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Frida Rivero Date de naissance: 6 novembre 2010
Origines : Américaine et porto-ricaine.
Métier : Plombière
Particularités : Parle couramment anglais et espagnol. Possède un tatouage de serpent enroulant son avant-bras droit, et celui d'une petite ancre sur le gauche (du moins, avant le réveil).
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Description PhysiqueFrida est une jeune femme d'1m66 pour 51 kg.
Sa corpulence frêle et manquant de forme cache en réalité une excellente condition physique entretenue par ses nombreuses années de pratique du basket-ball; sans oublier sa période « rebelle » durant laquelle elle fut initiée à l'art du déplacement (course, saut et escalade en milieu urbain).
Ses origines lui offrent un teint mat, et une chevelure corbeau qu'elle porte en longues tresses.
Ses yeux sont tout aussi sombres que ses cheveux, et portés par de longues cernes qui lui donnent une expression nonchalante et -il faut bien le dire - pas très avenante. Elle possède également un petit nez court et en trompette, un piercing au septum y pendant fièrement, et sous lequel se dessine une bouche pulpeuse rarement souriante. Une cicatrice au niveau de la lèvre supérieure était visible avant sa « renaissance ».
De manière générale, Frida a une attitude plutôt garçon manqué, bien qu'elle ait développé un certain attrait pour les bijoux un peu bling-bling.
Description PsychologiqueFrida est une personne taciturne. Peu bavarde et solitaire, elle préfère rester dans son coin, fumant une cigarette, ou bouquinant une BD. Les seules personnes dont elle tolérait la présence était sa mère et sa tante, mais surtout son petit cousin qu'elle aimait par dessus tout, avant que la catastrophe ne les emporte tous…
Nerveuse, colérique, elle s'emporte rapidement lorsque quelque chose ne vas pas comme elle voudrait, ce qui l'a fait généralement jurer en espagnol de préférence. Cependant, cette fureur qu'elle possède en elle lui a plusieurs fois sauvé la vie, puisqu'elle a la capacité de la transformer en une volonté de fer, en rage de vaincre, et surtout de vivre lorsqu'elle est en danger ou qu'une situation est critique. Elle est alors capable de tout faire, tout endurer, tout accepter, tant que cela lui permet de rester en vie, ou de protéger quelqu'un.
Surtout que sous ses airs de dure à cuire, elle cache une personnalité particulièrement sensible, qui ne demande qu'à vivre une vie tout à fait banale et posée. Cette sensibilité peu parfois lui faire perdre pied en situation de stress, ou lors d'une situation sociale inconfortable, qu'elle masque instinctivement en s'énervant, une fois de plus.
Elle a développé une importante claustrophobie suite à une expérience traumatisante durant son jeune âge, et se met instinctivement sur la défensive en présence d'hommes... ou du moins, bien plus qu'habituellement, et d'autant plus depuis l'infestation qui les a transformés en véritables animaux. Elle les craint probablement plus encore que les zombies... ces derniers, au moins, ont l'excuse de ne plus savoir ce qu'ils font.
Histoire du PersonnageFrida, fille unique de Carrie Hogan (américaine) et Tony Rivero (portoricain), est une jeune femme de 24 ans ayant vécu à Memphis, dans le Tennesse, jusqu'à ses 18 ans.
Elle eut une enfance plutôt heureuse, ses parents faisant en sorte de la préserver de l'environnement peu sain de leur ville d'habitation, réputée pour ses agressions et vols réguliers. Ils l'a gâtaient autant qu'il le leur était possible, bien qu'ils n'étaient pas toujours très démonstratifs.
Frida développa vite un caractère bien trempé, quelque peu influencée par ses camarades de classe qui, comme elle, venaient pour la plupart de cités peu fréquentables et qui, du haut de leurs 10 ans, prenaient exemple sur les grands frères et grandes sœurs, et autres jeunes du quartier. Autrement dit, pas le meilleur exemple qui soit… Elle se mit donc elle aussi à adopter un langage pas toujours très correct, et parfois même à répondre au professeur et à ses parents, même si ce ce n'était à ce moment-là rien de bien méchant. Seulement, Frida commença à comprendre que dans ce monde, et plus particulièrement à Memphis, la loi du plus fort régnait en maître. Pour ne rien arranger, son père, Tony, développa une jalousie maladive envers sa femme, persuadé que celle-ci l'avait trompé. Quiproquo ou fait réel, Frida n'en su jamais rien. Mais le fait est que son géniteur fut souvent sujet à des crises de jalousie particulièrement virulentes à partir de ce moment-là, crises et disputes qui s'enchaînèrent rapidement sur des violences physiques, alors que Frida n'était âgée que de 11 ans.
