| Mar 19 Nov - 9:54 |
Angela Lawson Date de naissance: 14 Mars 2006
Origines : Texanes
Métier : Responsable conformité chez Goldman Sachs
Particularités : Anciennement ambidextre
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Description PhysiqueAngela Lawson est une jeune femme s'approchant de la trentaine, grande d'un mètre soixante-douze, elle atteint à peine la cinquantaine de kilos. Elle est cependant bien formée, mince, taillant du 95C au niveau de la poitrine, elle a néanmoins des hanches assez fines alors qu'elle semble avoir des épaules assez larges pour une femme.
Des cheveux sombres et lisses cascadent jusqu'au niveau de ses épaules, cheveux qui contrastent avec le bleu de ses yeux. Elle a la peau légèrement bronzée après une vie (et une mort) passées au Texas. Son visage est fin, bien que ce ne soit pas l'impression que l'on peut avoir lorsque ses fossettes ressortent à chaque sourire, mais pour ça, il faudrait avoir la chance de la voir sourire une fois. On ne peut pas dire qu'elle a un visage ingrat, son nez est fin et droit, mais malgré cela, ses lèvres sont loin d'être pulpeuses, et ses cheveux mal coiffés lui font bien souvent défaut.
A sa mort, Angela portait un sweet-shirt gris qui s'est fait déchiré au niveau de l'avant-bras, l'endroit où elle s'est faite mordre, elle portait aussi une paire de jeans bleus ainsi qu'une paire de chaussures de trekking sombres à ses pieds.
Description PsychologiqueAngela a toujours eu de grosses difficultés à s'intégrer dans n'importe quel environnement social. Elle préférera toujours rester seule, non pas qu'elle est trop timide ou trop introvertie, mais tout simplement parce qu'elle n'accepte pas les autres.
Elle a une très haute opinion d'elle même, ce qui fait qu'elle dénigre totalement les autres, en les considérant comme des incapables, en les méprisant comme elle l'a toujours fait. Angela est quelqu'un d'extrêmement hautain. Elle pense qu'elle est bien meilleure que tous les autres, préférant faire route seule plutôt que d'être ralentie par des poids morts. Elle n'hésite pas à mettre en pratique ses pensées, elle n'aurait aucun scrupule à abandonner quelqu'un ou quelque chose qui la ralentirait.
Pas de scrupules, non. Elle ne ressent que peu d'émotions à l'égard des autres, pas de pitié, pas de regrets, elle se contente d'avancer seule comme elle l'a toujours fait. A quoi bon regretter d'avoir abandonné quelqu'un qui l'aurait fait tuer de toute façon ? Elle n'a pas peur de parler franchement et d'exposer son point de vue aux autres lorsqu'elle est obligée de vivre en communauté. Elle n'agit jamais sur un coup de tête, préférant toujours examiner toute les possibilités avant de faire son choix qui se doit d'être le meilleur possible.
Malgré tout, elle reste toujours d'un calme de marbre. Même dans les pires situations, elle arrive à garder l'esprit clair et à trouver un chemin simple à suivre pour continuer d'avancer avec le moins d’embûches possibles.
Histoire du PersonnageAngela Lawson est née le 14 mars 2006 à l’hôpital d’Eden, petite ville du Texas, ville dans laquelle elle vécue avec ses deux parents, sa mère qui était infirmière et qui travaillait à ce même hôpital, et son père qui était mécanicien. Ils habitaient une petite maison dans cette même ville, une petite maison avec un immense jardin, immense jardin qui convenait parfaitement aux nombreux animaux qui se trouvaient sur leur propriété.
On aurait pu penser qu’Angela vivrait une enfance normale, comme c’était le cas lors de ses premières années, des parents aimants avec leur jeune fille, des parents croyants qui allaient à l’Église tous les dimanches. Née gauchère, elle écrivait naturellement de la main gauche, se servait principalement de cette même main, jusqu’à ce que ses parents s’en aperçoivent et l’obligent à se servir de la main droite comme main principale. Angela a toujours trouvé cette méthode dure même si sa main gauche n’avait jamais été attachée au dossier de sa chaise.
Une éducation stricte subie pendant de longues années, des années où ses parents souhaitaient qu’Angela soit la meilleure à l'école. Les soirées entière à travailler, à faire ses devoirs, à lire et relire les textes déjà vus et revus, des soirs à s'entrainer à écrire mieux et encore mieux de sa main droite afin d’avoir la meilleure calligraphie possible avec cette main.
