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Doug McCall Date de naissance: 24 Mai 2015
Origines : Santa Rosa (Mexique), Bangor (Maine)
Métier : Étudiant en génie mécanique et électronique en cours de cursus à l'Université de Greenville
Particularités : Ami d'enfance d'Harvey O'Brian, optimiste indécrottable et geek assumé
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Description PhysiqueBrun au teint mat, pas aussi grand qu'il le voudrait, Doug est du genre qui se voudrait athlétique mais que les gars de l'équipe de foot cantonne dans la catégorie crevette. Il est vêtu de fringues d'ado attardé, informes et sans couleurs, il se plait à adopter une démarche qu'il qualifie de cool, copiée sur celle d'Antonio Vargas dans Starsky and Hutch mais qui donne l'impression qu'il est prit de boisson. Il portait un sac à dos dans lequel il gardait avant sa mort, outre ses vêtements intimes, tout un attirail réputé utile par le guide de survie anti-zombi. Toujours souriant, une blague prête à sortir, il arbore un air qui peut le faire prendre pour un ahuri voire pour quelqu'un d'un peu limité, mais ne vous fiez pas aux apparences.
Description PsychologiqueIl n'est pas facile d'être l'intello binoclard de la classe. Il est assurément compliqué de trouver sa place quand on est un enfant adopté. Alors quand on est à la fois un enfant adopté et l'intello binoclard de la classe, la vie est loin d'être rose.
Depuis aussi loin qu'il se souvienne, les gens ont toujours été méchant avec Doug, ses parents lui ont donnés tout l'amour possible mais ses petits camarades voyaient les choses autrement. Au début on lui reprochais de ne pas ressembler à ses parents, puis on lui disait qu'il n'avait pas les jouets qu'il fallait ou les vêtements du moment. Plus tard on lui reprocha de fayotter avec le prof pour avoir de bonnes notes, bref Doug fini par penser qu'il n'était pas à sa place, pas seulement dans sa famille ou en classe mais bien sur Terre ! Un temps il se pensait originaire d'une autre planète et puis ...
Il rencontra Harvey, un type différent de lui mais proche comme un frère, tout fut différent alors, Doug partageait ses connaissances avec Harvey qui le mit à la pratique des sports de plein air, Depuis Harvey, Doug est plus ouvert, plus social et sociable mais il reste à l'affut des gadgets à la mode, guettant chez les autres la marque de la popularité; essayant de trouver ce qui fait qu'ils sont populaires. Il sait que ce n'est pas bien mais ne peut s'en empêcher, comme il n'est pas méchant, il se contente de faire le blocus de ses parents pour qu'ils lui payent ce qu'il désir, du moins, c'était ainsi avant, maintenant, tout est différent : Doug, sait ce que le monde lui réserve, il est l'élu, il doit sauver le monde, combattre les Z, mais d'abord, il doit tenir sa promesse, retrouver son pote, pour qu'ils luttent ensemble s'il vit toujours ou le tuer si, hélas, il est contaminé, alors que le type qui le colle dans ce camion puant est "un con à minets" !
Histoire du PersonnageScène de nuit, la camera montre une lune pleine puis descend en travelling sur une ville de banlieue bien tranquille. Une voix off, genre Rod Serling de Twillight Zone se fait entendre :
"Doug Mc Call est né au Mexique et a été adopté par une famille du Maine. Les mauvaises langues vous diront que les Mc Call ont juste ramené un souvenir de leurs vacances, toujours est-il que ça n’a pas été facile de grandir au Maine lorsque l’on est brun, le teint mâte, les yeux noirs, pas très épais, et surtout que l’on est membre du club d’échec junior et des ingénieurs en herbe. C’est vrai que d’avoir des parents plein aux as essayant de compenser leur absence par des cadeaux et un père contrôleur des impôts de l’Etat n’aide pas non plus.
Etre un étranger de naissance, originaire du pays des domestiques de tous les parents de ses camarades y comprit les siens, c'est dur à porter; Et si en plus, la Nature vous a gratifié d'un QI élevé vous faisant battre tous les petits richards de votre banlieue, vous vous exposez à des récréations mouvementées. Des périodes faites de toilettes à la chasse d'eau, de tirage de slip par derriére, de croche-pieds vicieux au réfectoire. Même une menace de mort, qui entraîna un déménagement dans une autre banlieue et une autre école. Ce qui coïncidait par un hasard heureux à une promotion de sa mère avec mutation dans un autre bureau. Adieu Bangor ! Goooood morning Greenville ! Mais rien ne changea pour Doug, autre école mais toujours les même petits crétins vicieux ;
En fait, Doug aurait certainement eu la pire enfance du monde, entre les caïds de la cour de récré, le mépris des filles, le manque d’amis… s’il n’avait pas rencontré, par hasard à un noël de l’entreprise de sa mère, Harvey O’Brian, lui aussi un peu paumé.mais dans un autre genre. Ils étaient vite devenus les meilleurs amis du monde, grandissant entre les jeux-vidéos, les salles de cinéma et les râteaux avec les filles. Harvey n’avait pas inventé la poudre bien qu'il soit loin d'être un imbécile, mais ne l’avait jamais laissé tomber et sa façon de voir le monde ou de s’obstiner sur une fille qui ne pouvait même pas l’encadrer était plutôt risible.
