| Ven 22 Nov - 17:08 |
Owen Bradburry Date de naissance: 24 Janvier 1998
Origines : Américaine, Kansas
Métier : La débrouille ça marche ? Ok ok serrurier alors !
Particularités : Une cicatrice sur le mollet, une sur le flanc droit et un tatouage sur le pectoral gauche. Il porte un anneau en argent sur l'annulaire de la main droite et un anneau identique au bout d'une chaîne autour de son cou. Il ne se sépare jamais de la photo d'un homme brun aux yeux bleus.
|
Description PhysiqueOwen n'a jamais compris pourquoi les femmes affluaient vers lui comme des abeilles sur une ruche jusqu'à ce qu'on lui explique. En effet d'après cette personne il a un visage parfaitement symétrique lié au fameux nombre d'or donnant à son visage la "divine proportion". Ainsi donc cela serait ça pourtant il ne tombe pas toutes les femmes non plus, bon d'accord il veut bien admettre qu'il a un charisme plus élevé que la moyenne mais c'est tout. De toute manière vrai ou pas cette histoire, Owen se trouve normal avec son mètre 85 pour du 75-80 kg, rien d'extraordinaire pas plus que sa musculature il n'est ni musclé, ni a du gras. Il peut manger à peu près ce qu'il veut sans prendre de poids et cela lui va vu qu'il a toujours aimé la "mal bouffe", ouais cela lui va parfaitement.
Des cheveux bruns qu'il tient relativement court, arborant souvent une barbe de quelques jours que cela soit maintenant ou avant cette apocalypse. Des yeux verts, des émeraudes sombres, un regard hypnotique lui a t-on dit également, qui peuvent paraître marron s'il est en intérieur avec peu de luminosité. De fréquents sourires viennent orner son visage aux lèvres pleines et parfaitement dessinées qui lui font presque oublier qu'il a quelques taches de rousseur disséminées de ci, de là surtout sur son nez. Ah si il y a une chose qu'il veut bien concéder son fessier est réellement awesome ferme et rebondi et là dessus cela l'amuse de voir le comportement de ces dames. Et pour compléter le tableau, il a une voix grave et un peu rauque qui s'adoucie quand il chante.
Niveau vestimentaire, Owen ne s'en est jamais réellement soucié, un jean en plus ou moins bon état, de solides chaussures aux pieds, un tee-shirt par dessus lequel il met plus que souvent des chemises à carreaux ou unies et une veste confortable et le voilà paré. Oh bien sûr il a déjà porté des costumes trois pièces ou des vêtements de tous les jours plus sophistiqués mais il est bien dans ses fringues et de toute manière il vient d'un milieu simple donc. Sans parler du fait que maintenant avec cette fichue apocalypse tout le monde s'habille comme il peut.
Description PsychologiqueOwen est ce que l'on peut considérer comme un américain moyen, il n'a jamais fait de hautes études ce n'était tout simplement pas pour lui. De temps à autres il lit oui mais plus pour s'occuper qu'autre chose. À vrai dire avant tout cela, réseaux sociaux et compagnie il ne connaissait pas, son ordinateur ne lui servait que pour des films et séries et bien sûr du porn. Bricoler des machines, réparer des choses là par contre d'accord. Américain moyen aussi parce qu'il n'a jamais eu le goût des choses chers, de la nourriture élaborée. Filez lui une bière et un burger laissez le écouter du vieux rock et chanter et ramener une fille dans son lit et il est le roi du monde. On pourrait dire qu'il est bien dans sa peau en effet, surtout qu'il n'hésite pas à blaguer et faire le con, souriant dès qu'il le peut même encore maintenant.
Et pourtant quand on le regarde vraiment, on a l'impression qu'il porte le poids du monde sur ses épaules et derrière l'air taquin de son regard se dissimule une profonde tristesse. Quoi qu'il ait vécu et la raison à cela, ça l'a marqué profondément et à vie. Sa vie d'ailleurs n'a pas été facile quand bien même il a mené la vie qu'il voulait et cela se voit si on y fait attention. Owen est aussi du genre à ne jamais parler de ses sentiments et ce qu'il ressent, faire un speech ne lui fait pas peur bien au contraire mais ça ne tournera jamais autour de lui, délivrant ses informations au compte goutte. Dans son fonctionnement il est assez facile à suivre, il a toujours déjoué les embûches et est absolument sûr de lui pour le faire douter il en faut. Il a aussi une légère tendance à agir avant de poser des questions bien qu'il travaille là dessus maintenant que le monde n'est plus et que le moindre faux pas peut lui coûter la vie. Mais c'est aussi quelqu'un qui n'abandonne jamais quelque chose lui tenant à coeur, faisant tout ce qu'il peut pour y parvenir.
