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Forum JDR post-apocalyptique dans un monde contemporain alternatif en proie aux zombies, à des créatures pires encore ainsi que des événements surnaturels.
 

Samuel Freeman
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Jets de Dés


Fiche de personnage
Points de RP:
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Etat Mental:
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Destin:
Samuel Freeman Debuba180/0Samuel Freeman Videba10  (0/0)
Réputation:
Samuel Freeman Debuba170/0Samuel Freeman Videba10  (0/0)
Informations scénaristiques:
Blessures:
Tatouages:
Cicatrices:
Jets de Dés

Ven 18 Oct - 14:44
 

Ressuscité



Samuel Freeman


Date de naissance : 1 Janvier 2002


Origines : Toronto - Canada


Métier : Manager commercial


Particularité(s) : Aucune


Description Physique

Pour un homme de trente deux ans, Samuel peut aisément s'en faire paraitre quarante comme vingt-cinq selon son attitude et ses humeurs. Il dispose d'un petit mètre quatre vingt accompagné d'une corpulence plus frêle qui laisse à supposer un poids compris entre soixante cinq et soixante dix kilos, le style qui n'a pas l'habitude de soulever de la fonte. Malgré tout, dans sa posture comme dans sa manière de se mouvoir, il fait ressortir une impression de prestance, une droiture qui n'est pas le type même de la classe ouvrière sans se trouver alourdie par une aura trop pincée et écrasante comme le serait celle d'un type de la haute qui "n'a pas les mêmes valeurs".

Il porte une chevelure oscillant entre le châtain foncé et le brun clair, plutôt bien entretenue quoi que l'amateurisme du coup de ciseau ne puisse pas manquer à un œil attentif. Cette coupe plutôt dégagée permet d'exposer un visage qui a put être fort harmonieux mais qui, hélas, marque aisément les efforts, le moral et la fatigue qui l'habitent, ce qui n'a pas tendance à jouer en sa faveur ces derniers mois. En parlant du visage, fin, tout comme son nez sa mâchoire, il porte deux yeux d'un joli bleu et un menton un tantinet proéminent. Il peut parfois donner l'impression d'avoir un front un petit peu trop étendu mais sa coiffure permet généralement d'amoindrir voir masquer la dite impression.

Malgré la pandémie et les mois de survie, Samuel semble avoir encore du mal à se défaire de ce qui le rendait différent des autres, un costard cravate. Bien sur, les impératifs de liberté de mouvement et de fragilité du tissus l'ont bien contraint à se tourner vers des tenues plus passe-partout, et pourtant, bien qu'il n'y ait pas de quoi être fier, il aime à conserver, dans la mesure du possible, ce pourquoi l'épicier du coin lui servait du "Monsieur" sans avoir jamais su ce qu'il faisait dans la vie. Ainsi, il ne sera pas si étonnant que ça qu'il rechigne à porter des frusques tant il reste attaché à l'idée de l'élégance.

Enfin, il chausse du quarante trois et, comme dit précédemment, va clairement préférer se promener sur le bitume et avec des chaussures de villes. A contrario, il ne semble pas avoir de gout pour les gants malgré le fait qu'il ait des mains assez fines, et donc à première vue plutôt fragiles. Malgré les mois de survie, sa dentition semble presque sortie d'un film hollywoodien, pas une imperfection et blanches... Blanches comme les dents de laits d'un gamin de cinq ans, comme si il ne mâchait pas sa bouffe afin de les préserver de toute saleté ou bactérie. En dernier, l'on notera que, comme ses cheveux, sa barbe semble avoir été entretenue au ciseau, d'où une coupe parfois inégale mais globalement entretenue, ce qui participe à lui conserver l'image de l'homme d'avant, plutôt propre sur soi et attaché à l'aura qu'il renvoie aux autres.