Et Harvey commença à se faire remarquer sur le plan sportif, sa carrure changea un peu, sa popularité aussi se modifia, attirant un peu plus les regards des filles que les poings de leurs copains. Mais se qui resta inchangée c'était l'amitié les liant. Et puis, il y avait Lindsay, la sœur d’Harvey. " Note pour plus tard (est-ce qu'on peu jouer son propre rôle au cinéma , Sinon Lindsay pourrait être interpréter par la vampire rousse de True Blood ou par celle qui joue Helena dans Vampire Diaries, bon je m'égares et si je continue, on pourra voir ce que je pense en regardant mon entrejambe) coupure pub, fondu au noir on reprends :" Doug a été très déçu quand elle est partie pour Hollywood dans le but d'essayer de lancer sa carrière de starlette sans prendre la peine de lui dire au revoir et sans lui donner de nouvelles. Alors que, et qu'on lui dise s'il s'est fait un film, il se rappelle ce baiser donné un soir, alors que les parents de Doug étaient absents, qu'Harvey était en session de match et que Lindsay jouait les baby-sitter, du moins jusqu'à ce que ses copines arrivent bientôt suivies par des gars louches venus avec leur biére.
A bien y réfléchir, Lindsay sentait un peu fort le whisky du père de Doug, mais l'ivresse libère les moeurs et révèle l'âme, Doug s'est dit qu'il était amoureux, et que ce bisou prouvait que c'était réciproque " (Putain le con ! Elle était bourrée, les autres se marraient, c'étaient un pari ou un bizutage, et toi pauv' boloss t'as rien calculé ? C'est douloureux la lucidité, n'empêches, quelle belle paire de loches ! Effacer ça avant qu'Harvey l'apprenne, il est peut-être cool, mais je crois que j'aurais droit à ma raclée s'il apprenait ce que m'inspire sa sœur, genre De Niro dans Mafia blues " Comment ? La bouche qui embrasse mes enfants tous les matins, t'es malade ou quoi ? Tu veux mourir ?", bon, coupure pub, fondu au noir, on reprend :
"Par la suite, Doug fut admis avec les honneurs à l’université du Maine pour entamer un cursus de génie mécanique et électronique. Harvey ayant suivi le mouvement plus pour ses capacités sportives, illustrées par ses prouesses au sein des Black Bears Juniors, l’équipe de baseball de l’état, que par les devoirs et dossiers que Doug avait en partie remplis en son nom.
Depuis leur plus tendre enfance, c'étaient promesses à gogo sur promesses à gogo : Aller sur Mars ensemble si l’on pouvait un jour y aller, devenir pilotes de X Wing ensemble, si un jour les X Wing existaient, s’engager ensemble dans l’armée si un jour une guerre mondiale éclatait et ...combattre les zombis ensemble si un jour une apocalypse se déclarait, un délire de jeunesse qu'ils n'imaginaient vraiment pas devenir réalité. mais qui l'était devenu au détour de la Twilight Zone ! " Musique flippante et suite de notes à la percu' ".
Et selon cette même promesse impossible, celui qui serait contaminé devrait être tué par l'autre pour lui éviter le malheur de devenir un monstre cannibale. Doug n’a pas oublié ces promesses, même celles issues d'un esprit d'enfant, car à chaque fois qu'ils s'engageaient ainsi à la vie à la mort, Doug était sincère, y croyant dur comme fer et ne doutait pas qu'il en était de même pour Harvey. ( voilà que je parles de moi à la troisième personne, c'est bien de rédiger son journal mental mais la fatigue me fait perdre la raison, dodo, je reviens de suite !)
(Journée pourrie, pas eu l'temps de me replonger dans mon exercice mental préféré, me faire le film de ma vie, on y va !)