La petite fille, qui avait déjà appris à se défendre dans la cour de récréation, était prête à défendre sa mère malgré son jeune âge. Et bien que son père ne leva jamais la main sur elle, il l'enfermait la plupart du temps dans un placard pendant parfois plusieurs heures pour la punir ou l'empêcher d'intervenir, ce qui perturba d'autant plus Frida dont l'environnement familial avait été complètement chamboulé presque du jour au lendemain. Elle développa d'ailleurs une importante claustrophobie suite à ces enfermements à répétition, et devint particulièrement méfiante à l'égard des hommes suite à cette douloureuse période. Son seul soutien fut son chien, Tobby, un berger malinois de 3 ans adopté l'année passée après qu'elle ait réussi à convaincre ses parents de le garder.
Suite logique, son adolescence fut une période difficile. Ses parents se séparaient, sa mère pardonnait, son père revenait, et le cauchemar recommençait, et ainsi de suite... Cette situation poussa Frida à se renfermer sur elle-même. Elle préférait rester dans son monde, lisant des BD, allant tirer quelques paniers sur un terrain de basket, jouant avec Tobby, ou s'isolant dans sa chambre ou autre un coin tranquille à l'extérieur pour fuir les disputes de ses parents. Malheureusement, cet isolement incita des jeunes d'un autre quartier à venir la prendre pour cible, un jour, alors qu'elle lisait tranquillement dans un parc. Ceux-ci trouvèrent amusant de détruire son livre et de la pousser dans tous les sens, et bien qu'elle ne se laissa pas faire, elle ne put pas grand-chose seule contre eux tous. Heureusement, son calvaire fut interrompu par un autre groupe, de son quartier cette fois-ci, qui pris sa défense et avec qui elle finit par traîner régulièrement : l'union fait la force, et la force était nécessaire si on voulait s'en sortir à Memphis.
Elle laissa donc son côté solitaire au placard, et fit en sorte de se faire accepter par ces adolescents plus âgés d'au moins 2 ou 3 ans alors qu'elle en avait 15. S'ils lui apprirent à mieux se défendre et l'initièrent également à l'art du déplacement qui seront deux gros atouts par la suite, ils lui apprirent aussi à voler, racketter, et à s'en prendre aux groupes des autres quartiers. Elle avait bien conscience que cette petite guerre n'avait aucun sens, mais appartenir à une groupe lui donnait l'impression d'exister, et au fond, tout ça la défoulait, et lui permettait d'évacuer le train plein de colère qui la submergeait souvent.
Tout ceci continua pendant 4 années, et ne s'arrangea guère : la situation chez elle ne s'améliorait pas, bien qu'elle était à présent plus en mesure de défendre sa mère. Sa scolarité déjà pas terrible dégringola en flèche. Elle passa même 6 mois à la prison pour mineurs + des travaux d'intérêts général pour avoir envoyé un jeune à l'hôpital qui avait jeté une pierre sur son chien Tobby, prétextant que l'animal voulait l'attaquer.
A son retour, son groupe lui tourna totalement le dos, ne voulant pas prendre de risque maintenant qu'elle était connue des services de police. N'ayant plus aucun repère, la jeune fille perdit totalement pied. Elle passait ses journées dans sa chambre, la musique au maximum, à broyer du noir, lire, écrivant parfois sa colère en chanson, refusant toute discussion, et se jurant de ne plus faire confiance à personne. Elle ne prenait même plus la peine de manger avec ses parents, et avait totalement abandonné l'idée de poursuivre sa scolarité.
Carrie Hogan qui assistait à la déchéance de sa fille, finit par prendre son courage à deux mains et quitta son mari pour partir vivre avec elle à Austin, au Texas, chez sa soeur Katlyn Hogan et son fils de 5 ans, Zackary.
Ce fut un nouveau départ pour Frida, et une nouvelle chance de vivre une vie normale et plus saine. Bien que réticente au début, elle finit par développer une relation fusionnelle avec son petit cousin, veillant sur lui comme sur un ange, ce qui la poussa à revenir sur le droit chemin. Suite à l'abandon de ses études, elle débuta une formation en plomberie, qu'elle terminera en 2 ans. Cependant, elle refusa de se lier d'amitié avec ses collègues, toujours butée sur l'idée qu'il fallait se méfier de tout le monde. Les conversations se limitaient donc au strict minimum : « Bonjour, merci, au revoir. »
Seul Zackary (et parfois un peu sa mère et sa tante) avait le privilège de voir la Frida souriante et bavarde. Elle avait continué à écrire des chansons, et son cousin l'y aidait, et donnait son avis. Il l'incita à les chanter, ce qui lui permit de se découvrir un talent caché. Ensemble, ils aménagèrent même la cave en mini salle de concert où ils chantaient comme des fous tout en faisant du air guitare.
