Février 1692.

Les pauvres Betty Parris, Abigail Williams et Ann Putnam sont soupçonnées de possession. Ainsi, débuta le grand procès de Salem. Procès durant lequel 141 personnes furent arrêtées, torturées, brûlées ou noyées. Ce procès mit le feu aux poudres chez les véritables sorcières. Elle en eurent assez des persécutions, des exécutions et décidèrent de contre-attaquer. Une guerre tragique et sanglante débuta, ne laissant aucune chance à l'humanité. Les sorcières disséminèrent des pestes aux quatre coins du monde, laissant les ravages de ces fléaux s'étendre. Les paganistes tentèrent de trouver un endroit sûr, ils prièrent avec ferveur, victimes collatérales de ce qui se produisait.

Les dieux, assistant à cette désolation, brisèrent alors la seule règle qu'ils s'étaient imposée. Ne pas intervenir de manière conséquente dans le monde des mortels. Attristés par la situation de leurs fidèles, ceux qui ne s'étaient jamais détournés d'eux, ils entreprirent de les sauver. Sacrifiant leurs pouvoirs, ils entreprirent d'offrir des dons à leurs croyants. Ainsi, les paganistes furent transformés en créatures appartenant aux légendes de leur panthéon respectif. Les sauvant des diverses pestes ravageants les continents. Salem, point de départ de la colère des sorcières, fut transformé en point de repère pour toutes les nouvelles créatures. Un lieu où elles pourraient vivre et où elles seraient protégées des pestes, jusqu'à ce que ces dernières s'éteignent.

Les créatures des divers panthéons se rejoignirent donc à Salem, attendant patiemment que le monde se calme.


Janvier 1792.

De longues années plus tard, les pestes eurent raison des derniers humains de la terre. Le monde devint à nouveau paisible, laissant en lumière les conséquences de cette catastrophe. Les dieux des divers panthéons, n'ayant plus aucun pouvoir, disparurent brutalement, laissant leurs fidèles évoluer dans cette nouvelle ère. Ils devraient désormais apprendre à évoluer dans ce nouveau monde, se faire aux changements irrémédiables qui s'étaient produits et trouver en eux, la force d'évoluer.