Fin mars 2034 :
Alors qu'une histoire presque fantaisiste de SDF cannibales avait précédé à une affreuse épidémie meurtrière, Harvey, malgré sa volonté de ne pas suivre son équipe au Texas pour le championnat national s'était retrouvé, une fois n’est pas coutume, facilement manipulé par son coach pour embarquer, en bus, vers Brownsville. Resté au Maine, j'avais suivi leur match à la télévision, assisté à une humiliante défaite pour les Black Bears Juniors ainsi qu’à un accident avec un supporter détraqué qui avait bondit sur le terrain pour mordre un des joueurs de notre équipe. Etant toujours sans nouvelles du bus, bien après trois jours et voyant le développement de cette épidémie prendre des proportions que n'aurait pas renié un scénariste de Resident Evil XII online, m'ont fait réaliser l'impensable: On se trouvait devant une apocalypse zombie et mon pote courait sûrement un grand danger.
C'est à ce moment là que ma vie est entrée dans le monde "d'au-delà du réel" . Raisonnable de nature, je n’ai pourtant pas hésité une seconde, j'ai fait mon sac et, par le premier avion, et dernier de fait, J'ai pris un vol vers le Texas, juste le jour où la quarantaine était déclarée, bien déterminé à sauver ou tuer Harvey. En espérant que je n'aurais pas à réaliser cette partie de ma promesse
Le voyage fut mouvementé, comme si le monde s’était écroulé pendant le vol. Ne trouvant pas d’aéroport épargné par le chaos qui envahissait le pays, le pilote improvisa un atterrissage sportif au fin fond du Texas. Une nouvelle vie débuta pour moi. Les survivants s’allièrent pour se sortir de ce mauvais pas, j'insistait cependant, contre toutes mes habitudes sociales, à ce que nos pas nous permettent d'atteindre Brownsville, qui aurait miraculeusement été épargné.
A l'arrivée, au terme d'un périple qui coûta la vie à beaucoup d'entre nous, il nous fallut admettre qu’il n’en était rien et que les zombies étaient bien partout dans la région, dans le pays et peut être même dans le monde. J'ai vu la mort de près et les horreurs que les êtres humains pouvaient commettre dans les pires moments. Je me suis fait dépouillé par un type, qui m'a assommé pour le compte. C'est une morsure qui m'a réveillé, une perceuse gisait pas loin je l'ai prise par le fil, et, oh, miracle ! La mèche s'est mise en marche et adieu le zombi. Un peu hagard, titubant et en slip, j'ai erré jusqu'au campement de l'autre voleur, je crois que j'ai pris le fil de ma perceuse, la faisant tourner comme une fronde et je l'ai lancée vers le salopard. J'étais dans un état second, mais je suis certain que la mêche tournait toute seule, comme dans un bouquin de Stephen King. Le type est mort et moi je suis tombé dans les pommes.
Je me suis réveillé dans une tente, mes affaires à mes côtés et des bandages sur mes blessures, je ne suis pas malade même si je sais, je sens, que j'ai changé et que ces derniers mois semblent m’avoir marqué plus que ces dernières années, je ne perd pas espoir de retrouver Harvey et de tenir ma promesse, d’une façon ou d’une autre.
En attendant, je survit avec un petit groupe de réfugiés nomades auprès duquel, grâce à mes connaissances, je me suis rendu indispensable. Réparer une voiture ? Améliorer une arme ? Bricoler une radio ? Rien n’était impossible avec le bon matériel, la réflexion et la patience. Mais je crois que je possèdes un truc bien à moi avec les machines, je verrais bien si j'ai raison, j'ai commencé à plancher sur un projet digne de Doc Brown : fabriquer un convecteur temporel pour de vrai et me dites pas que c'est pas possible, ta mère bouffant ton père, c'était pas possible aussi et pourtant...
Pourtant, je rêves ! Harvey est toujours une crevette et moi aussi, il se prend plus de râteau qu'une jardinerie et sa sœur est une salope nympho qui ne pense qu'à sa carrière de star de Hollywood, la vérité, c'est que les autres passagers survivants et moi, on s'est fait attaquer peu après Brownsville par une bande de pillards hirsutes et surarmés. Moi j'ai fui, il est beau le héros ! J'ai courut longtemps, j'ai courut... dans les bras d'un groupe de Z, et bien que désespéré, ma lutte face à tout ceux-là ne put m'éviter les morsures et les arrachements de chairs, c'est dingue comme on peut tenir à un bout de mollet .
Un peu hagard, titubant et en slip, j'ai erré en essayant de rejoindre le campement des autres voleurs. Mes muscles me firent cependant défaut, et sous le poids de mon corps je me suis effondré, emporté par une fièvre étrange qui me mettait dans un état plus que second. Je crois que c'est à cet instant que je suis mort.
Equipement de Départ- Sac de course - Boite à outils - Grenade fumigène
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| Equipement Porté : N/A Accessoires Pratiques : N/A Contenants Personnels : N/A |