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Forum JDR post-apocalyptique dans un monde contemporain alternatif en proie aux zombies, à des créatures pires encore ainsi que des événements surnaturels.
 

Dave Bernier
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Jets de Dés


Fiche de personnage
Points de RP:
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Etat Mental:
Dave Bernier  Debuba100/0Dave Bernier  Videba10  (0/0)
Destin:
Dave Bernier  Debuba180/0Dave Bernier  Videba10  (0/0)
Réputation:
Dave Bernier  Debuba170/0Dave Bernier  Videba10  (0/0)
Informations scénaristiques:
Blessures:
Tatouages:
Cicatrices:
Jets de Dés

Mar 19 Nov - 9:57
 

Ressuscité



Dave Bernier


Date de naissance: 5 mai 1995


Origines : Canadienne (Nouveau-Brunswick)


Métier : Mécanicien


Particularités : Parle Franglais


Description Physique

Chaque matin c’est un visage de plus en plus affaissé par le temps que j’observe. Rien de très visible encore pour les autres, mais pour moi qui observe ce visage tous les matins je dois manquer un peu d’objectivité. Je n’ai que quarante ans pourtant mon visage pourrait me donner deux ou trois années de plus. J’approche mon visage du miroir, mon regard noisette est taciturne, prit dans une routine dont il est difficile de se détacher. Pourtant, je sais que parfois il peut pétiller de vie. Des pattes d'oies font surface sur les côtés de mes yeux. Sincèrement, je ne sais pas quoi en pensé ! Certain diront que c'est un effet pour avoir bien rit dans sa vie. Selon moi, c'est surtout des potins de grand-mère ! Ma vie est plutôt tranquille dernièrement. De ma main droite, je tapote mes joues et mon menton, la peau n’est plus aussi ferme qu’avant, mais pas flasque non plus.

Je devrais faire ma barbe bientôt. Peut-être demain. Je n’aime pas que les gens observent les poils poivres et sel qui pointent le bout du nez bien trop tôt ! Je prends quelques secondes pour placer mes courts cheveux bruns, c’est ce qui est bien avec les cheveux court, ils ne sont pas embêtants, puis je me recule un peu afin de m’observer dans l’ensemble aujourd’hui. T- shirt noir, vieux jean, rien d’extraordinaire pour un homme ordinaire. Vue parfaite, pas de maladie connue, une santé de fer. Bien que je sois petit pour un homme, je reste tout de même bien bâti de par le métier que j’exerce. Mes bras sont capables de soulever de bonnes charges et mes mains sont devenues rugueuses et craquelés. Je n’ai peut-être pas de six packs à l’abdomen mais je n’ai pas non plus un ventre de bière ! Il fait froid dehors. J’enfile un manteau et une tuque et je sors pour une autre longue journée de travail.



Description Psychologique

J’aime travailler seul, être dans ma petite bulle et être concentré pleinement sur ce que je fais. J’aime la perfection dans ce que j’entreprends, la patience et la minutie sont mes maîtres mots. Cela dit, il m’arrive quand même de perdre contrôle et de me mettre en colère. Bien que j’aime travailler seul, je ne déteste pas la compagnie des autres non plus. Le travail d’équipe ne me déplait pas non plus de temps à autre. Ceux qui ne me connaissent pas vraiment me trouve distant, taciturne. Il est vrai que je ne suis pas très expressif, je garde plutôt les émotions pour moi. Je dirais qu’il en est de même pour mes opinions. Les gens pourront dire ce qu’ils veulent, je vais rarement les contredire pour éviter les conflits inutiles.

Évidemment, lorsque la situation l’oblige, je ne me gênerais pas à partager mon avis, prendre des décisions, m’imposer et protéger mes convictions. Je ne suis pas très friand de technologie. J’ai un cellulaire, une TV et un ordinateur certes, mais je m’en sers très peu. Le monde des affaires et de star m’intéressent encore moins. Je ne me sens pas moins cultivé pour autant. Seulement, mes connaissances sont concentrées sur la mécanique et ce qui l’entoure. Il m’arrive de sortir de chez moi et dans ces temps-là, j’aime me retrouver dans la nature, seul, au calme. De temps à autre, je m’offre aussi le luxe d’aller dans le sud histoire de se faire grillé la couenne.