Histoire du PersonnageOwen est né dans la magnifique petite ville de Lawrence au Kansas au mois de janvier 1998, enfant unique de la famille Bradburry. Ces parents l'ayant eu relativement tard, ils n'auront pas cherchés à avoir un second enfant et même si petit il aurait aimé avoir un frère, avoir ses parents pour lui tout seul il a aimé. D'autant plus que sa mère qui était secrétaire avant sa naissance a arrêté de travailler pour l'élever quant à son père il était mécanicien et a continué à bosser. Sans être riches, la famille était dans la moyenne et Owen a été élevé en toute simplicité, sans chichis, sans choses extravagantes et pourtant il a eu une enfance heureuse avec des parents aimants, bien que son père était peu souvent présent. Mais quand il était là et décidé, il emmenait son fils en balade sur les routes du Kansas, d'excellents souvenirs pour l'enfant qu'il était.
Une enfance normale et paisible dans la banlieue de Lawrence, un vélo comme tous les gamins du quartier avec lesquels il jouait dans la rue. Et si on imagine facilement la jolie petite maison typique avec une barrière blanche et un chien dans le jardin, c'est presque cela au détail près qu'Owen n'a jamais été très animaux et n'en a donc jamais demandé à ses parents. Il ne leur a jamais fait de mal mais il n'y trouve aucun intérêt en réalité. Pour les vacances, la famille ne partait jamais bien loin et jamais bien longtemps mais cela ne l'a jamais dérangé non plus. Quant à l'école toute sa scolarité du primaire, Owen a été un élève dans la moyenne, faire ses devoirs et étudier ses cours le gonflait déjà. Devant faire des efforts pour arriver à avoir des notes moyennes et encore uniquement parce que sa mère était derrière lui et qu'il voulait lui faire plaisir. Sans parler de son père qui lui faisait souvent des sermons sur le bien fondé de devoir travailler pour avoir plus tard le métier qu'il veut.
Sermons qui ont continués quand Owen est entré au collège sauf que cette fois les sermons se faisaient surtout le soir dans le garage pendant que son paternel travaillait à restaurer une vieille voiture noire. Enfin entre deux pauses autour d'une bière. Son père essaya aussi de lui apprendre la mécanique mais Owen là encore ne se montra pas vraiment bon élève au grand désespoir de son père qui aurait bien vu son fils être mécanicien comme lui plus tard. On peut dire néanmoins qu'il aura retenu quelques grandes lignes qui lui serviront plus tard mais d'une toute autre manière.
Le collège où il fit partie de l'équipe de football américain, lui rapportant le blouson de son équipe mais aussi le début des oeillades des filles pour son corps et sa gueule d'ange. Et forcément il commença à sortir le soir surtout en douce de ses parents bien qu'il a toujours soupçonné sa mère de savoir quand il faisait le mur. Ciné, fast-food puis bars, s'amuser et surtout draguer ou plutôt charmer tout ce qui portait une jupette et on peut dire que pour lui ça marchait plutôt plus que bien. Au début il pensait que ce n'était dû qu'à son blouson de sportif mais il comprit vite qu'il y avait bien plus que ça sans pour autant pouvoir se l'expliquer.