Pour ses 8 ans, Zackary eut un chiot, Popie, une petite Beagle qui les suivait partout telle leur mascotte. Ils passaient des heures à la dresser, si bien qu'en 1 an, l'animal connaissait tous les tours possibles et inimaginables… !
Un jour, Zackary rentra de l'école en pleurs, et des bleus un peu partout. En effet, il avait été pris à partie par deux adolescents parce qu'il avait refusé de leur donner son argent de poche. Si son cousin lui certifia que c'était la première fois que cela arrivait, elle comptait bien faire en sorte que ce soit la dernière. Mineurs ou pas, elle retrouva les deux garçons à l'aide de Zackary et leur mit une bonne correction afin de leur faire bien comprendre le message. Elle fit la promesse à son petit protégé que plus rien ne lui arriverait tant qu'elle serait de ce monde.
Entre temps, la relation entre Frida et sa mère s'était améliorée. Elle lui en avait longtemps voulu de toujours pardonné les actes de son père, et l'avoir ainsi obligé à supporter cette ambiance malsaine pendant tant d'années. Mais elle ne voulait plus y penser. Elle avait toujours son sale caractère d'adolescente, ronchonne et bornée, avec cette impression de toujours en vouloir à tout le monde, mais elle avait grandi. Elle avait suffisamment de recul pour comprendre les choix de sa génitrice.
Quant à sa tante, et bien elle ressemblait beaucoup à sa mère. Du moins, quand ses parents s'entendaient encore bien. Pas des plus câline, mais ne pouvant s'empêcher de jouer les mères poules. Katlyn était méfiante à son égard au premier abord, ayant parfaitement connaissance des faits douteux auxquels sa nièce avait été mêlée. Mais il fut rapidement plus qu'évident que Frida comme Zackary avait besoin l'un de l'autre. C'en était déroutant vu leur différence d'âge, et pourtant, l'un était toujours greffé à l'autre. Peut-être était-ce un besoin de compenser le fait de n'avoir jamais eu de frère ou de sœur pour tous les deux ? Peut-être que Frida avait besoin de la pureté et l'innocence de Zackary, et Zackary besoin du sentiment de protection que lui offrait la présence de Frida à ses côtés ? Après tout, il avait toujours été fragile, peu sûr de lui, bien trop gentil pour ce monde de brutes. Le fait est que rien ne semblait pouvoir les séparer…seulement….
Ce fut pendant un dîner comme tous les autres que la première annonce fut faite au journal télévisé, faisant part de l'attaque de plusieurs SDF sur des passants, dont des actes de cannibalisme. Frida se dit qu'il y avait vraiment des malades partout, et pour taquiner son petit cousin qui devenait tout pâle, elle se mit à lui courir après tel un zombie, faisant mine de vouloir le manger. Comme la plupart des gens, elle prit l'information comme un cas exceptionnel...
Malheureusement, il fut annoncé des dizaines d'autres cas similaires durant les jours suivants. Cette fois, on envoya le garçon dans sa chambre pour éviter de l'inquiéter. Et le fait que d'autre Etats que Los Angeles soient touchés ne rassurait pas vraiment la jeune adulte…et les images de boucherie montrés par les média encore moins… ! Elle se demandait bien ce que ce foutu pays allait bien pouvoir réserver encore comme emmerdes…
Et la situation s'aggrava à une vitesse folle durant les deux semaines qui suivirent. Cette fois, c'était sûr: le pays était infesté. Par quoi, elle n'en savait foutrement rien, et à vrai dire, elle n'en avait rien à faire ! Le fait est que la moitié des Etats-Unis étaient concernés, et que le Texas finirait par rejoindre la liste à un moment ou l'autre. Frida eut une violente dispute avec sa mère et sa tante en essayant de les convaincre qu'ils devaient quitter le pays avant qu'il ne soit trop tard. Bien sûr, elles refusèrent. Pour aller où ? Et puis elles ne pouvaient pas tout quitter comme ça. Pourtant, Frida avait un horrible pressentiment… mais elle avait les mains liées. Elle ne pouvait les forcer à quitter le pays, et refusait de quitter Zackary. Elle n'avait plus qu'à espérer très fort que le Texas soit épargné…
Mais les semaines défilèrent encore, et cette fois, elles ne pouvaient plus fuir le réalité. Elle n'avait jamais aimé les films d'horreur, et n'en avait probablement pas vu plus de 2 ou 3 de toute sa vie. Et pourtant, ceux qui se passait dans le monde entier était digne de l'un deux. Un mois ? Un foutu mois ? C'est tout ce qu'il fallait pour anéantir une humanité construite sur des millions d'années ? Cette même humanité qui se croyait tellement puissante, tellement au-dessus de tout, et qui ne pensait qu'à surpasser la nature elle-même ? Frida bouillait de colère. Elle en voulait à l'humanité, qui était sûrement responsable de ce chaos. Elle en voulait à la nature, qui reprenait peut-être ses droits, sacrifiant ses bourreaux sans distinctions.