Description Psychologique

De ce côté, Samuel est très ambiguë au point de parfois se complaire à être plein de surprise. Non pas qu'il se montre lunatique ou mystérieux, il a seulement une tendance non voilée à appliquer des codes de conduite très différents selon le contexte et la situation, ce qui ne le rend pas imprévisible mais rend l'apprentissage de ses réactions assez long et, comme dit précédemment, assez circonstancié.

Il n'en demeure pas moins un homme d'une grande stabilité et doté d'un contrôle de soi qui ne s'est que peu effrité malgré l'apocalypse. Avec cela, les postures qu'il présente à ses congénères tendent à exprimer cette solidité vis à vis de son environnement, comme une incarnation de l'homme civilisé imperméable à l'horreur et au danger. Cependant, dans les faits, cette solidité et cette aura sont largement alimentées par un comportement très analytique motivé par la prudence et la sécurité, ce qu'il ne saurait cacher puisqu'il alloue sa difficile survie à ces qualités qui constituent en grande partie son mode de vie.

A contrario, vivre ainsi et dans un tel milieu semble avoir fait naitre, voir carrément exacerbé certaines tares inhérentes au milieu dans lequel il a vécu, le poussant à être très ordonné et très strict dans le découpage des ressources. Ainsi, si il ne peut décider pour les autres, il n'aura aucun scrupule à ménager son propre matériel et accumuler les réserves jusqu'à ne savoir qu'en foutre. Malgré l'aspect plutôt négatif d'une telle attitude, il ne manquera pas de talent pour s'en défendre à force d'une implacable logique quitte à en paraitre inhumain si cela lui permettait d'assurer son indépendance matérielle.

Au final, Samuel tend à incarner le meilleur et le pire de l'ancien monde, l'incarnation de la puissance d'adaptation intellectuelle de l'être humain, de sa résistance aux catastrophes et de l'étonnante synergie émergeant de leur coopération sans, de l'autre côté, parvenir à se défaire de ses travers consuméristes, agrippé qu'il est au désir de faire durer ses possessions plus longtemps et plus efficacement que les autres qui sont fous d'être convaincus que le partage soit une solution dans un tel monde.



Histoire du Personnage

Samuel est né à Toronto, dans l'Ontario canadien, de parents allant déjà dans la quarantaine. Fils unique et enfant d'un couple de profession libérale, il bénéficia très tôt d'une éducation aux petits oignons et connu quelques belles écoles privées de la capitale régionale. Bref, une vie aisée, sans manque ni réelle difficulté. Notons quand même que contrairement à un grand nombre de canadien, il assimila dès son plus jeune âge la langue anglaise autant que française, faisant de lui un parfait bilingue.

Il y écoula une enfance correcte quoi que baigné dans l'élitisme et le paraitre, il sut s'en imprégner sans perdre sa personnalité, ce qui lui permis d'assurer des résultats gratifiants mais jamais hors normes. Quoi qu'il ait toujours considéré être resté plus humain que ses camarades, il a pourtant conservé un sens moral très ambiguë, c'est ce qui le mena à s’intéresser au commerce.

C'est à l'âge plus avancé de vingt-deux ans, alors étudiant d'un établissement onéreux, qu'il entra en contact avec différents chasseurs de tête travaillant pour différentes corporations venant de tout horizons. Contre toute attente et, avec le recul, en s'étonnant lui-même, il décida de se lancer dans quelques entreprises véreuses lors de l'obtention de son diplôme.

Officiellement employé par une entreprise d'imprimantes 3D en plein essor, il lui fut confié plusieurs franchises au sud du Texas, façade servant à plusieurs trafics. Il était alors du rôle de Samuel d'optimiser le réseau afin de réaliser des opérations d'import/export les plus lucratives possibles avec quelques contacts mexicains.

Installé à Harlingen et bien que inexpérimenté, son savoir brut permis de moderniser les transactions illégales des deux côtés de la frontières, coincées en partie sur des schémas très 2010 et rendant les échanges indiscrets et trop souvent sanglants. Il ne lui fallut d'ailleurs que peu de temps avant de subir les premières attaques et menaces, encore le meilleur moyen de réduire l'efficacité d'un col blanc, et s'enquit rapidement d'apprendre à se battre ou plutôt à savoir encaisser autant que répliquer.