Sa vie continua comme ça jusqu’au collège, où le niveau d’exigence était plus élevé, où Angela passait de longues heures à travailler et à réviser pour devenir la meilleure, encore et encore sur demande de ses parents. Ses parents qui la poussaient à travailler dur pour qu’elle ait un meilleur avenir qu’eux, mais ils ne voulaient en aucun cas qu’elle se ruine la santé pour cela, mais le manque de communication entre eux avait eu raison d’Angela qui s’obligeait à donner à ses parents ce qu’ils voulaient, des bonnes notes, tout simplement. Elle avait peur de ses parents, une peur panique alors qu’ils n’avaient jamais porté la main sur elle, alors qu’ils n’avaient jamais été violents envers qui que ce soit, bien au contraire.
Son enfance au collège et au lycée avait été assez dure, Angela passait son temps libre à travailler ou à lire, car il faut avouer que si elle pouvait faire une chose sans avoir peur de se faire gronder et qui lui plaisait bien, c’était lire. Ses récréations à travailler, réviser ou bien lire avaient eu raison de son intégration au collège et au lycée, la laissant quasiment toujours seule. Elle ne se mêlait pas aux autres, qui d’ailleurs la rejetaient, la première de la classe qui ne souhaitait pas d'un melting pot devenait souvent et facilement la cible des autres enfants. Bien qu’au lycée c’était bien moins vrai qu’au collège en voyant le nombre d’élève qui était bien plus important.
Elle vivait dans un certain mal-être lorsqu’elle était au collège, mais elle n’en a jamais parlé à personne, et certainement pas à ses parents. Si bien qu’un jour, elle était sortie dans le jardin pour faire rentrer leurs animaux, elle s’était approché de son lapin préféré, un qu’elle adorait câliner lorsqu’elle était encore enfant, car elle l’avait vu petit, presque naître, de colère et de rage, elle attrapa une grosse pierre et la lança sur le pauvre petit lapin blanc. Le lapin avait convulsé et du sang coulait de ses narines et de sa bouche avant de le mettre dans son enclos. Pas de regrets, Angela se sentait tout simplement plus calme, elle avait assouvi ses pulsions de violence.
Elle était passée au lycée sans aucune difficulté, travaillant toujours plus, passant des heures à réviser encore et encore. Malgré ses révisions, elle s’était inscrite au club de tir à l’arc pour essayer de se détendre, pour essayer de faire autre chose, pour avoir un hobby qui lui permettrait de relâcher la pression qui pesait sur ses épaules, ce qui marcha plutôt bien. Elle adorait le tir à l’arc, si bien qu’elle continua jusqu’à la fin du lycée. Elle était arrivée à avoir un niveau acceptable à la fin du lycée d’ailleurs.
Elle avait obtenu son diplôme avec d’excellentes notes, tout son temps libre à travailler encore et encore. Elle avait dû, à son plus grand regret, quitter le club de tir à l’arc à la fin de ses années de lycée. Elle n’avait pas eu d’amis durant sa scolarité, pas d’attaches, pas de copain non plus. Elle avait été acceptée à une université où elle étudia le droit à San Antonio. Ses parents lui payaient le logement si elle continuait à fournir un travail proche de l’excellence, ce qu’elle fit, bien évidemment. Elle rentrait chez elle uniquement pendant les vacances.
Alors qu’elle était à l’université, les cours étaient simples à suivre, les examens simples à obtenir, ce qui permettait à Angela d’avoir plus de temps libre ce qui lui permit de se mettre au sport, uniquement pour garder une bonne hygiène de vie. Elle recommença néanmoins le tir à l’arc, activité qui lui avait plus que plu les années précédentes. Elle s’autorisa même à s’acheter son propre arc avec ses économies.
Elle ne ressentait plus ce mal-être lorsqu’elle était loin de chez elle, elle n’était pas pour autant heureuse ici, elle se sentait juste mieux, moins de pression, plus de liberté. Elle avait commencé à courir, à faire du jogging pour améliorer sa forme, que ce soit dans les rues de San Antonio ou bien dans ses parcs. Elle réussissait ses examens sans aucune difficulté, elle avait même une grande facilité dans ces études. Apprendre par cœur était devenu tellement simple pour elle. Avant même qu’elle n’ait réussi son diplôme, elle fut sollicitée par la Banque Goldman Sachs pour travailler chez eux en tant que responsable conformité. Après tout, c’était une excellente élève.