Histoire du Personnage

Depuis mes treize ou quinze ans je me sens légèrement différent des autres. Rien de physique ni de très visible. Même si certain s’en doutent, je trouve même que je le cache quand même bien. Ce n’est pas une maladie mais je n’arrive tout simplement pas à l’accepté, comme quelqu’un à qui on annoncerait qu’il a un cancer. C’est tout simplement étrange comme sensation et bien que j’y pense régulièrement, je n’arrive toujours pas à me faire une idée concrète à ce sujet. Un jour, j’en pense une chose, le second, c’est l’opposé. Je ne suis jamais sortie du placard et je ne pense pas le faire un jour. Comment pourrais-je accepté l’opinion des autres si je ne m’accepte pas moi-même en tant qu’homosexuel ? Certes, plusieurs diront ‘’Mais qu’est-ce qu’on s’en fiche des autres!’’ En effet. C’est facile à dire, difficile à ignorer. Bien que mes amis soient ouverts d’esprit, je ne leur aie jamais glissé de mot à ce sujet. Ils se sont plutôt fait à l’idée que je n’étais pas doué pour cruiser une femme et on en rigole plus qu’autre chose.

Outre cet aspect, j’ai une vie plutôt tranquille. J’ai été élevé dans une famille modeste à Greenhill, près de Fredericton, avec trois autres frères. Je suis le troisième. J’ai eu une scolarité très moyenne. Mon français n’était pas terrible. Mais je savais déjà ce que je souhaitais devenir. J’ai toujours été un manuel ‘’touche-à-tout’’ et le milieu de l’automobile m’intéressait énormément. Aussi, dès la fin de mon secondaire, je me suis orienté vers un DEP en mécanique automobile générale. J’ai été engagé dans un Canadian Tire pendant trois ans puis j’ai ouvert mon propre garage sur Montgomery street près de l’université du Nouveau-Brunswick à Fredericton. Je me fis rapidement une bonne clientèle tout en restant modeste. Par la suite, je me suis acheté une petite maison non loin du travail où je vivais seul.

La routine quoi.
Pendant plus de vingt.
Beaucoup de gens ne serait pas heureux dans ce genre de vie. Mais moi, elle me plait. Simple, je ne me prends pas la tête, et je sais m’amuser de temps à autre. Chacun son rythme. Je ne serais pas capable de vivre une vie de fonctionnaire.

Puis ces drôles d’incident arrivèrent. Au début je croyais à une blague de mauvais goût. C’est à la suite d’un article publié dans la section «divers» de mon journal que j’ai lu que plusieurs groupes de personnes s’étaient fait agressés par des SDF. Je me souviens que j’avais trouvé cela étrange et horrible à la fois. Malgré tout, j’ai décidé d’aller au condo que j’ai loué non loin de Houston au Texas. Je n’avais jamais été dans cette région des États-unis et l’idée de découvrir en peu me plaisait bien. Ce ne devait pas être si pire non ? Je ne suis pas très alarmiste et souvent les médias exagèrent. C’est donc avec ma valise, un petit sac à dos et mon pick-up que je quittais mon pays pour me rendre vers le sud, sans trop d’encombre, malgré les avertissements de mes proches. J’avais aussi vraiment besoin de vacances. J’avais l’impression que si je restais plus longtemps chez moi, la dépression hivernale allait définitivement terminé de m’atteindre, comme beaucoup de canadien. Mon corps entier réclamait du soleil.

Cependant, les jours suivants, alors que je me trouvais à Houston, les nouvelles de ce type prenaient de plus en plus d’ampleur autour de moi. La population locale et les touristes ne parlaient que de ça. Une inquiétude naquit en moi.

J’aurais dû écouter mes proches. Moi qui suis si prudent normalement. Je n’osais croire ces choses farfelues et en n’ai fait qu’à ma tête. Le chaos s’empara rapidement des États-Unis et les frontières se fermèrent. Plus moyen de rentrer chez moi donc. Et puis, même si je le désirais, il y avait un tel chaos qu’il était préférable que je reste ici. J’appelais régulièrement chez moi, pour rassuré ma famille. Au Canada, il n’y avait pas vraiment de cas encore. Je fis quelques provisions dans un supermarché déjà bien dévalisé de toutes conserves et eau et restai enfermé dans mon condo. Si j’avais cru que c’est ce qui allait me sauvé, un peu d’isolation j’avais bien tort !