Arrivé à ses seize ans et son permis en poche il a eu encore moins de mal à sortir le soir puisque ses parents le lui permettaient plus facilement. Enfin quand il continuait ses efforts pour garder des notes au dessus de la moyenne sinon interdiction de sortie ce qui entre nous ne l'a jamais vraiment stoppé. Mais c'est aussi l'époque où Owen compris comment l'unique et modeste paye de son père pouvait subvenir à tout leurs besoins : son père n'hésitait pas à parier pour un peut tout et n'importe quoi et pas vraiment de manière légale à chaque fois. Il compris dès lors la raison des disputes entre ses parents et encore plus quand il surprit une conversation entre eux où sa mère accusait son père d'être de pire en pire
Deux ans plus tard arriva le divorce de ses parents à grand coups d'engueulade et de coups bas dans le dos de l'autre, comment deux êtres s'étant autant aimés pouvaient se déchirer aussi violemment. Lui qui de par ses expériences avec les filles avait déjà du mal à croire au véritable amour, inutile de dire que ça n'a fait que renforcer ses idées. Rangeant définitivement les croyances dans les âmes sœurs comme de la pure connerie, une invention ne servant qu'à berner les gens. Et le pire dans tout cela c'est qu'il fut prit à parti par ses parents, balancé d'un côté à l'autre comme s'il n'était rien de plus qu'un objet qu'il fallait partager. Quand bien même Owen savait que ses parents l'ont toujours aimé, il l'aura vécu très mal, à tel point que même encore mineur arrivé à ses dix-neuf ans, Owen prit ses affaires et la voiture que son père lui avait offert et se cassa de chez lui. Laissant un mot à ses parents en leur disant de ne surtout jamais cherché à le retrouver.
Si ses parents le cherchèrent malgré tout, Owen n'en aura jamais rien partant en road trip et sortant de son Kansas natal pour la première fois de sa vie, c'est tout naturellement qu'il se dirigea vers la Californie. Échouant à Santa Cruz, jolie ville sur la côte californienne, vivant dans sa voiture, il rencontra un homme d'une quarantaine d'années, totalement hippie qui compris la situation et le besoin non avoué du jeune homme d'échapper à ses parents et qui sans dire un mot embaucha Owen dans sa sandwicherie. N'hésitant pas à affirmer que le jeune homme a bel et bien vingt et un an alors qu'en réalité il n'en a que dix-neuf et à changer le nom de famille qu'il porte pour le sien, faire croire qu'il aide un cousin. Petit à petit Owen changea, mettant de côté son départ de chez ses parents, devenant quelqu'un d'autre. Cheveux dressés sur la tête en crête, colorés en bleu, rouge ou vert, niveau gringues il passa par tout ce qui était possible même les kilts et c'est là qu'il développa aussi une partie de son caractère : faire toujours le con pour se persuader que tout va bien. Et à force de le faire cela devint réalité, bossant alors à la partie préparation des commandes, Owen se retrouva entouré de filles ayant chacune un grain de folie tout comme son patron. La normalité n'avait pas le droit d'être dans cet endroit.
Il a maintenant vingt-deux ans et sa vie semble prendre la bonne tournure, Owen est tout simplement heureux et même s'il ne croit toujours pas en l'amour, cela fait maintenant un an qu'il sort avec une des filles de la sandwicherie : Trish. Il y a des hauts et des bas entre eux deux mais leur couple marche bien qu'il fasse de temps à autres de l'oeil aux autres filles. Peut-être que tout aurait continué ainsi si sa mère n'avait pas terminé par le retrouver et malgré les années écoulées, elle voulu le ramener « chez lui » et leur faire rentrer dans le droit chemin, qu'il fasse réellement quelque chose de sa vie. Ne voyant même pas que son fils est vraiment heureux dans cette vie, que tout va bien pour lui, pourtant quand il était petit ne lui disait-elle pas sans cesse qu'elle voulait son bonheur ? Apprenant par la même occasion que son père est mort d'une crise cardiaque un an plus tôt. Owen hésita longuement sur quoi faire entre rester et repartir avec sa mère malgré qu'il soit en âge de faire ce qu'il veut. Hésitation plus que logique puisqu'il aimait toujours sa mère bien entendu. Finissant par refuser de la suivre et devant la tournure des événements et l'insistance malsaine pour lui de sa mère, Owen prit ses cliques et ses claques et se barra à nouveau sur les routes.