Elle avait obtenue son diplôme du premier coup, avec des résultats plus que convenable sans pour autant être excellents. Le jour des résultats, elle contacta Goldman Sachs pour accepter leur offre et travailler à San Antonio. Elle n’en avait pas parlé à ses parents, elle avait rendu les clés de son appartement au propriétaire en envoyant une simple lettre à ses parents qui disait qu’elle souhaitait faire sa vie comme elle l’entendait, et surtout, sans eux. Elle s’était sentie libérée en faisant cela. Elle avait trouvé un autre appartement où elle était la seule garante.
Une formation assez courte pour lui apprendre le métier et elle était partie dans le monde du travail rapidement. Elle prenait rapidement ses marques, mais elle travaillait dans les bureaux, seule, avec presque aucun contact avec ses collègues, mais elle s’en moquait. Elle faisait son travail rapidement, elle trouvait cela simple, mécanique, les mêmes activités répétées sans cesse, cela devenait un automatisme. Elle continuait toujours et encore le tir à l’arc, et elle partait des fois le week-end en pleine forêt pour courir dans les bois, seule. Elle continuait son rituel tous les dimanches, le jour où elle allait à l’Église avec ses parents auparavant. Elle ne pouvait s’empêcher d’haïr ses parents pour l’enfance qu’ils lui avaient donnée. Elle rejetait la faute de tout ce qu’elle regrettait sur ses parents, et se félicitait d’avoir pu faire quelque chose qui lui avait vraiment plu, comme le tir à l’arc.
Les années passèrent, Angela n’avait pas eu d’attache, quelques garçons avec qui ça ne pouvait pas durer, elle n’arrivait pas à les supporter plus d’un certain temps. Elle n’arrivait jamais à se sentir bien, excepté quand elle sortait en forêt ou qu'elle faisait du tir à l'arc dans l'association qu'elle avait intégrée. Elle avait d’ailleurs retrouvé un parfait usage de sa main gauche, si bien qu’elle était capable de tout faire des deux mains, telle une ambidextre. Ses parents avaient essayés de la recontacter une fois, et elle leur avait claqué la porte au nez en leur hurlant que tout ce qu’ils avaient besoin de savoir se trouvait dans la lettre qu’ils avaient reçus quelques années plus tôt.
Après cette altercation, Angela se montra bien plus sûr d’elle, bien plus confiante, mais aussi bien plus hautaine, voire méprisante. Elle se sentait meilleure que tout le monde, que ce soit au niveau intellectuel ou bien physique. La confiance qu’elle avait en elle était devenue démesurée. Elle continua son quotidien de tous les jours jusqu’à ce que le monde tombe dans le chaos.
Par chance, le Texas était l’État le moins touché des États-Unis ce qui avait laissé aux militaires le temps de mettre en place de meilleures quarantaines que dans les autres états. Angela avait suivi les militaires dans son immeuble de travail qui avait été aménagé pour pouvoir accueillir tous les rescapés. L’avantage de l’open-space qui se situait en centre ville et qui était très bien sécurisé grâce au système de sécurité électrique qui continuait de fonctionner grâce aux panneaux solaires.
Les militaires faisaient leur travail correctement, pas d’abandon de civils ou bien d’abus de pouvoir, ils partaient en expédition avec des civils volontaires ou désignés pour partir à la recherche de ressources. Par chance, Angela n’avait jamais été désignée, les militaires prenaient en priorité les hommes. Ils avaient fait deux sorties, et ils avaient perdus un grand nombre d’effectifs la seconde fois ce qui les obligea à rester cloîtrés dans l’immeuble aménagé.
Mais le manque de nourriture et surtout d’eau arrivait bien trop vite, les premières émeutes éclataient, et les militaires abattaient les civils qui se montraient trop violents. Les rations attribuées aux civils diminuaient drastiquement, à tel point qu’un groupe de civil avait décidé de partir de l’immeuble. Angela en faisait parti, la faim était devenue insupportable, mais c’était surtout le manque d’eau qui l’inquiétait. Elle ne souhaitait pas risquer sa vie en restant là-bas, elle savait qu’elle aurait abattu des militaires pour leur voler de la nourriture ou un peu d’eau.
Elle avait conservé son arc, et parcourait la ville prudemment avec son groupe de cinq personnes. Elle ne se faisait pas d’illusions, elle savait qu’ils ne s’en sortiraient pas en vie avec aussi peu de monde, mais elle pouvait survivre seule sans problème. Ils avaient mis en place les tours de garde la première journée alors qu’ils avaient trouvés refuge dans un appartement où la zone était à peu près calme et sans zombies. Ils avaient récupérés quelques affaires, comme de la nourriture et un peu d’eau.
