les idées nouvelles sont très bien intégrées, je prends l'exemple du récit et des pérégrinations qui amènent Juan à s'isoler même de Susan, c'est parfait pour moi.
Au plaisir de te valider très vite, dès que tu auras balayé les quelques éditions !
Salut Jarod, merci bien à l'équipe pour le retour, je vais revenir point par point avec ce post pour le suivi des correctifs aujourd'hui et demain au plus tard.
-Description physique : Je vais enlever la barbe, allons au plus simple !
-Je vais commencer par l'espagnol sud américain du coup qui n'est pas le même espagnol que l'espagnol "européen". Un Espagnol européen auras beaucoup de mal à communiquer avec un Mexicain qui parle l'espagnol sud américain. En tout cas, c'est ce que j'ai constaté, donc c'est du détail, mais je souhaitais notifier cette différence de cette même langue utiliser différemment en fonctions des deux pays ^^. (Il y a beaucoup trop le mot en E dans cette phrase...)
- Édition d'orthographe effectuer.
- Mécanique 0 : oui, modifié ;
... et donnent quelques astuces d'entretiens à Juan qui ne retient pas ces informations par désintérêt.
-Arme à feu palier 2 : mh effectivement, bien que l'intention soit de bien spécifier qu'il s'agit de tir sur cible non mouvante et plutôt proche, dans un cadre du coup non sportif, mais de loisir, je vais modifier comme cela pour qu'il n'y ait pas de confusion >
pas spécialement doué à la visée, Juan révèle qu'il n'est pas un bon tireur, mais il apprit à très bien entretenir l'arme de poing avec laquelle il prendra l'habitude de tirer durant une dizaine d'années.
Passage étrange avec Jackson : étant donné qu'ils se trouvent tous dans l'appartement de Leticia, ils finissent par le dégager, bien que ce soit son "copain" de passage, ils ne vivent pas dans le même appartement. Je vais restructurer comme cela. >
,fin prête et après avoir foutu Jackson dehors et sans difficulté, la perspective d'avoir affaire au grand frère bien bâtie de celle qui l'a soulevée sans mal, le faisant renoncer à toutes envies de s'interposer. Elle claque la porte de son appartement...
-Frappe au visage de Steven altercation :
...Juan lui flanqua une bonne grosse droite bien sentie qui lui fendit la lèvre, déclenchant un saignement important, bien que l'envie de lui péter les dents fut présente.
-Trois règles : (Deux règles...) Oups j'ai emmêlé les pinceaux avec le post et le fichier ward, DVK m'avait faite la remarque d'ailleurs ^^.
DVK m'a partagé le schéma que je lui ai confirmé être correct.
Pour l'inversion des couleurs de dialogues je n'ai pas compris ? Le rouge représente Juan et le bleu Susan.
Je finirai le reste de la correction un peu plus tard.