Un nouveau coup dur pour lui qui ne pourra pas s'empêcher de s'en vouloir de ne pas avoir été là lors du décès de son père, qui s'en veut également de ne pas avoir été là pour soutenir sa mère. Et du coup qui s'en veut d'avoir abandonné Trish ainsi sans un seul mot. Mais comme on dit, il doit continuer à vivre avec cela quand bien même il se sent coupable de tout cela. Continuer à vivre ou survivre tout dépend des points de vues mais aussi continuer à sourire et tout faire pour retrouver le bonheur. Il vivra pendant bien six mois dans sa voiture, subsistant de petits jobs en petits jobs d'une nuit, d'une journée ou de deux à la rigueur, traversant les USA en voiture, ce n'est pas la panacée mais il arrive au moins à manger à sa faim. Certains soirs il peut même se payer une chambre dans un motel miteux et profiter d'une bonne douche chaude et d'un lit un tant soit peu confortable. Finissant par faire un détour par sa ville natale, il ira en douce sur la tombe de son père et vérifier de loin comment sa mère s'en sort toute seule sans pour autant lui faire savoir qu'il est dans les parages.
Il a presque vingt-trois ans et ce petit détour est une sorte de déclic pour lui bien qu'il reparte sur les routes, échouant à Oklahoma City dans...l'Oklahoma. Ce mettant cette fois à la recherche d'un métier un peu plus stable, Owen fini par se trouver un petit boulot comme pompiste dans une des stations services de la ville. Trouvant également un studio pas trop cher, il vit ainsi entre son boulot et son studio, se faisant quelques amis, passant le reste de sa paye dans des cheeseburger/frites, dans de la bière voir du whisky, enchaînant à nouveau les filles. Pas une différente chaque soir mais presque, n'hésitant pas à jouer les salauds en ne les rappelant pas, partant du principe que : « Pourquoi avoir demain quand on a ce soir », paroles totalement justes venant d'une chanson de rock qu'il écoute assez souvent. Heureux oui Owen l'est à cette période là s'il ne cherche pas en profondeur, s'il fait taire cette petite voix en lui qui lui dit qu'il lui manque quelque chose d'important. Il sort de plus en plus, il arrive en retard à son boulot, il se met à jouer au billard et au poker - au passage il est doué là dessus - alcool et filles, ce manque sur lequel il n'arrive pas à mettre un nom le ronge petit à petit.
Il aura mit trois ans avant de réagir à cela, il a maintenant vingt-six ans et son patron vient de le virer, ce n'est pas grave. Il a la flemme de retrouver un boulot dans cette ville qu'il n'aime pas au final, de nouveau Owen attrape ses affaires et les enfourne dans sa voiture avant de repartir sur les routes. Bien que cette fois il ira moins loin et terminera à Austin au Texas, il fera comme avant et coupera totalement les ponts avec les quelques amis qu'il s'était fait à Oklahoma City. De nouveau il vit de petits boulots en petits boulots, beaucoup de manutention qui ne demande des ouvriers que pour quelques jours maximum. Suffisant pour qu'il prenne de nouveau une chambre dans un motel dans un premier temps parce qu'il ne peut s'empêcher de se dire qu'un jour ou l'autre quelqu'un de son passé va bien finir par lui remettre la main dessus.
Lisant régulièrement les journaux en quête de son prochain petit job, il fini par tomber sur deux annonces aussi intéressantes l'une que l'autre. Un signe du destin ? Peut-être bien qu'il ne croit pas à cela non plus. Ne s'occupant en premier que d'une seule des annonces, un serrurier qui cherche un apprenti, aucune qualification demandée donc why not ? Owen se présente à l'adresse indiquée dès le lendemain armé de son charme légendaire et de sa tchatche et le pire c'est que cela fonctionne. Il n'a aucune idée de ce qu'il devra faire mais au moins cette nouveauté a le mérite de lui faire oublier ce manque en lui. Et là il s'avère qu'il s'éclate, apprenant donc sur le tas ce métier là, pouvant ainsi pénétrer chez des personnes inconnues et découvrir une infime partie de leur intimité, ça l'éclate oui.
Quelques semaines après alors qu'il n'y pensait plus c'est dans un coffee shop qu'il retombe sur la même annonce que celle vue dans le journal. Un homme de son âge à peu près qui cherche un colocataire pour partager les frais, un bon moyen pour Owen de n'avoir rien d'officiel à son nom et une alternative au motel. Il fonce sans même se questionner plus avant et là encore son charme et sa manière de parler fonctionne, le voici colocataire de cet Emmanuel. Owen emménage et se félicite d'avoir trouvé cette solution bien que Emmanuel a tendance à l'agacer, l'homme a finalement deux ou trois ans de plus que lui et a une façon d'agir étonnante, ne comprenant que difficilement l'humour et le reste, prenant tout au pied de la lettre. Mais surtout Emmanuel a la fâcheuse manie de ne pas respecter l'espace personnel d'Owen et de venir toujours trop près.