En plein milieu de la nuit, alors que c’était le tour de garde d’Angela, elle avait pris toute la nourriture possible et toute l’eau du groupe pour la mettre dans son sac et ainsi partir seule avec son arc et son sac rempli de provisions. Elle avait marché dans la nuit une poignée d’heures, évitant toute rencontre avec les morts avec pour seule lumière la clarté de la Lune. Elle avait trouvé refuge dans une voiture garée dans un garage individuel, endroit où elle resta plusieurs jours avant de manquer d’eau. Elle était restée dans ce garage fermé seule, dormant dans la voiture qui n’avait pas de clés. Elle ne savait d’ailleurs pas comment démarrer le véhicule, ce qui l’avait obligé à sortir de ce garage après avoir siphonné toute l’essence qui se trouvait dans le réservoir pour le mettre dans les bouteilles d’eau qu’elle avait bu auparavant.
Dès sa sortie du garage, elle avait pu voir que les zombies erraient seuls ou bien en groupe dans la ville, elle ne pouvait pas les éviter sans se faire repérer, et elle avait été obligé de traverser les rues en courant pour ne pas se faire attraper par les cadavres ambulants, mais au bout de quelques rues, les morts étaient trop nombreux et elle était obligée de trouver refuge dans un logement. Logement qu’elle avait dû barricader avec les meubles pour empêcher les morts d’entrer dans le logement.
Plus de nourriture, plus d’eau, elle avait dû mettre à profit son instinct de survie en buvant l’eau dans les toilettes, dans la chasse d’eau ou encore dans les radiateurs, restant encore et toujours dans cet appartement attendant que les morts la laissent en paix, ce qui n’arriva jamais. C’était un groupe armé qui avait éradiqué les dizaines de zombies devant la porte avant de tenter de forcer la porte. Un groupe rempli d’hommes qui se doutait qu’il y avait quelqu’un dans cet appartement en voyant les zombies s’agglutiner devant les portes.
Ils avaient éradiqué les zombies rapidement, sans utiliser leurs armes à feu, et Angela ne se méprenait pas sur les intentions de ces hommes. Pas une femme dans leurs rangs. Angela avait trouvé des bouteilles en verre vide qu’elle remplissait avec l’essence siphonnée quelques jours avant, avant de déchirer son t-shirt et d’en faire des cocktails Molotov et de les jeter par les fenêtres de l’appartement sur les hommes du groupe qui tentaient de forcer la porte de l’appartement. Incendiant plusieurs hommes et en tuant deux sur le coup grâce à ces cocktails Molotov.
Elle éprouvait de la colère envers les militaires, envers ces hommes, envers le groupe qu'elle avait suivi, mais pas de regrets, il y avait néanmoins chez elle cette satisfaction, d'avoir survécu alors que d'autres étaient tombés. Le reste des survivants aux portes de l’appartement avait tiré plusieurs coups de feu en l’air et avait attendu quelques instants que les premiers zombies arrivent. Il n’avait pas fallu plus d’une dizaine de minutes pour que plusieurs dizaines de zombies s’agglutinent aux portes de l’appartement. Les zombies ne cessaient d’arriver en masse, plus, toujours plus. Sortir de l’appartement était devenu impossible, du moins, par la porte, porte qui aurait cédé à un moment ou à un autre malgré les barricades de fortune.
Angela avait ouvert une fenêtre de l’appartement qui donnait sur la rue arrière, là où il n’y avait que peu de zombies. Elle avait balancé son sac, son arc, et avait sauté du premier étage, se tordant la cheville alors qu’elle atterrissait sur le rebord de la caisse d’une voiture. Les zombies avaient étés attirés par son cri de douleur, Angela n’avait réussi à se lever qu’en s’appuyant de ses deux mains sur la voiture, voiture qui avait le coffre ouvert. Elle n’arrivait plus à marcher, à peine à sautiller sur un pied. Mais les zombies étaient trop proches.
Elle avait décidé de rentrer dans le coffre, non pas sans difficulté, mais les morts étaient déjà sur elle. Alors qu’elle était à moitié installée dans le coffre, un zombie lui avait mordu l’avant-bras, au niveau du coude avant qu’elle ne le repousse avec son autre main pour venir tirer le coffre de la voiture avant de le refermer sur elle-même.
Elle avait été mordue dans ce coffre de voiture vide, elle était morte en ce même endroit. Sans regrets, ne laissant son estomac que souffrir de la faim et son cœur de la colère qu'elle avait envers elle même pour avoir échoué.
Equipement de Départ- Couteaux à lancer Herbertz - Ration de nourriture - Boussole
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| Equipement Porté : N/A Accessoires Pratiques : N/A Contenants Personnels : N/A |