Les États-Unis abritaient à l'origine un certain nombre d'espèces et le Texas possédait sa propre faune et flore subsistant en dépit de l'ère technologique. Aujourd'hui, avec la fin du monde humain en cours,
les codes et les habitudes de vie des différents animaux eurent besoin de changements radicaux, si bien qu'il n'est
pas impossible de trouver une famille de lions issus d'un cirque en arrêt définitif cherchant un refuge en pleine ville abandonnée, ou de
contempler un troupeau de biches traverser cette même ville dans la tentative paniquée d'échapper aux quantités de prédateurs ; dont le nombre s'est accru en même temps que les mangeurs de chair. Au sein des forêts, des plaines et des autres lieux naturels, on peut tout de même constater que le mode de vie animal persiste, qu'il soit adapté au 21ème siècle ou qu'il ait retrouvé des codes de vie du millénaire dernier.
Globalement, les animaux subsistent dans une survie continue, au même titre que l'humanité, mais détiennent l'avantage de vivre cette situation depuis toujours alors que l'homme s'est conforté dans une vie agencée par la société, où ses instincts ont été bridés. Plus qu'une maîtrise innée de la survie qui équilibre les forces, les espèces animales détiennent des instincts plus acérés que l'homme. Grâce à cela,
tous les animaux ressentent la menace des zombies et leur toxicité bien mieux que l'homme, y réagissant plus vite et plus efficacement puisqu'ils peuvent sentir le danger sans avoir besoin de le voir. Par ailleurs, les
carnivores sont en mesure d'éviter la nourriture contaminée au travers de leur odorat et leurs instincts là où l'homme peut être trompé.
Plus encore et pour des raisons qui échappent totalement aux survivants,
les animaux s'ils sont infectés, par morsure ou griffure, ne se transforment pas : ils peuvent normalement mourir de leurs blessures si elles sont graves et elles s'infectent. Néanmoins ils ne contractent aucun symptôme lié à la contamination, n'en meurent pas et ne reviennent pas à la vie sous forme de goules s'ils devaient mourir. Bien sûr, si un rôdeur parvenait au contact d'une bête pour être capable de la griffer ou la mordre, cela signifierait que la bête a été piégée ou interceptée et ses chances de survie n'en seraient que trop faibles.
De ce fait,
les animaux sauvages évitent toujours l'affrontement avec les non-morts et préfèrent la fuite, mais s'ils devaient être piégés, les espèces détenant la faculté de se défendre, comme
les loups, les ours ou les félins en général peuvent mettre en pièces un rôdeur ou se dégager de quelques agresseurs dans le meilleur des cas. Cependant même un lion croulerait sous le nombre.
En conclusion,
les animaux sauvages peuvent être impliqués au cours des différents jeux, que ce soit dans un environnement naturel et mettant en avant leurs méthodes de vie habituelles ou dans un environnement urbain (de façon moins répandue tout de même et avec certaines limites de cohérence), illustrant là des facultés de survie inattendues et pourtant logiques dans un monde aussi bien défiguré qu'à l'abandon.