Deux années passent ainsi, Owen est devenu serrurier et il met à profit tout ce qu'il a apprit sur le crochetage des serrures pour en ouvrir des interdites. Ben quoi sa paye n'est pas énorme déjà pour commencer donc oui il complète en volant des choses ici et là voir même une voiture ou deux et ensuite il adore cette montée d'adrénaline qui le saisit à chaque fois. En parallèle sa colocation se poursuit et se passe bien même si les choses ont radicalement changées. Owen avait continué à sortir le soir et à ramener des filles à la maison sous le regard étrange d'Emmanuel puis il a cessé de ramener des filles à l'appartement et cela à mesure qu'il se rend compte que les manies étranges de son colocataire sont passées d’agaçantes pour lui à attendrissantes. Owen a mit deux longues années à se rendre compte que lui l'homme limite macho et profondément hétéro a une attirance physique pour Emmanuel et que celle-ci est qui plus est partagée.
Owen a donc vingt-huit ans et ce putain de changement lui fout une trouille monstre jusqu'au soir où le premier pas est brisé, un soir où Emmanuel est venu, comme à son habitude, se coller à lui pour regarder la télé. Le baiser est arrivé puis la suite maladroite au possible, normal en même temps, une première pour les deux hommes. Et pourtant sa vie continue avec un tournant inattendu, Owen absolument hétéro avec une exception Emmanuel. Il met malgré tout deux ans à pleinement accepter ce fait, à être à l'aise et à daigner s'afficher avec Emmanuel et affronter les railleries sur leur passage. Mais Owen fini par s'en foutre, il a enfin compris les choses et les acceptent mais il se rend aussi compte que le manque en lui s'est évaporé à mesure que sa relation avec Emmanuel a évoluée. Lui qui ne croyait pas aux âmes sœurs...Il a trente ans et bordel qu'est-ce qu'il l'aime ce brun aux manies agaçantes et aux yeux d'un bleu impossible dans lesquels il se noie à chaque fois qu'ils se regardent.
Le temps passe et leur couple se renforcent, les deux hommes finissant par se lier devant les hommes à défaut de pouvoir le faire devant Dieu. Une alliance chacun, le quotidien qui n'est jamais de la routine entre eux deux, les crises de jalousie d'Emmanuel dès qu'une femme parle à Owen. Leurs boulots respectifs et les à côtés d'Owen se poursuivent - bien que de manière de moins en moins fréquente - et pour la première fois de sa vie Owen sait ce qu'est le vrai bonheur celui qui vous prend aux tripes et vous fout la trouille si vous vous mettez à penser qu'un jour cela peut cesser. Et pourtant rien ne vient perturber leur couple pendant six longues années, une vie parfaite bien que par moment Owen s'étonne encore d'en être arrivé là et qui plus est avec un homme. Enfin une vie parfaite même si entre nous Emmanuel a des raisons légitimes d'être jaloux puisque Owen continu à attirer les femmes certes mais a bien failli rompre sa promesse et en rejoindre une dans son lit. Si son mari - bon sang que cela lui fait bizarre de penser en ces termes même après autant de temps - ne l'a jamais su Owen s'est toujours demandé s'il ne l'avait pas senti malgré tout.
Six années et ce fut le début d'un nouveau changement, un soir à la télévision ils tombèrent sur de drôles d'informations sans pour autant en tenir compte, se disant que le monde est fou. Surtout Owen pour qui les gens restent un grand mystère et qu'il n'hésite pas à dire textuellement « Les gens sont dingues et sans logique ». Puis les information s’accélèrent, de nouveaux cas de personnes devenues folles et cela à travers les USA et pas seulement localisé à un seul endroit. Dehors les gens devenaient méfiants envers chaque personne croisée, sauf Emmanuel qui reste persuadé qu'en étant gentil et aimable tout ira bien. Owen se désespère en le voyant agir ainsi, s'énerve aussi et passe plus de temps à s'inquiéter pour Emmanuel que pour lui même.