Je crois que c’était début mai… la veille je suis partie me ravitailler, prenant bien garde aux gens qui m’entouraient. Le commerce avait été défoncé. Tout avait disparu. Mais en cherchant bien, je trouvais quelques conserves et un sac de chip. Que faire ? J’avais déjà perdu quelques livres à cause de tout ça. L’essence commençait aussi à manquer…
Puis ce matin, mon pick-up avait disparu. Je sentais cette éventualité venir et pourtant, je n’ai pas agis ! Je me maudissais. J’avais beau me dire que ma vie et ma santé était plus importante que mon Pick-up, je fus tout de même envahit par la tristesse de perdre un de mes précieux outils de travail, puis par la colère. Il sera plus compliquer de rentrer à la maison désormais.
L’armée et les forces de l’ordre étaient dans les rues, mais avaient bien autre chose à faire qu’un simple vol de voiture. C’était le chaos. Le chaos que je tentais d’éviter, de fuir et de nier venait de se planter devant moi comme un mur de béton.

Tout d’un coup, l’idée de rester en ville était impensable. Il n’y avait plus rien en ville, tout avait déjà été pillé et si je restais plus longtemps, je me ferais certainement tué par un groupe de voleur ou ces créatures mortes-vivantes. Je tentais de trouver une chaine radio qui pouvait diffuser des informations. Pourquoi n’avais-je pas été plus à l’affût ? Mais la Radio ne fut d’aucun secours.

Plus jamais ! Me dis-je. Plus jamais ce gens d’action inconscient.
Mais il était trop tard.
À l’aurore, je pris mon sac à dos, mit mes quelques conserves, un canif et des vêtements de rechange et quittait définitivement le condo. La mer n’était pas loin et peut-être pourrais-je fuir par le Golfe du Mexique pour trouver une Ile qui ne serait –pas encore- contaminé? C’était beau l’espoir.
Comme de fait, je trouvais des mexicains en train de jeté des provisions sur leur voilier. Ils étaient cinq. Les ayants remarqué qu’au dernier instant, il fut impossible pour moi de prendre le temps de les observer discrètement. Un premier mexicain pointa dans ma direction avec son arme. Les autres firent rapidement de même. Je ne pouvais leur en vouloir.
Immédiatement, je cessais de bouger et montrais mes mains, afin de leur signifier que je ne leur voulais aucun mal. Je leur expliquais que je cherchais à fuir et je souhaitais embarquer avec eux. Visiblement, ils ne semblaient pas comprendre l’anglais, aussi, je leur montrais une belle liasse d’argent que j’avais retiré avant de partir du Canada.

Ils échangèrent des paroles. Certains étaient pour, d’autre non. C’est ce que je pouvais déduire au timbre de leur voix et leur gesticulation. Je m’imaginais un peu leur conversation :

Pedro : On n’a pas les moyens de le nourrir ! Il va nous ralentir !
Pedro2 : Oui, mais tu as vu tout l’argent qu’il a ? Ça pourra surement nous aidé ailleurs ? On ne peut pas refuser ça !
Pedro3 : Prenons l’argent et tuons-le alors ! Ce sera plus simple !
Pedro4 : Il pourra nous être utile pour les rotations sur le navire et peut-être qu’il pourra nous aidé d’une autre façon ? Il semble robuste.
Pedro5 : On le prend et si ça ne fonctionne pas, on le jettera à la mer point!

Malgré le sérieux de la situation, je ne pouvais m’empêcher de m’imaginer ce dialogue complètement ridicule. Finalement, au bout de quelques minutes, ils hochèrent tous la tête, baissèrent leur armes et me firent signe de venir. J’ai pu embarquer avec eux en leur donnant immédiatement l’argent. Ensemble nous terminâmes les préparatifs et peu de temps après nous avons quittés la berge.