Malheureusement pour lui, vaillant et intelligent homme sans aucun doute destiné à devenir un des meilleurs marionnettiste de la criminalité mexico-américaine, lui même n'avait pas vu venir la pandémie et encore moins eu le potentiel pour changer les choses.

Malgré tout, prévoyant et prudent, Samuel décida de boucler ses affaires et de mettre le réseau en stand-by afin de fuir au Mexique avec autant d'hommes que possible, convaincu d'être assez nombreux et suffisamment équipés pour se maintenir en forme en attendant que les choses se tassent et avoir l'opportunité d'être les plus forts et les plus organisés à cet instant.

Et il réussit, il réussit car au moment où les gens ne faisaient que commencer à s’inquiéter, les frontières n'étaient pas bouchées et encore moins par les circuits illégaux, laissés sans surveillance côté américain, pas encore guetté par les autorités mexicaines.

Malheureusement pour lui, ce fut là sa plus grosse erreur que d'estimer ses contacts à l'étranger aussi loyaux que ses propres hommes. Encore aujourd'hui, Samuel peine à se souvenir de ces quelques jours, lui qui avait tenté de sauver tant de gens, condamné à voir périr homme, femme et enfants... Même l'idée d'une justice divine, en réponse à toutes ces années passées à jouer les hors-la-loi, ne parvint pas à lui faire accepter tout cela.

Quoi qu'il en soit, revenu au Texas avec les rares survivants de cette vendetta orchestrée autant par une filiale de cartel, il se mit en quête d'un abri sûr. En un groupe constitué de sept personnes, ils échouèrent à Port Mansfield et pensèrent, à tort, qu'ils ne risquaient absolument rien. Ils le pensèrent suffisamment pour essayer de s'intégrer à la bourgade jusqu'à ce que, contre toute attente, le virus ne parvienne jusqu'à eux et ne poussent une partie de la population à se tirer vers Port Isabel par la voie des eaux afin de gagner l'océan Atlantique où nul zombie ne viendrait les emmerder.

Le groupe de criminel commença alors une opération de guérilla et profita de toutes les ressources du port abandonné pour exécuter autant de mort-vivant que possible jusqu'à s'apercevoir que leur nombre ne faisait qu'augmenter à cause des quelques fous venant de l'Ouest afin d'essayer de partir... A la nage surement...

Devant un constat aussi noir, la décision fut prise d'abandonner l'endroit et de rouler vers l'intérieur des terres, là ou personne n'avait logiquement fuit et donc attiré de créatures. Idée intéressante mais piètre réalisation, ils sous-estimèrent la masse de zombie à traverser et périrent les uns après les autres dans cette fuite effrénée.

Puis arriva l'instant où il n'en resta plus qu'un. Samuel se démena comme un forcené afin de survivre, il lui paraissait impossible d'avoir quitté la Canada et survécu à la vendetta mexicaine pour finalement mourir et s'endormant debout pour se laisser rattraper par les êtres infatigables qui étaient à ses trousses.

Et dans les faits, non, cela n'arriva pas ainsi. Malheureusement, de plus en plus fatigué par un rythme de voyage lent et pourtant inhumain, il se fit surprendre par un cannibale farceur qui lui laissa un souvenir à la cuisse avant de tâter de sa semelle.

Malgré l'évidence, l'homme tenta de se soigner et garda l'espoir jusqu'au bout, tentant de réfléchir à n'importe quelle solution alors que la fièvre le faisant déjà délirer...

Puis le noir complet...



Equipement de Départ


- Beretta 96 (M10)
- 1 Bouteille d'alcool
- 1 Ration de nourriture

Equipement Porté :
N/A
Accessoires Pratiques :
N/A
Contenants Personnels :
N/A
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