Les mois passent et la situation empire, le Texas se retrouve avec les frontières fermées, c'est les rixes perpétuelles dans les rues, les attaques, les casses, les meurtres, les pillages. L'humanité part en live totalement et pourtant ils n'ont pas le choix et doivent sortir de chez eux, participer à tout ceci en pillant ce qu'ils peuvent de nourriture malgré les réticences d'Emmanuel. Ils sont dans une épicerie entrain de ramasser des conserves oubliées, Owen le quitte des yeux une minute, deux hommes armés entrent dans le magasin et voyant Emmanuel les bras chargés le braquent et lui tirent dessus. Owen se précipite, trop tard, s'il a eu le temps de voir les visages des deux hommes il ne peut rien faire de plus que s'effondrer à côté d'Emmanuel qui se vide de son sang.
Des heures, de longues heures passent pendant lesquelles Owen est incapable de bouger, effondré sur le sol de cette boutique son amour dans ses bras. Il pleure, il rage, il supplie Dieu de faire quelque chose, son cœur est brisé, il ne sera plus jamais le même. Tremblant de colère et de tristesse, il termine par se redresser et réussi à emporter le corps d'Emmanuel avec lui. Il ne peut pas le laisser là, personne ne fait attention à lui avec la panique dans la ville. Il regagne leur appartement, attrape les clés de sa voiture, dépose le corps sans vie d'Emmanuel à l'intérieur et il démarre. Il ne sait pas où il va avant de croiser le panneau d'un cimetière, il force la cabane du gardien et y récupère une pelle avant d'aller creuser une tombe dans un coin du cimetière, sous un arbre. C'est long, c'est difficile, l'esprit d'Owen n'est plus là et fait ce qu'il a en tête de manière quasiment automatique. Rentrant chez eux, couvert du sang de son aimé il se débarrasse de ses fringues et veut prendre une douche...plus d'eau.
Des affaires enfournées comme il le peut dans un sac, l'alliance d'Emmanuel qu'il a récupéré pendant maintenant à son cou, il ferme leur appartement et part à travers les rues. Il retrouvera ces deux salopards et leur fera payé ce qu'ils ont fait...Le temps file et il bien entendu il ne trouve aucune trace d'eux, de traqueur il devient traqué et doit se résoudre à voir la réalité en face : il n'y a plus âme qui vive dans cette ville, il n'y a plus que ces monstres même l'armée est devenue invisible dans les rues. De fil en aiguille Owen fuit pour sa vie, il fuit Austin même s'il n'oublie pas sa quête de vengeance malgré tout après tout c'est la seule chose qui lui fait continuer à poser un pied devant l'autre.
Il termine par trouver un groupe de survivants et reste avec eux, il est épuisé aussi bien physiquement que mentalement. Un break, juste un petit break, juste quelques jours avec eux pour sentir un peu de chaleur humaine et c'est lui qui pense cela ! De quelques jours, cela se transforme en semaines et le groupe et de moins en moins grand. Owen apprend avec eux à mesure à manier les armes à feux et un peu les armes blanches, troquant cet apprentissage contre faire la cuisine pour eux quand ils ont de quoi faire. Ou encore il crochète les différentes serrures qu'ils rencontrent puisque le groupe reste en mouvement, pas plus que deux jours au même endroit, se mettant aussi à bidouiller quelques appareils électriques pour essayer de les faire marcher.
D'une trentaine de personnes ils ne sont plus que dix, ils ont trouvés refuge dans un vieux motel quelque part au bord d'une route. Owen a réussi à faire fonctionner l'antique cuisinière à gaz des lieux et à faire un repas chaud pour tout le monde, ils sont entrain de manger quand des zombies débarquent tuant leur sentinelle avant de s'inviter au repas. Owen a le temps d'en descendre un ou deux avec son arme avant qu'ils ne soient débordés, il attrape en vitesse le sac dans lequel la nourriture est stockée et parvient à se faufiler par l'arrière et à fuir.
Une semaine qu'il est seul sur les routes, Snyder ce nom ne lui dit rien du tout mais il s'en fout, ça sera juste une étape comme une autre. Il ne tient debout que par miracle alors qu'il ne dort que deux ou trois heures par nuit ces derniers jours.
Equipement de Départ- Glock 18 C - Ration de nourriture - Grand sac à dos
|
| Equipement Porté : N/A Accessoires Pratiques : N/A Contenants Personnels : N/A |