Elle en voulait à sa tante et sa mère, qui avaient refusé sa proposition. Mais surtout, elle s'en voulait à elle-même d'être aussi impuissante. Le peu d'informations qui étaient donné à la population ne permettait pas d'anticiper quoi que ce soit, et elle était perdue. Elle ne pouvait qu'attendre bêtement, et elle ne savait même pas ce qu'elle attendait. Des zombies ? La mort ? Une sortie de secours ? Un remède miracle ? Elle n'avait jamais aimé réfléchir mais son cerveau carburait comme jamais. Et pourtant, aucune solution ne ressortait de cette intense réflexion. La petite famille s'était tout de même activée pour barricader la maison, comme la plupart du voisinage. Tout le monde attendait...
Et puis ce qui devait arriver arriva… Katlyn, qui était partie chercher de quoi manger pendant quelques temps, revint avec une méchante griffure à l'épaule. Le moment était venu: ils étaient là. C'était à leur tour de subir la sanglante purge qui touchait le monde. Katlyn fut prise d'une violente fièvre, et tremblait frénétiquement. Il était évident qu'elle fut contaminée, mais comme tout membre d'une famille, on espère qu'elle fera exception à la règle, et que ça passera… Carrie refusa qu'on attache sa sœur au cas où, et veilla sur elle le temps de sa fièvre. Frida avait insisté pour que sa mère garde son revolver, et sur le fait qu'elle ne devait pas hésiter si Katlyn devenait l'un des leur. Elle s'était alors couché avec Zackary pour essayer de le rassurer, lui qui bien sûr se faisait un sang d'encre pour sa mère et pleurait à chaudes larmes, tandis que la batte de Baseball du garçon reposait à leurs pieds.
Malheureusement, un cri strident se fit entendre, deux chambres plus loin. Frida se dirigea vers celle-ci après avoir interdit à son cousin de sortir de la leur, et déboula donc dans la pièce où se trouvait sa mère et sa tante… Au moment où elle ouvrit la porte, le corps de sa génitrice lâcha le revolver qu'elle tenait dans sa main ballante, puis son corps tomba à terre, tandis qu'une terrifiante quantité de sang s'échappait de sa gorge ouverte… une quantité comme Frida n'en avait jamais vu pour de vrai… Elle eut à peine le temps d'être bouleversée par la scène que sa tante se ruait déjà vers elle, bouche béante. Instinctivement, Frida brandit sa batte et tapa sa tête de toutes ses forces, envoyant le corps de sa tante valser deux mètres plus loin.
C'est à ce moment-là qu'elle paniqua vraiment : lâchant un cri mêlé d'horreur et de frayeur. Elle fixa les deux corps pendant un moment, le visage déformé par la peur, ne pouvant retenir une seconde de plus les larmes qui brouillaient sa vue. Sa respiration était saccadée, et elle se mit à trembler, complètement perdue… Tout était arrivé si vite… ! Elle se jeta à genoux près du corps de sa mère en s'excusant une multitude de fois, avant de déposé un dernier baiser sur son front. Elle essaya de se focaliser sur son cousin qu'elle entendait pleurer un peu plus, et ramassa le revolver qu'elle cala à l'arrière de son jean ainsi que la batte de baseball. Elle bloqua la porte après un dernier regard vers sa mère et sa tante, puis retourna près de son cousin. Elle voulut le calmer, mais elle-même était complètement terrifiée. Elle rassembla quelques vêtements et de la nourriture dans un sac-à-dos, ainsi que tout ce qu'il pourrait leurs être utile et qui voulait bien rentrer dans le bagage.