Sans être un voilier de l’année, il n’était pas très âgé non plus. Les mexicains m’expliquèrent tant bien que mal, dans un genre d’anglais-espagnole, comment gérer la voile, ou diriger le navire. Rien de très compliqué lorsque nous sommes en eaux calmes. Finalement, même si nous ne parlions par la même langue, je m’entendais bien avec le groupe. Mais… les beaux instants sont éphémères hein ?

C’est lors de la première nuit de navigation que l’état Pedro 4 se dégrada rapidement. Ce dernier nous l’avait caché : Il avait été griffé en se sauvant de chez lui pour parvenir à la plage. Griffé était un grand mot, c’était une toute petite éraflure à peine visible ! Lui-même l’avait-il réellement senti sur le moment ? Nous avions observés qu’il ne «feelait» pas très bien, mais on s’était surtout dit que c’était dû au mal de mer. Donc nous n’en avions pas fait de cas. Mais maintenant…


J’étais de nouveau exclu. Parlant entre eux à une vitesse incroyable. Ils devaient se demander quoi faire ? Personne ne voulait être infecté. Une fois les discussions terminés entre eux, on vint m’informer de ce qu’ils allaient faire : Ils ne désiraient pas tuer leur amis, ils l’enfermeraient donc dans une cabine en attendant d’arrivés sur les berges du Mexique.

Tout se déroula très rapidement par la suite. La température se dégrada très rapidement et une tempête nous frappa de plein fouet, nous faisant dévier de notre trajet. Le voilier subit de nombreux dégâts et nous perdîmes même Pedro 2 en mer suite à une mauvaise manœuvre ! La cabine de Pedro4 fut percée et sa porte s’ouvrit ! Son état s’était dégradé à un point tel qu’il serait un parfait candidat pour un film d’horreur ! Il n’avait plus rien avoir avec le personnage qu’il était quelques heures auparavant. C’est avec violence qu’il s’attaqua au groupe. Ses compagnons l’évitèrent assez bien et tandis que je trouvais une rame pour le pousser hors du navire, il me sauta dans le dos. Je me redressais avec violence, le déstabilisant, puis lui envoya un coup de rame violent au niveau du crâne. Il tomba à terre, sonné. Nous je jetâmes à la mer. Nous ne pouvions plus rien pour lui. Le voilier allait couler d’ici quelques heures avec ce trou. Les mexicains firent tout ce qu’ils purent pour se rapprocher de la côte. C’est à contrecœur qu’on embarqua les trois mexicains restants et moi dans le navire de sauvetage. La nuit fut longue et douloureuse pour mes compagnons. Mais au finale, nous avons rejoint la terre. Je bénis le ciel, bien que je ne sois pas croyant. Nous avons amarré non loin d’un grand port. Un chaos total y régnait, bien loin du calme que la mer avait pu apporter pendant les premiers jours de voyages.

Port Mansfield. C’était là que nous étions. Mais je ne savais pas du tout où ce port ce trouvait. Certes nous étions encore aux États-Unis, mais c’est tout ce que je pouvais déduire pour l’instant. N’ayant plus rien à faire avec les mexicains, nous échangeâmes des remerciements, ainsi que des promesses qui seront bien difficile à tenir en ces jours de crise. Puis, nous nous séparâmes. Je portais la main à mon épaule et repensait à ce pauvre Pedro transformé. Je tentais de me rassuré que l’eau salé avait peut-être désinfecté la plaie. Quoiqu’il en soit… je ne devais pas prendre de chance et m’isolé avant de faire du mal à quelqu’un !

La faim me tenaillait. Où étais-je rendu ? Où fallait-il aller ? Ma famille allait-elle bien ? J’étais adossé au pied d’un immense building, fiévreux. Mais il ne me semblait plus être à Port Mansfield. . Il faisait chaud… si chaud… Où était-ce moi qui délirais à cause de la fièvre ? Mon corps était courbaturé comme jamais il ne l’a été auparavant. J’ai mal. Mon cerveau ne capte plus rien. Je n’ai pas été capable de m’enfuir de la ville au final.

Je poussais un soupir et je m’endormis, trop affaiblit…



Equipement de Départ


- Pièces détachées
- Petit sac à dos
- Ration de nourriture

Equipement Porté :
N/A
Accessoires Pratiques :
N/A
Contenants Personnels :
N/A
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