C'est alors que commença leur cavale: ils commencèrent par s'éloigner au maximum de la ville, avant qu'il ne soit plus possible d'y circuler sans tomber sur une horde de zombies à chaque coin de rue, s'arrêtant la nuit dans des maisons abandonnées -qui n'étaient pas bien difficile à trouver- avant de reprendre la route, s'éloignant toujours plus de Houston et ce pendant presque deux semaines. Frida s'efforça de convaincre Zackary que tout irait bien, qu'elle le protégerait quoi qu'il arrive, tâchant de le préparer du mieux possible en cas d'attaque.
Ils tombèrent plusieurs fois sur des zombies, mais en petit comité heureusement. Ils furent parfois en tête à tête avec des groupes plus importants, mais bien heureusement, ils couraient plus vite. Ils finirent par atteindre le Hunstville State Park, et bien que Frida n'était pas à l'aise hors milieu urbain, elle se dit qu'ils seraient bien moins en danger en pleine forêt. En effet, ils n'eurent presque aucun problème de marcheurs, d'autant plus qu'elle avait installé un petit périmètre de sécurité à l'aide de leurs lacets qui, rattachés les uns les autres, formaient une corde à laquelle elle avait suspendu les bijoux qu'elle portait à leur départ, afin que ceux-ci s'entrechoquent si un revenant se prenait les pieds dedans. Cependant, l'approvisionnement en nourriture était compliqué dans les bois… Au bout de quelques semaines, leurs provisions s'épuisèrent, et elle n'avait rien qui lui permettait de créer une arme de chasse. Ils firent donc en sorte de quitter le Park, et finirent pas tomber sur une route aux alentours d'Huntsville. Peu fréquentée, ils la suivirent et trouvèrent même une voiture qui les mena un peu plus au centre de la ville afin de trouver plus facilement de quoi manger.
Seulement ils se rapprochèrent un peu trop du centre-ville… Et alors qu'ils occupaient une maison que Frida pensait avoir parfaitement vérifié et sécurisé, deux revenants s'y trouvaient encore. Ils parvinrent à sortir, mais un tas de zombies se baladaient dans la rue à ce moment-là. Ils se précipitèrent vers un petit immeuble de 4 étages après les avoir quelque peu distancé. La jeune femme cassa la vitre du premier étage avec une pierre, et aida son protégé à atteindre la fenêtre en lui faisant la courte échelle. Elle lança le sac par la fenêtre, mais entendit son cousin hurler soudainement. Elle se hâta d'escalader le mur à son tour, inquiète pour le garçon...et elle faisait bien.
En effet, alors qu'elle atteignait enfin le rebord de la fenêtre, son pire cauchemar prit vie sous ses yeux : Zackary était couché par terre, un zombie dévorant son bras gauche tandis que deux autres s'occupait de son ventre. Frida fut instantanément tétanisée. Son regard resta bloqué sur l'expression facial de l'enfant : le visage déformé et les yeux exorbités de peur et de douleur, la bouche crachant des filets de sang, tandis que sa main épargnée était tendue vers celle qui devait la protéger, avant de tomber lentement au sol, sans vie.
Elle avait échoué. La vie lui avait enfin apporté du bonheur, et en retour, elle avait pour seule tâche de le garder, le protéger... mais elle avait failli. Elle sentit son sang bouillir dans ses veines. Bouillir de rage et de désespoir, contre elle-même, mais aussi contre les êtres qui souillaient le corps de son ange si précieux. Elle hurla à s'en détruire les poumons, tentant de passer le rebord pour le rejoindre, seulement quelque chose agrippa son pied, et tira violemment dessus. Elle lâcha prise, se sentant tomber comme au ralenti. Comme pour lui laisser le temps de se souvenir du visage de son ange se faisant avaler par les démons. Comme pour lui laisser le temps de comprendre l'ampleur de cette monumentale erreur qui aurait pu être facilement évitée. Comme pour lui laisser le temps de prendre conscience qu'elle était l'être le plus pitoyable au monde, comme elle l'avait toujours pensé. Son dos heurta le sol terreux, et les revenants se jetèrent immédiatement sur elle. Elle ne se débattit même pas. Plus de peur, plus de colère. Peut-être juste le désespoir qui engloutissait son esprit pour ne laisser que le vide. La douleur aussi la quittait. Elle ne sentait même plus les deux monstres planter leurs dents dans sa peau pour l'arracher avec brutalité. Seules deux questions persistaient dans son esprit...Retrouverait-elle son ange dans l'autre monde ? Et surtout, lui pardonnera-t-il de ne pas avoir su tenir sa promesse… ?
Equipement de Départ- Harnais - Ration de nourriture - Grenade lacrymogène
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| Equipement Porté : N/A Accessoires Pratiques : N/A Contenants Personnels : N/A |